Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Interview scandaleuse de l’associé de Zelensky, D. Arahamiya – les rats quittent le navire ?

Dans le cadre de la “célébration’ des dix ans du Maïdan, ce coup d’Etat fomenté par les Etats-Unis et quelques puissances occidentales, comme la France, l’Allemagne, la Pologne et dans lequel le mécontentement contre l’oligarchie en place a été utilisé par des oligarques locaux flanqués de leurs troupes d’extrême-droite, ne cachant pas leur sympathie nazie et qui ont aussitôt commencé le massacre de leurs concitoyens de l’est et du sud qui restaient attachés à la Russie et à l’Union soviétique, d’autres révélations apparaissent. Pas seulement en Russie, mais en Ukraine même. Ici les révélations sur le sabotage des négociations avec la Russie qui ne réclamait que la neutralité de l’Ukraine, la non avancée de l’OTAN parce que les accords de Minsk n’étaient pas respectés. Notez que le faux charnier de Bucha, comme celui de Timisoara a prétendu couvrir ce refus de négocier des fascistes ukrainiens appuyé par le non moins suspect Johnson, le britannique prêt à tous les terrorismes. A lire et diffuser (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/politic/article/395911/

L’Ukraine a payé de centaines de milliers de vies pour complaire au Premier ministre britannique et à ses alliés occidentaux
Par Alexei Peskov

Le chef de la faction présidentielle Serviteur du peuple à la Verkhovna Rada, Davyd Arahamiya, a accordé une interview à la chaîne de télévision ukrainienne 1+1. Une interview qui a littéralement fait l’effet d’une bombe en Ukraine.

Pour commencer, il a confirmé à la journaliste Natalia Moseychuk qu’il n’y aurait pas d’élections l’année prochaine dans le pays. Selon eux, les “camarades occidentaux” recommandent la tenue d’élections, car s’il est question de signer un quelconque accord avec la Russie, il est souhaitable que le gouvernement soit légitime. Il leur a été répondu que ni les soldats au front, ni les millions d’Ukrainiens qui ont quitté le pays ne pourront voter et que, d’une manière générale, de quel type de négociations pouvons-nous parler ?

Mais pour la majorité des Ukrainiens, les élections ne semblent pas être le problème le plus urgent du moment. Mais les hostilités, les millions de réfugiés et les centaines de milliers de morts – le pays aimerait savoir pourquoi il a dû subir tout ça. Et qui est à blâmer. La question était simple : que demandaient les Russes lors des négociations de Minsk, puis d’Istanbul, où la délégation ukrainienne était justement dirigée par Arahamy ? Qu’ont-ils exigé, quels sacrifices demandaient-ils ?

Nous citons directement ses paroles, une traduction de la langue ukrainienne, parlée par quelqu’un qui pense réellement en russe :

“Il faut comprendre qu’ils étaient prêts à faire beaucoup de choses en paroles. En paroles. Mais nous avons compris que chaque partie avait son propre jeu. Et ce jeu dépendait directement des succès et des défaites sur le front. Ils disaient – c’est fini, rentrons à la maison, retournons là où nous étions.

Ici – points un-deux-trois-quatre-cinq… il suffit d’accepter – c’est tout. Et puis, en détail – nous resterons là pendant que vous acceptez tout, nous comprenons comment vous agissez – vous signerez quelque chose et ensuite vous direz que c’est “ganebna” (chose honteuse) et vous ne ferez rien. Ils nous ont constamment rappelé les accords de Minsk, disant vous ne les respectiez pas, bien que vous les ayez signés et ratifiés sans prêter attention à la présence de garanties internationales. En d’autres termes, nous ne pouvons négocier avec vous que lorsque les tanks se trouveront sous le Parlement. Au sens figuré.

L’objectif de la délégation ukrainienne était de faire traîner le processus, et la délégation russe a espéré jusqu’à la dernière minute qu’elle nous pousserait à signer un tel accord. Ils étaient prêts à arrêter les hostilités si nous acceptions la neutralité, comme l’avait fait en son temps la Finlande, et si nous nous engagions à ne pas adhérer à l’OTAN. Il s’agissait là des points essentiels, tout le reste n’étant que cosmétique et assaisonnement politique : dénazification, population russophone, bla, bla, bla….

