Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Blocus, sanctions, guerres et “murs” par l’impérial Jo Biden

Au moment même où l’impérialisme est en train de subir une énième défaite en Ukraine, où à l’ONU les peuples le contestent et ou ses institutions comme son dollar vacillent, l’empire dévoile sa nature, qu’il s’agisse de Trump ou Biden, ou d’autres, ils ne représentent pas les intérêts des citoyens des Etats-Unis simplement d’une poignée, une foire d’empoigne d’autant plus âpre qu’il n’y a pas d’enjeux défendables dans ces querelles. Le blocage des institutions après la menace du shutdown a abouti à ce que le troisième personnage de l’Etat soit éjecté de son siège. Depuis que Kevin McCarthy, qui était alors président de la Chambre des représentants, a été destitué tout l’édifice institutionnel semble vaciller et personne n’ose affronter cette question : va-t-il tenir debout ? L’événement est si incroyable et d’une telle soudaineté que la plupart des observateurs semblent, eux aussi, KO debout. Qui ose encore regarder la réalité en face alors que le monde politico-médiatique s’est mis en pilotage automatique, dans l’attente de la nomination d’un nouveau speaker  et que toutes les promesses de Biden ne reposent plus que sur la venue d’un porte-avion nucléaire pour améliorer la situation. Qui dira l’état de la gouvernance qui agit ainsi partout ?

Cuba : “Ni le livre européen, ni le livre yankee, ne donnaient la clé de l’énigme hispano-américaine. On essaya la haine, et les pays ne cessaient de déchoir au fil des ans. Las de la haine, on en arriva, comme sans le savoir, à essayer l’amour” José Martí …


L’USS Gerald Ford, au large d’Oslo, le 24 mai 2023.© AFP/TERJE PEDERSEN

Les États-Unis ont annoncé dimanche déployer leur porte-avions USS Gerald Ford en Méditerranée orientale, en soutien à leur allié israélien attaqué par le Hamas samedi 7 octobre. C’est le plus grand navire militaire du monde, propulsion nucléaire, technologie de pointe… Zoom sur ce bâtiment. Il faut mesurer qu’un porte-avions est déjà par nature un bâtiment impérialiste puisqu’il a vocation d’aller bombarder un pays souverain en prétextant qu’il n’est pas dans ses eaux territoriales. Mais là de surcroit il arrive avec sa charge nucléaire.

Les États-Unis ont annoncé dimanche apporter une aide militaire à leur allié israélien, attaqué par le Hamas samedi. Cela se traduit par l’envoi de munitions et notamment le déploiement de leur porte-avions USS (United States shipGerald Ford en Méditerranée orientale. Symbole et démonstration de puissance, il s’agit du plus grand navire militaire du monde. Et le plus cher. Explications.

13 milliards de dollars

Le porte-avions USS Gerald Ford affole les compteurs. D’une longueur de 335 mètres, soit 70 de plus que le Charles-de-Gaulle, il pèse 100 000 tonnes et peut atteindre une vitesse avoisinant les 50 km/h. Le bâtiment à propulsion nucléaire avait été inauguré en 2017 par le président de l’époque Donald Trump, avec un retard de livraison de deux ans. Sa construction avait commencé en 2009 et son coût total est de 13 milliards de dollars. L’USS Gerald Ford peut accueillir 75 avions et hélicoptères.© Thierry Creux / Archives Ouest France

L’USS Gerald Ford est déployé pour « démontrer ses capacités létales sans égales dans tous les domaines », assurait en octobre 2022 l’amiral Daryl Caudle, commandant des Forces navales américaines.

Comme nous l’avions analysé, après nous avoir bercés de l’image d’un peuple d’Israël attaqué par la belliciste Palestine, les chaînes en continu vont couvrir de leurs lamentations les cris d’agonie de la population de Gaza sous protection du feu nucléaire des Etats-Unis. Cette double plainte devenu appel à la haine comme le souhaite l’impérialisme est une horreur. Qui est le démocrate Biden et quelle est sa politique?

