Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La CIA, Les coups d’Etat et les médias people …Le cas Evo Morales et au-delà…

Pour renverser Evo Morales, la CIA a utilisé le renseignement argentin contre les pays de l’ALBA, édifiant…
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que la CIA non seulement intervient mais qu’elle coordonne tous les services des pays vassaux, souvent des dictatures néo-libérales opprimant leur propres peuples. Ils sont chargés entre autres de fabriquer des informations qui vont servir à inonder lesmédias pour préparer les coups d’Etat. Le tout en utilisant l’impunité diplomatique ce qui peut aller jusqu’à accueillir les conspirateurs, les organiser. Il serait également intéressant pour les Français moyens, si convaincus du rôle émancipateur de leur pays que les ambassades des pays occidentaux sont également sollicités même s’il y a eu des cas de résistance française, portugaise aussitôt sanctionnés sur demande des USA (1), et comment la presse occidentale dans sa quasi-totalité relaie les fake-news complètement fabriqués par la CIA comme on l’a vu pour la Bolivie.Ici il s’agit de ce que l’on découvre sur le gouvernement argentin de l’époque Macri, avant que le gouvernement plus progressiste actuel ne lui succède.Ce qui apparait y compris à travers les dernières élections péruviennes et la révolte colombienne c’est le refus des peuples latinos de subir ce bourrage de crâne qui est le quotidien du citoyen français y compris ceux qui se croient communistes et sont capables de relayer par exemple les fake-news sur les Oïghours pour complaire au consensus journalistique français.tout ce qu’on peut réclamer de leur part c’est qu’il reconnaissent leur ignorance du sujet au lieu de prétendre tout savoir, écoeurant… (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

La station de la CIA à La Paz a chargé le chef de l’Agence fédérale argentine de renseignement (AFI) en Bolivie, José Sanchez, de participer à la collecte d’informations sur Evo Morales et ses administrations; et tous les fonctionnaires cubains, vénézuéliens et nicaraguayens résidant en Bolivie, y compris les diplomates, a révélé mercredi dernier le portail Behind Back Doors

kaosenlared.net // Vendredi 9 juillet 2021 | 10:59

(Par Conrado Ugarte) Selon le portail numérique, Behind Back Doors, à travers sa note « Derrière le coup d’Etat: l’Agence argentine de renseignement (AFI) en Bolivie », il précise que pour se conformer à ce qui précède, « José Sánchez a non seulement utilisé ses agents dans le pays, mais a également sollicité le soutien de représentants au Brésil, en Colombie et au Pérou ».

Behind Back Doors, qui a par le passé fourni de précieuses données sur le financement des États-Unis au «coup d’État doux » manqué d’avril à juillet 2018 au Nicaragua, et qui, en juin 2019, a déjà avancé les détails de la préparation du coup d’État à Evo, apporte sur les exigences d’information que la station de la CIA a ordonné à l’AFI de faire avancer :

* Le profilage psychologique des principaux dirigeants du gouvernement bolivien, en particulier des ministres les plus influents. Cela inclut Juan Ramon Quintana et Diego Pari.

Collecte de tous renseignements qui pourraient relier les représentants du gouvernement bolivien au trafic de drogue.

Collecte de tous renseignements sur les affaires privées des fonctionnaires du gouvernement bolivien qui peuvent être liés à la corruption.

L’identification des citoyens cubains, vénézuéliens et nicaraguayens travaillant en Bolivie.

L’identification des diplomates de ces pays travaillant en Bolivie.

Ces informations seraient utilisées par les services spéciaux américains pour mener des campagnes médiatiques contre Evo Morales, avant et après l’élection, dans le cadre des efforts visant à éviter sa réélection.

Jose Sanchez, prévient le portail, a maintenu des liens étroits avec les responsables de l’ambassade des États-Unis, qui allaient au-delà de leurs fonctions de diplomate. Il s’agissait notamment de Rolf Olson et Annette Dorothy Blakeslee, tous deux officiers de la station de la CIA à La Paz.

Annette Dorothy Blakeslee était également au Nicaragua en tant que médecin de l’USAID à l’ambassade des États-Unis à Managua. Ce qui est drôle ici, c’est que c’est l’une des couvertures diplomatiques utilisées par la CIA dans ses opérations secrètes.

M. Sanchez, poursuit Behind Back Doors, bien qu’ayant une couverture diplomatique, servait en fait de liaison avec les services secrets des différents pays concernés. Il était en charge de deux stations de l’AFI en Bolivie: l’une à La Paz et l’autre au consulat de Santa Cruz. Ce dernier a été utilisé pour distribuer des fonds pour l’opposition dans cette ville, et qui à son tour, ont été fournis par l’ambassade des États-Unis et par l’USAID.

