Peut-être que le principal danger idéologique auquel nous sommes confrontés, nous Français, est de ne voir que le marasme dans lequel l’UE et la France macronisée s’enlise, incapable de “vaincre” mais incapable de stopper la machine à détruire qui est son mode de fonctionnement consensuel, n’admettant pas la moindre contradiction de fond. Si l’on reste le nez sur le guidon de nos débats politiciens on ne mesure pas ce qui est beaucoup plus important : le monde qui est en train de naitre et qui suscite des résistances sur lesquelles nous reviendrons, mais aussi l’apparition de questionnements, là l’insistance est mise sur la recherche et pas l’imposition d’une “doxa”, il y a là une alternative aux multiples dimensions dont on mesure mal le caractère totalement innovant et dans laquelle l’Europe, la France auraient toute leur place. Nous voudrions dans Histoire et Société ne pas nous contenter de dénoncer, ni nous laisser enfermer dans les apories idéologiques politiciennes françaises, mais faire mesurer ce qui nait comme dans ce forum chinois orienté vers l’Asie pacifique qui prétend créer une alternative aux “coalitions” bellicistes autodestructrices de l’empire en crise. Ce qui doit être souligné c’est le rôle moteur des forces productives, scientifiques et humaines (plus que jamais) dans ce mouvement géopolitique planétaire et régional, autant que national et local et insistons là-dessus le rôle des questions multiples posées sous diverses approches, la construction de l’universel en partant de cette ouverture. Si nous continuons à penser que cette démarche innovatrice a plus que jamais besoin du marxisme-léninisme (le léninisme insistant sur le rôle de l’organisation et de la formation idéologique), il est tout aussi évident que là aussi on ne peut en rester à l’expérience européenne, occidentale entrée avec l’eurocommunisme dans une crise comparable à celle de Bernstein et Kautsky sur les illusions du réformisme et de la classe moyenne, illusions dénoncées par Rosa Luxembourg et Lénine, mises en pièce par la guerre “mondiale”… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Le Forum de Boao cherche des réponses face aux défis mondiauxPar Liu Caiyu, Xia Wenxin et Zhao Juecheng à BoaoPublié : 27 mars 2024 22 :43 
Cette photo prise le 25 mars 2024 montre le centre de conférence international du Forum de Boao pour l’Asie (BFA) à Boao, dans la province de Hainan, dans le sud de la Chine, prêt pour le forum. Crédit photo : cnsphoto
Le Forum de Boao pour l’Asie (BFA) a déclenché une vague de frénésie diplomatique qui rassemble des dirigeants de toute l’Asie et d’ailleurs pour discuter des questions économiques et géopolitiques et chercher des réponses auxquelles la région est confrontée.
Placée sous le thème « L’Asie et le monde : défis communs, responsabilités partagées », la conférence annuelle de la BFA appelle les pays du monde entier à relever ensemble les défis mondiaux et à assumer ensemble la responsabilité de promouvoir la paix et la prospérité lors des réunions de quatre jours.
Le BFA lui-même verra également la présence du président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev, du président de Nauru David W.R. Adeang, du Premier ministre sri-lankais Dinesh Gunawardena, du Premier ministre du Commonwealth de la Dominique Roosevelt Skerrit et de l’ancien Premier ministre cambodgien Samdech Techo Hun Sen, du directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle Daren Tang et du secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) Mathias Cormann, selon l’organisateur du forum.
Zhao Leji, président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale, a rencontré mercredi des représentants du conseil d’administration, de certains comités consultatifs et des entreprises partenaires stratégiques du Forum de Boao.
Selon M. Zhao, le thème de la réunion annuelle de cette année a répondu aux préoccupations communes de la communauté internationale. Dans le monde d’aujourd’hui, où s’entremêlent de multiples défis et crises, le consensus, la solidarité et la coopération sont d’autant plus nécessaires. Avec son nouveau développement, la Chine offrira davantage de nouvelles opportunités au monde, a déclaré M. Zhao.
