Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Afonine sur Russie-1 : avec la centrale hydroélectrique de Kakhovka, les nazis ont détruit un complexe économique exceptionnel créé par le travail héroïque du peuple soviétique.

Ne savoir rien construire et ne savoir que détruire, comme si ces gens-là ne savaient que retirer le jus du fruit qui est malheureusement entre leurs mains, c’est bien ce qui caractérise le capitalisme à ce stade qui politiquement débouche sur la guerre et le fascisme. Voilà excellemment résumée l’analyse de Marx sur la contradiction entre forces productives et rapport de production. Il arrive un moment de leur développement où les forces productives rentrent en contradiction avec les rapports de production et exigent une transformation de ces rapports (ici accumulation, exploitation, profit). Le paradoxe est que le capitalisme occidental, celui des monopoles financiarisés des USA et de ses vassaux a créé pour sa survie une sorte d’accumulation primitive caricaturale au sein de l’ex-URSS, celle des oligarques, véritable lèpre de son propre système. Comment certains déchets de l’eurocommunisme peuvent-ils défendre pareilles choses et les confondre avec la démocratie pour mieux soutenir l’OTAN et ce bellicisme autodestructeur ? La chape de plomb de cette dérive théorique et politique trentenaire commence à peine à se soulever. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/dep/gosduma/activities/219328.html

Le principal sujet de discussion a été le bombardement du barrage hydroélectrique de Kakhovka. Youri Afonine a noté que les nazis ukrainiens n’ont pas seulement détruit le barrage, ils ont détruit un gigantesque complexe économique créé par le travail héroïque du peuple soviétique. En plus de trente années post-soviétiques, les autorités ukrainiennes n’ont pratiquement rien construit, elles ne savent que détruire. Nous avons vu, a-t-il dit, l’état de la Crimée et de Sébastopol lorsqu’elles ont été rendues à la Russie – comme si tout le jus en avait été retiré et que rien n’avait jamais été investi.

Quel était le complexe unique de la centrale hydroélectrique de Kakhovska ? Après la construction et la mise en service de la centrale hydroélectrique dans les années 1950, les années 1960 et 1970 ont vu la construction du canal de Crimée du Nord, d’une longueur de 400 kilomètres, l’une des plus grandes installations d’irrigation au monde. L’eau du Dniepr alimente non seulement les terres de Crimée, mais aussi le sud de la région de Kherson. Puis, dans les années 1980, la centrale nucléaire de Zaporojié a été créée, qui est toujours la plus grande centrale nucléaire d’Europe, a rappelé Youri Viatcheslavovitch. L’eau du réservoir de Kakhovka est utilisée pour refroidir les réacteurs de la centrale de Zaporojié, et sans elle, le fonctionnement normal de la centrale n’est pas possible. Voilà ce que le complexe nous apportait et ce que les nazis ont détruit : la production de dizaines de milliards de kilowattheures d’électricité, l’irrigation de plus d’un million d’hectares de terres, avec des récoltes abondantes, la protection contre les inondations et la fiabilité de la navigation sur le fleuve Dniepr. En outre, d’énormes dégâts ont été causés à la nature – l’ensemble de l’écosystème du réservoir, qui s’est développé pendant 65 ans, va maintenant être détruit.

Le premier vice-président du comité central a déclaré que si cette région reste sous le contrôle du régime de Kiev, la centrale de Kakhovka ne sera jamais restaurée car l’Ukraine n’en est pas capable dans l’état actuel des choses. Nous devrons reconstruire la centrale, tout comme nous reconstruisons aujourd’hui les villes que les nazis ont détruites en utilisant les civils comme bouclier humain. Et nous allons certainement restaurer à la fois la centrale hydroélectrique et l’ensemble du complexe du réservoir de Kakhovka, a déclaré Youri Afonine, tout comme le peuple soviétique, après la Grande Guerre patriotique, a restauré la centrale hydroélectrique du Dniepr, dont le barrage est beaucoup plus haut. Mais cela ne sera possible que lorsque nous aurons libéré les deux rives du Dniepr et détruit le régime nazi en Ukraine.

Youri Afonine a félicité les téléspectateurs et les invités du studio à l’occasion de la Journée de la langue russe et de l’anniversaire d’Alexandre Pouchkine. Il a déclaré : “Il est remarquable qu’en 2011, grâce aux efforts du KPRF et de Guennadi Ziouganov, cette journée soit devenue un jour férié, et qu’elle soit aujourd’hui magnifiquement et brillamment célébrée par notre pays et nos amis à l’étranger. Aujourd’hui, alors que l’Occident incite à la russophobie et tente d'”abolir” la culture russe, ce jour férié revêt une signification particulière. Prendre soin de la langue russe permet de préserver la vérité historique et de renforcer l’amitié et l’unité dans la lutte contre le fascisme.

L’année 2023 a été déclarée Année de la langue russe dans la Communauté des Etats Indépendants à l’initiative du Président Poutine. Youri Afonine a déclaré qu’il revenait d’un voyage au Tadjikistan, où il a fait partie d’une délégation de la commission de la Douma d’État sur la sécurité et la lutte contre la corruption, dirigée par le président de la commission, Vasily Piskarev. La délégation a participé aux travaux du conseil conjoint des ministères russe et tadjik de l’intérieur, avec la participation des ministres Vladimir Kolokoltsev et Ramazon Khamro Rahimzoda. Ces mêmes jours, le chef de la diplomatie russe, Sergey Lavrov, s’est rendu en visite officielle dans le pays : il a rencontré le président Rakhmon et a tenu d’autres réunions importantes. Le Tadjikistan a fait preuve d’une grande volonté et d’un grand désir de développer et de renforcer ses relations avec la Russie, a-t-il déclaré. Au cours des trois dernières années, le président Emomali Rakhmon s’est rendu deux fois dans notre pays pour les défilés de la Victoire. L’année dernière, les présidents de nos deux pays ont inauguré ensemble cinq nouvelles écoles russes au Tadjikistan. Une grande attention est accordée au développement de l’enseignement de la langue russe dans ce pays – à partir de la deuxième année d’école primaire, cet enseignement est obligatoire dans toutes les écoles du pays.

Le plus important, a souligné Youri Viatcheslavovitch, est que le Tadjikistan abrite un peuple amical qui honore notre victoire commune sur le nazisme et voit son avenir dans une alliance avec la Russie. Et nous réussirons, a-t-il dit, à rendre le peuple ukrainien à nouveau amical et fraternel à notre égard, et nous restaurerons ensemble tout ce qui a été détruit par les nazis.

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1 Commentaire

  • jcg31
    jcg31

    Qu’est-ce qui prouve que c’est le gouvernement de Kiev qui a détruit le barrage ? Images ?
    Est-ce “techniquement” possible par un simple bombardement ?

    Répondre

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