Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Y a-t-il une gare où prendre le billet ?

Où se trouve la gare pour y prendre un billet,

vers le pays que nous aimons ?

On nous dit « Il n’y a pas de billets ! “,

Là où nous vivions tous.

Maman était là jeune,

j’étais assis sur les épaules de Père

.Et on s’en souvient toujours,

Et le temps ne guérit pas tout…

Où trouver le billet faites-le moi savoir,

Au pays où la vie est décente ?

À notre URSS, après tout, dans ce pays,

C’était si paisible pour nous !

Il y avait un sapin pour la nouvelle année,

Le Père Noël était en coton ouate.

Ça a toujours été le mois d’avril de Lénine,

Tout est parti quelque part.

Chaque conte de fées a une fin,

Bonne on le savait tous.

Il y a toujours la bonté et l’honneur dans les contes de fées

.Je gagne tout le temps

.Le mal doit disparaître,

Espoir, croire, attendre

.Nous vivions dans un conte de fées

– nous avons eu de la chance

,Au moins qu’est-ce que tu dis.

Ouais, nous ne sommes pas des enfants,

nous avons besoin d’un billet,

Le retour n’a pas été vendu.

Àu pays qui n’est plus,

Nous vivons comme une gare.

Peut-être qu’ils seront vendus aux enfants,Et les petits-enfants et eux aussi.Laissez-les vivre un conte de fées,Vends-leur un billet Dieu !Irina IsmeykinaL’artiste Tatyan Eryomina, “Les troubles du Nouvel An”.  · Voir l’original  · 

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