Danilo Türk, ancien président de la Slovénie, a déclaré mercredi au Global Times que le BFA est une plate-forme vitale pour que diverses perspectives convergent et tracent la voie à suivre, l’action diplomatique jouant un rôle crucial dans la résolution des défis mondiaux urgents.
« Ces questions ne peuvent pas être résolues à court terme, mais au moins elles sont abordées au Forum de Boao, ce qui est un bon point de départ, surtout si l’on considère l’importance de la Chine en tant qu’acteur clé dans les relations internationales », a déclaré M. Turk au Global Times mercredi.
Des opportunités telles que le BFA sont cruciales pour les engagements diplomatiques avec les dirigeants politiques afin de discuter de questions fondamentales telles que le développement, la sécurité et la stabilité qui ont un impact non seulement sur la région, mais aussi sur le monde entier. La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l’importance de renouer des liens par le biais de réunions en personne pour rétablir le dialogue et la collaboration, a déclaré mercredi Gilles Carbonnier, vice-président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), au Global Times.
Les journalistes du Global Times ont observé qu’au début des tables rondes du forum mardi, des délégués de diverses régions d’Asie et d’ailleurs ont afflué dans les salles de conférence très tôt le matin, désireux de participer aux discussions. Chaque panel était plein à craquer, et il y avait toujours des files de personnes qui attendaient pour se joindre à nous et écouter.
Turk a mentionné que dans le monde occidental d’aujourd’hui, il existe une mentalité et un discours nuisibles qui nuisent aux relations régionales. « Ce discours implique l’utilisation de sanctions et de contre-mesures comme s’il s’agissait de solutions à des problèmes [existants]. Il est bien connu que les sanctions n’atteignent pas les résultats escomptés, mais qu’elles ont plutôt des conséquences négatives», a déclaré M. Turk.
Turk a mentionné que l’accent est mis sur les valeurs et la supériorité morale en Occident, ce qui peut conduire à un sentiment de compétition basé sur des valeurs, où un groupe se croit supérieur aux autres en raison de ses valeurs.
En outre, les tensions géopolitiques ont influencé les investissements des entreprises à travers le monde. « Le monde d’aujourd’hui est plus influencé par la géopolitique que jamais auparavant, et l’influence géopolitique affectera le flux d’investissements directs étrangers », a déclaré Charles Dallara de Partners Group lors d’une table ronde.
« Nous sommes impatients de chercher à obtenir des informations sur l’impact des facteurs géopolitiques sur notre cabinet de conseil », a déclaré un représentant de KPMG International Limited au Global Times.
Face à une situation géopolitique mondiale de plus en plus complexe et tendue, la Chine a activement joué un rôle constructif et s’est engagée à maintenir la paix, la stabilité et le développement mondiaux et régionaux, a déclaré Xu Bu, président de l’Institut du développement mondial et de la sécurité de l’Université du Jiangsu, qui a participé à la table ronde sur les perspectives géopolitiques mondiales au Forum de Boao. a déclaré au Global Times.
Il a noté que l’une des principales raisons de la complexité des situations géopolitiques est que l’unilatéralisme et le protectionnisme sont toujours répandus dans l’arène géopolitique mondiale. Certains pays se sont constamment engagés dans des sanctions et une juridiction au bras long, ainsi que dans la construction de « petites cours, de hautes clôtures », ce qui sape les intérêts d’autres pays, a-t-il déclaré.
Soulignant le rôle de la Chine en tant qu’acteur constructif dans les affaires mondiales, M. Turk a salué les initiatives de la Chine en matière de sécurité et de développement à l’échelle mondiale en tant qu’éléments clés de sa politique étrangère. Il a félicité la Chine pour ses efforts de médiation dans la coopération entre l’Arabie saoudite et l’Iran, une contribution cruciale à la paix mondiale. Il a également souligné le potentiel de la Chine à aider à résoudre des conflits tels que le conflit russo-ukrainien en proposant une conférence de paix au Moyen-Orient.