Biden reprend la construction du “mur de Trump” (France 24)


Un soldat de la Garde nationale de l’Oklahoma surveille la frontière le long du Rio Grande près d’El Paso, au Texas, le 16 août 2023.© Oklahoma National Guard

Joe Biden, accusé par la droite de laxisme face aux arrivées de migrants, a assuré, jeudi 5 octobre, qu’il allait poursuivre la construction d’un mur avec le Mexique, une mesure phare de son prédécesseur Donald Trump. C’est un vrai virage politique, présenté comme forcé, de la part du président américain, qui reste opposé aux murs.

Donald Trump boit du petit-lait : le démocrate Joe Biden, accusé par la droite républicaine de laxisme face aux arrivées de migrants, a annoncé, jeudi 5 octobre, qu’il allait reprendre la construction d’un mur avec le Mexique, en dépit de ses promesses électorales de 2020. Cette annonce montre que j’avais raison quand j’ai construit 900 km […] d’un mur frontalier tout beau, tout neuf, s’est félicité le bouillant favori de la droite pour la prochaine présidentielle américaine de 2024.

Des représentants de l’administration Biden ont déclaré que la démarche ne s’écartait pas de la promesse du président démocrate, des fonds alloués par l’administration Trump en 2019 devant être utilisés maintenant.

Reprise des expulsions vers le Venezuela

Le même jour, la Maison-Blanche a annoncé la reprise de vols directs d’expulsion vers le Venezuela pour les immigrés en situation irrégulière, interrompus depuis des années. Les Vénézuéliens sont l’une des nationalités les plus représentées parmi les migrants qui arrivent régulièrement à la frontière sud des États-Unis ; les douanes américaines ont intercepté à près de 200 000 reprises des ressortissants vénézuéliens à la frontière en un peu moins d’un an, entre début octobre 2022 et fin août 2023.

Mais ce qu’est Biden, Trump et tous les présidents qui se succèdent pour appliquer la même politique, c’est Cuba qui l’exprime dans son horreur extrême… et dit dans le même temps l’impuissance de l’impérialisme, cette rage avide qui n’est qu’autodestruction.

CUBA REFUSE LA HAINE ET RÉCLAME LA JUSTICE

Si une phrase devait résumer Cuba, ce serait-celle de José Martí qui a fait de son île l’expression la plus haute de la conscience latino américaine face au terrible voisin que sont les Etats-Unis :

Marseille 8 octobre, comme depuis trois ans …

“Ni le livre européen, ni le livre yankee, ne donnaient la clé de l’énigme hispano-américaine. On essaya la haine, et les pays ne cessaient de déchoir au fil des ans. Las de la haine, on en arriva, comme sans le savoir, à essayer l’amour”.

Venez donc en parler avec le cercle des enfants de Cuba : le jeudi 12 à la Brasserie des chartreux, 87 avenue des Chartreux 13004 à partir de 18 heures.

Le jeudi 19 à la maison des associations, 93 la Canebière à Marseille, réunion de rentrée et de programmation de 18 heures à 20 Heures.

PALESTINE : Communiqué du Ministère des affaires étrangères de la République de Cuba

La République de Cuba est gravement préoccupée par l’escalade de la violence entre Israël et la Palestine, conséquence de 75 ans de violation permanente des droits inaliénables du peuple palestinien et de la politique agressive et expansionniste israélienne. Cuba appelle à un règlement global, juste et durable du conflit israélo-palestinien, fondé sur la création de deux États, permettant au peuple palestinien d’exercer son droit à l’autodétermination et à disposer d’un État indépendant et souverain à l’intérieur des frontières d’avant 1967, avec Jérusalem Est comme capitale.

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit remplir son mandat et mettre fin à l’impunité d’Israël, puissance occupante, dont les États-Unis ont toujours été complices, en entravant de manière répétée l’action de l’organe, en sapant la paix, la sécurité et la stabilité en le Moyen-Orient. Cuba appelle à la paix et à la recherche d’une solution par la voie de la négociation pour éviter une escalade supplémentaire d’un conflit qui a déjà coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes.(Cubaminrex)

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