Washington Post: « L’OEA a contribué à saper, pas restaurer, la démocratie en Bolivie »

En ce sens, l’une des triangulations de l’argent du financement du coup d’État via les États-Unis a eu l’Argentine comme épicentre. Plus précisément, la province septentrionale de Jujuy gouvernée par Gerardo Morales. En septembre 2019, Ivanka Trump (fille du président américain Donald Trump) a effectué une visite éclair dans la province où elle a rencontré Fernando Camacho.

Même s’il devait terminer sa mission le 2 décembre, Sanchez a été mystérieusement relevé de ses fonctions seulement deux mois avant le coup d’État contre Evo, ainsi se termine la note de Behind Back Doors.

Traduit de l’anglais par: Toni Gramsci pour Redcom

(1) Dans le livre que j’ai écris avec Viktor Dedaj : Cuba est une île, un des chapitres est consacré à l’enquête que j’avais pu faire sur l’implication des divers ambassadeurs dans la tentative de destabilisation cubaine. Les ambassadeurs qui m’ont informée ont tous été sanctionnés y compris celui de France sur protestation des USA. En revanche j’avais découvert jusqu’où allait l’ambassadeur de Grande Bretagne et son épouse en matière de provocation contre Cuba.

Notez qu’à la meme époque non seulement Robert Ménard mais aussi Laurent Fabius menait l’assaut contre Cuba avec les arguments sollicités de cette manière. C’est à la même époque que le journal l’Humanité soutenait l’opération de Robert Ménard et Publicis authéâtre des Champs Elysées.. Voici d’ailleurs le compte-rendue de cette aimable soirée par un journaliste dans l’Humanité en 2003, tel que nous l’avons publié dans ce blog : Souvenez-vous: dans l’Humanité du 1 octobre 2003 | Histoire et société (histoireetsociete.com)

A la tête de la plupart des acteurs et médiacrates ordinaires Ariane Ascaride et Robert Gudiguian criaient aux Champs Elysées “Cuba si Fidel No” Quand j’ai tenté de les prévenir sur la nature de l’opération Ariane Ascaride m’a traitée de “stalinienne” en me disant qu’il fallait en finir avec les gens comme moi!

Ce sont les mêmesqui certes n’osent plus aller jusque là pour Cuba mais apportent les bémols de circonstance en ce qui concerne le Venezuela et même la Bolivie… sans parler de la honte actuelle sur la contribution de ce parisianisme à la campagne contre la Chine. Les articles dans l’humanité et pire peut-être Jusqu’à quand allons nous supporter d’entendre jusqu’au plus haut niveau du parti, je pense à la dernière intervention de Yann Brossat contradisant de fait lespropos du secrétaire national du PCF sur la Chine etle PCC… sur les Oighours et relayant les fake-news d’une Clémentine Autain et d’un Raphaël Glucksmann sans la moindre preuve.. je n’ai rien contre yann Brossat et l’ensemble de son interview me parait correct, mais je pense qu’il devrait éviter de pontifier sur des sujets dont il ignore tout. Il devrait également se rendre compte que beaucoup de peuples du tiers-monde et d'”immigrés” en France sont beaucoup mieux renseignés sur ce dont il parle sans savoir en matière de geopolitique et qu’il ne s’est pas trouvé de pays musulmans pour cautionner la campagne anti-chinoise dont il se fait le relais.

Je dois dire que je memoque totalement de toutes les censures dont je peux être victime, je n’ai aucune illusion là-dessus, mais je pense que ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent doivent arrêter de contribuer aux campagnes de la CIA et a fortiori non seulement la gauche mais les communistes. Cela suffit il y a des limites et que l’on ne me dise pas que les questions internationales sont secondaires quand elles conditionnent la paix et le sort de tant de gens…

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1 Commentaire

  • joclaude
    joclaude

    Fakes NEWS : Il faudra veiller de plus en plus à ce qu’elles ne se propagent pas jusque dans les rangs Révolutionnaires et Progressistes ! D’autant qu’ils devraient savoir que ces fausses nouvelles viennent toujours du côté des gérants du capitalisme qui se prennent la tête sur les meilleures solutions de propagande pour les aider à se perdurer dans leurs médias menteurs et voleurs de consciences ! Donc, si ce n’est pas possible de les vérifier mieux vaudrait se taire que prendre le parti d’en découdre à l’unisson avec l’ennemi de classe gorgé de fric ! Ce que je crois des complots de le CIA, qu’il ne faut pas oublier que les Gouvernements Progressistes arrivant au pouvoir, trouvent sous leurs pieds entièrement police et armée formées au modèle des armées prétoriennes par les Etats-Unis ! Et bien sûr très réceptives aux manoeuvres diaboliques de coups d’Etat ou de complots subversifs si le Peuple n’y prend pas garde ? Il vaudrait mieux si ils le peuvent que les nouveaux dirigeants Souverainistes y prennent garde en plus des appels au Peuple à défendre leur démocratie ! S’inspirer des leçons de l’ex-Président Hugo Chavez au Venezuela à s’occuper rapidement de la prise en mains de forces armées au service du Peuple seraient assurer la tranquillité des lendemains d’une Révolution !

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