Plus précisément, M. Xu a noté que la Chine promouvait activement la construction d’une communauté mondiale de destin partagé, un concept qui prône la sécurité universelle et la prospérité commune. La Chine est fermement convaincue que ce n’est qu’en réalisant une sécurité commune, globale, coopérative et durable et en s’opposant résolument à l’idée que la sécurité d’un pays doit être fondée sur l’insécurité des autres que le monde pourra avoir un avenir meilleur.
M. Turk a également déclaré que la croissance économique de la Chine était un stabilisateur de la paix en Asie et dans le monde.
Il a déclaré que le développement de haute qualité de la Chine continue de progresser, en particulier dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la numérisation, et que cela pourrait profiter au monde dans son ensemble. Le succès de la Chine dans le développement de l’intelligence artificielle pourrait conduire à la création d’un cadre réglementaire mondial, le pays jouant un rôle clé dans l’élaboration des réglementations internationales pour une intelligence artificielle responsable, a noté M. Turk.
Carbonnier a déclaré au Global Times que l’importance cruciale de la Chine en tant que deuxième plus grande économie du monde ne peut être surestimée pour la paix mondiale. La Chine est en plein essor depuis de nombreuses années, et la région a connu un développement significatif et est maintenant considérée comme une puissance iEn termes de développement économique, de science, de technologie et de diplomatie, a-t-il déclaré.
Alexeï Overtchouk, vice-Premier ministre de la Fédération de Russie, qui a prononcé une allocution lors de la table ronde « L’essor des pays du Sud », a également souligné l’unité des pays du Sud pour relever les défis face à la tendance à l’antimondialisation, avec un commerce fragmenté, une économie mondiale fragmentée et des marchés financiers fragmentés.
M. Overchuk a noté que, lorsqu’il s’agit des questions fragmentées actuelles, cela nous oblige à renforcer la coopération et les liens avec les pays voisins, à améliorer les relations économiques et commerciales et la coopération avec les pays voisins. Au cours de la dernière décennie, nous avons vu des efforts dans cette direction. L’établissement d’alliances économiques est un effort et un mécanisme très importants, tels que le mécanisme des BRICS, a-t-il déclaré.
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Xuan
Il faut relever la main tendue de Xi Jinping aux industriels des Etats Unis :
“La conclusion de la conférence annuelle du BFA a également clôturé la semaine éclair de diplomatie économique du printemps en Chine, avec notamment la rencontre du président chinois Xi Jinping avec des représentants des milieux d’affaires, stratégiques et universitaires américains.”
Et ceci au moment même où Les États-Unis demandent à leurs alliés d’empêcher les entreprises nationales d’assurer la maintenance de certains équipements de fabrication de semi-conducteurs destinés à des clients chinois.
“Nous travaillons avec nos alliés pour déterminer ce qu’il est important de réparer et ce qu’il n’est pas important de réparer”, a déclaré Alan Estevez, responsable des contrôles à l’exportation.
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/les-etats-unis-demandent-a-leurs-allies-d-empecher-les-entreprises-de-fournir-a-la-chine-des-outils-de-fabrication-de-puces-essentiels-a10a6c2e928ae3de4b725b7b6fa486f2
L’administration Biden a annoncé des restrictions sur les livraisons d’outils de fabrication de puces fabriqués aux États-Unis aux usines chinoises de semi-conducteurs de pointe en 2022, et a convaincu les principaux producteurs d’équipements de fabrication de puces, le Japon et les Pays-Bas, de suivre son exemple, bien que les règles néerlandaises et japonaises ne prévoient pas de telles restrictions.
La Chine Populaire s’appuie sur l’analyse des intérêts matériels des capitalistes, qui entrent en conflit avec une clique protectionniste et belliciste au pouvoir aux USA et dans plusieurs pays impérialistes.
Les prochaines élections aux USA ne modifieront pas leur politique commerciale envers la Chine, et les contradictions au cœur de l’hégémonie US ne peuvent que s’aiguiser.
On comprend facilement le rapport entre l’hégémonisme US et l’émergence d’un monde multipolaire : les deux sont liés et opposés à la fois. D’une part c’est l’hégémonisme qui a lui-même créé l’émergence en délocalisant son industrie, et d’autre part il s’oppose avec la dernière énergie à sa création en essayant de couper les liens qui l’enserrent, mais sans lesquels sa monnaie perd son universalité.
On comprend, mais déjà le Descartes qui sommeille en nous se hérisse. Si sa doctrine admet deux réalités, elles sont indépendantes. Or il n’y a aucune indépendance, même en se barricadant derrière ses frontières ou des lois protectionnistes.
Et ceci ne vaut pas seulement pour les USA, il en est de même dans les anciens empires coloniaux comme notre pays, parce que si on y réfléchit, la bataille autour des véhicules électriques pose aussi des problèmes chez nous. Que signifie taxer des véhicules venant de l’étranger, sinon que ceux fabriqués en France ne se vendront pas ailleurs ?
De surcroît, on peut répéter à propos du rapport entre les USA et les pays du second monde ce qui se disait autrefois pour De Gaulle : les français sont dans la merde jusqu’au cou, mais comme je suis plus grand que vous je n’en ai que jusqu’aux genoux.
Il y a là comme un problème à trois corps : tant que deux masses subissent l’attraction universelle (mais pas trop près de la vitesse de la lumière quand même), les découvertes de Newton suffisent à comprendre le « mouvement des corps en orbite », mais si un troisième corps entre dans la danse, il est difficile de prédire sa course ni son effet sur les autres.
Dans tous les cas les contradictions de classe dans notre pays, comme en Europe, ne couleront pas des jours tranquilles.
Ci-dessous le compte-rendu du Forum de Boao sur Global Times.
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La diplomatie économique éclair de la Chine renforce la confiance dans la croissance mondiale
ParWang Cong et Xiong Xinyi à Boao
Publié : 29 mars 2024 22:20 Mise à jour : 29 mars 2024 23:17
https://www.globaltimes.cn/page/202403/1309795.shtml
Les participants assistent à la conférence de presse de clôture de la conférence annuelle 2024 du Forum de Boao pour l’Asie (BFA) à Boao, dans la province de Hainan (sud de la Chine), le 29 mars 2024. Le BFA s’est conclu ce jour-là, avec une série de consensus atteints. Photo : VCG
La conférence annuelle du Forum de Boao pour l’Asie (BFA) s’est achevée vendredi à Boao, dans la province de Hainan (sud de la Chine), où des responsables gouvernementaux, des chefs d’entreprise et des universitaires d’Asie et du monde entier ont appelé à la coopération et à l’ouverture pour relever les défis régionaux et mondiaux, tout en rejetant les protectionnisme et jeux géopolitiques.
La conclusion de la conférence annuelle du BFA a également clôturé la semaine éclair de diplomatie économique du printemps en Chine, avec notamment la rencontre du président chinois Xi Jinping avec des représentants des milieux d’affaires, stratégiques et universitaires américains. A travers les réunions de haut niveau, le BFA et le China Development Forum (CDF), la Chine a envoyé un signal sans équivoque de confiance dans son développement et d’ouverture à la coopération régionale et mondiale, ont indiqué les participants.
Le rôle de leadership essentiel de la Chine dans la promotion de la paix et du développement régionaux et mondiaux a également été mis en évidence lors des forums consécutifs, alors que les dirigeants étrangers, les dirigeants d’entreprises et les universitaires ont salué son développement économique continu et son engagement en faveur d’une ouverture de haut niveau.
Une diplomatie économique éclair
Après plus de 40 tables rondes réunissant des participants de plus de 60 pays et régions au cours des quatre derniers jours, la conférence annuelle du BFA s’est achevée vendredi après-midi. Sous le thème « L’Asie et le monde : défis communs, responsabilités partagées », un large éventail de sujets a été abordé, notamment les perspectives économiques de la Chine, l’intégration économique de l’Asie et la situation géo-économique mondiale.
“La Conférence annuelle a abouti à des résultats importants et positifs, a fait retentir un clairon appelant à ‘la solidarité et à la coopération pour un développement commun’ en tant que représentant de l’Asie, et est parvenue à une série de consensus importants”, a déclaré Li Baodong, secrétaire général du BFA, lors d’une conférence de presse. conférence vendredi après-midi, notant qu’il existe une compréhension plus claire des défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui et une reconnaissance de la nécessité d’unité et de coopération. Il existe également un consensus sur le fait que la Chine est le pilier du développement durable de l’économie mondiale dans l’ère post-pandémique et qu’elle continuera d’être le plus grand contributeur à la croissance économique mondiale, a déclaré M. Li.
La conclusion réussie de la conférence annuelle du BFA a également marqué la fin d’une période de diplomatie économique chargée en Chine au cours de la semaine dernière, peu après les deux sessions, au cours de laquelle le pays a fixé une série d’objectifs de développement social et économique et d’autres objectifs politiques, notamment en continuant à poursuivre un développement de haute qualité et une ouverture de haut niveau.
Ce tourbillon de diplomatie économique a commencé avec la réunion annuelle du CDF à Pékin, qui a débuté dimanche et s’est terminée lundi. Juste un jour après la conclusion du CDF, la conférence annuelle du BFA a débuté à Hainan. Tout au long de la semaine, les responsables chinois ont tenu plusieurs réunions consécutives avec des dirigeants étrangers, PDG et universitaires mondiaux.
Mercredi, le président Xi a rencontré des représentants des milieux d’affaires, stratégiques et universitaires américains, notamment Evan Greenberg, président du Comité national sur les relations américano-chinoises, Cristiano Amon, président-directeur général de Qualcomm, et Graham Allison, doyen fondateur de l’université de Harvard. École de gouvernement John F. Kennedy, à Pékin.
Au cours de la réunion, Xi a déclaré que l’économie chinoise était saine et durable. Il a noté que la Chine est arrivée là où elle est aujourd’hui après avoir surmonté toutes sortes de difficultés et de défis. La Chine ne s’est pas effondrée comme le prédit la « théorie de l’effondrement de la Chine », et elle n’atteindra pas non plus son apogée comme le prédit la « théorie du pic chinois ».
La Chine planifie et met en œuvre une série de mesures majeures pour approfondir globalement la réforme et promouvoir progressivement un environnement commercial de classe mondiale, axé sur le marché et fondé sur le droit. Cela créera un espace de développement plus large pour les entreprises américaines et étrangères, a déclaré M. Xi.
À Pékin, M. Xi a également rencontré plusieurs dirigeants mondiaux en visite, dont le Premier ministre des Pays-Bas Mark Rutte, le président nauruan David Adeang et le Premier ministre du Commonwealth de la Dominique Roosevelt Skerrit, mettant l’accent sur la coopération gagnant-gagnant. Lors de sa rencontre avec Rutte, Xi a souligné que la mondialisation économique pourrait rencontrer des vents contraires, mais que la tendance historique ne changerait pas. Il n’y a pas d’issue au « découplage et à la rupture de la chaîne », et l’ouverture et la coopération sont les seules options.
La confiance de la Chine dans ses perspectives économiques et son engagement en faveur de l’approfondissement des réformes et de l’ouverture ont été clairement mis en évidence lors du CDF, du BFA et d’autres réunions, notamment le Sommet Investir en Chine 2024 à Pékin mardi.
S’exprimant dimanche à l’ouverture du CDF, le Premier ministre chinois Li Qiang a déclaré que l’économie chinoise jouissait d’une forte résilience, d’un vaste potentiel et d’une vitalité suffisante, et qu’une Chine de plus en plus ouverte apporterait davantage d’opportunités au monde. Lors de la séance plénière d’ouverture du BFA jeudi, Zhao Leji, président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale, l’organe législatif suprême de Chine, a déclaré que grâce à un développement de haute qualité, la modernisation chinoise injecterait une forte impulsion à l’économie mondiale.
Commentant la conférence annuelle du BFA lors d’un point de presse régulier vendredi, Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a réitéré qu’en tant que membre important de la famille asiatique, la Chine fera progresser sans relâche une ouverture de haut niveau et poursuivra des efforts de haut niveau. développement de qualité grâce à de nouvelles forces productives de qualité et promouvoir de manière proactive la coopération régionale.
Renforcer la confiance mondiale
Un message aussi clair de confiance et d’ouverture de la part des dirigeants chinois a également renforcé la confiance des dirigeants étrangers, des dirigeants d’entreprise et des universitaires dans le développement continu de la Chine et dans son rôle essentiel pour aider la région et le monde à traverser une période tumultueuse, ont indiqué des experts.
Wang Yiwei, professeur à l’École des relations internationales de l’Université Renmin de Chine, qui a suivi à la fois le CDF à Pékin et le BFA à Boao, a déclaré qu’au CDF, la Chine avait offert aux chefs d’entreprise mondiaux une image claire de ses priorités politiques fixées à l’époque. Au cours des deux sessions et lors du BFA, la confiance de la Chine s’est répercutée dans toute l’Asie.
« Avec des mesures spécifiques et concrètes, les notes d’orientation ont été très convaincantes. Et la confiance de la Chine était pleinement visible au CDF », a déclaré Wang au Global Times. “Et la conférence annuelle du BFA a essentiellement traduit la confiance de la Chine en confiance de l’Asie.”
A Boao, de nombreux participants ont également exprimé leur confiance dans les perspectives économiques de la Chine et ont salué ses contributions à la paix et au développement en Asie et dans le monde.
S’exprimant lors de la séance plénière d’ouverture jeudi matin, Skerrit, le Premier ministre dominicain, a déclaré que le développement économique miraculeux de la Chine avait créé d’énormes opportunités pour le monde et que les efforts de la Chine pour promouvoir la coopération mondiale avaient grandement contribué à l’humanité. “La Chine a créé un miracle de développement qui a étonné le monde. Et en même temps, la Chine a apporté de grandes contributions à la cause du développement mondial”, a-t-il déclaré.
Les chefs d’entreprise régionaux et mondiaux ont également salué les mesures concrètes prises par la Chine pour ouvrir davantage son marché aux entreprises étrangères.
Dino Otranto, PDG du géant australien du minerai de fer Fortescue Metals Group, a déclaré au Global Times en marge de la conférence annuelle du BFA que l’entreprise est encouragée par ce qu’elle voit sur le terrain, alors que l’écosystème commence à s’ouvrir au-dessus de des partenariats solides déjà consolidés.
Otrante a également exprimé son opposition au soi-disant découplage économique et a appelé toutes les parties à se recentrer sur la stabilité et à ne pas trop se laisser entraîner par les tensions géopolitiques actuelles. “Si vous excluez la Chine, les États-Unis ou quoi que ce soit de ce secteur, les deux échoueront”, a déclaré Otrante.
Au BFA, même si beaucoup ont salué les contributions de la Chine au développement régional et mondial, certains ont également critiqué les États-Unis pour leur évolution vers le protectionnisme et la démondialisation.
Lors d’une table ronde à la conférence annuelle du BFA, l’ancien secrétaire américain au Commerce, Carlos Gutierrez, a déclaré que les États-Unis devraient être tenus pour responsables de la situation de démondialisation.
À la suite de la table ronde, Gutierrez a déclaré au Global Times que la Chine était un leader en matière de véhicules électriques et de technologies, et que cela continuerait, et que la Chine a un impact sur le monde parce qu’elle est si grande et si importante.
Le monde serait moins sûr pour tout le monde et moins prospère si les États-Unis et la Chine ne s’unissaient pas en amis. Nous devons mettre la politique de côté, a déclaré Gutierrez.
Michel BEYER
http://www.communcommune.com/2024/04/afrique-sahelienne-et-imperialisme-mali-burkina-faso-niger-conference-de-dominique-pagani.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Ce document est hors sujet, encore que…..Dominique Pagani est en pleine forme et excellent.
83% des habitants du Niger n’ont pas l’électricité. Le Niger est le principal fournisseur d’uranium à la France. Ce n’est pas une erreur….
Peut-être que ce document mériterait de faire l’objet d’un article?