L’Ukraine n’a pas accepté, tout d’abord parce qu’il aurait fallu modifier la Constitution – notre voie vers l’OTAN est inscrite dans la Constitution. Deuxièmement, les Russes ne nous avaient pas convaincus qu’ils feraient ce qu’ils avaient promis. Cela pourrait se faire s’il y avait des garanties de sécurité. Nous ne pouvions pas signer quelque chose, tout le monde aurait poussé un soupir de soulagement – et ils seraient alors arrivés, mieux préparés. Ils sont arrivés sans être préparés à une telle résistance. Nous aurions pu marcher si nous avions été sûrs à 100 % que cela ne se reproduirait pas.

À notre retour d’Istanbul, Boris Johnson est venu nous dire que nous n’allions rien signer du tout avec eux. Faisons plutôt la guerre”.

En fait, pour les Russes – du moins ceux qui lisent Svobodnaya Pressa – il n’y avait rien de nouveau dans les révélations d’Arahamiya – beaucoup de nos experts en parlaient, et pas plus tard qu’avant-hier, Sergey Pereslegin rappelait comment l’Ukraine bloquait les négociations, alors que la Russie espérait sincèrement résoudre le problème avec peu de sang.

Mais pour l’Ukraine, les paroles du chef de la faction parlementaire présidentielle à la Rada ont fait l’effet d’une douche froide – ils étaient si courageux, si indépendants, mais il s’est avéré qu’ils dansaient sur la mauvaise musique de quelqu’un d’autre.

David Arahamiya (Photo : Keystone Press Agency / Global Look Press)

Nous ne débattrons pas de cette question, mais nous contenterons de citer les commentaires sur les réseaux sociaux :

Micha

Si la condition était le rejet de la connerie déclaratoire préélectorale de Petya [Porochenko] inscrite dans la Constitution et un retour à la Déclaration d’indépendance, et que nous… selon Arahamia… sous la dictée d’un clown britannique… avons refusé… alors…..
C’est le bouquet.

Daria R

Et cela nous a été dit publiquement sur la chaîne 1+1, par une personne qui n’est pas le premier venu mais un homme politique directement impliqué.
Personnellement, j’attends la suite.

Zoryana Kvitko

Pourquoi n’avons-nous pas d’honneur ! C’est effrayant de voir ça.

Alex

Des centaines de milliers de cadavres à cause de ces clowns.

Ekaterina

Comment se fait-il qu’il dénonce ainsi tout le monde ? Qui est la cible de cette révélation ?

Kukkurian Elena

Et il ne se gêne même pas pour en parler ! !!
Et du fait que la demande n’était qu’un statut de non-aligné …
Et que c’est Johnson qui les a obligés à ne rien signer, mais à se battre ….
Et à cause de ces salauds au pouvoir des centaines de milliers d’ukrainiens sont morts.

Dmytro

Arahamiya a avoué, et alors ? En quoi cela affectera-t-il la mobilisation, le déroulement de la guerre, la corruption, le népotisme, le vol ? Tout est comme avant et restera comme avant, mais en pire et en plus effrayant.

Nous ne citons pas, à dessein, les commentaires où prédominent les grossièretés, mais il y en a plus qu’il n’en faut.

Il y a eu trop de révélations ces derniers temps. Ce n’est pas bon pour les autorités de Kiev.

Il ne reste plus aux Ukrainiens qu’à découvrir qui a préparé la provocation à Bucha – et le monde qui s’est formé dans leur tête finira par s’effondrer pour eux.

L’ambassade de Russie a demandé à la Grande-Bretagne de clarifier son rôle dans l’échec des pourparlers sur l’Ukraine

https://vz.ru/news/2023/11/26/1241409.html

Texte : Olga Ivanova

L’ambassade de Russie à Londres a demandé à la Grande-Bretagne de commenter les déclarations du chef de la faction du parti Serviteur du peuple de Vladimir Zelensky, David Arahamiya, selon lesquelles l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a dissuadé Kiev de mettre fin au conflit ukrainien au printemps 2022.

Le communiqué de l’ambassade indique qu’avec la contribution substantielle de la Grande-Bretagne, la voie d’une solution négociée a été manquée. L’ambassade a souligné que cela avait des conséquences tragiques pour l’État, l’économie et la population ukrainiens, a rapporté l’agence de presse RIA Novosti.

@Alex McNaughton/RIA Novosti
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7 Commentaires

  • Martine Garcin
    Martine Garcin

    Retour sur les négociations d’Istanbul au sujet desquelles la Russie demande aujourd’hui des comptes à la Grande-Bretagne, suite aux déclarations du chef de la délégation ukrainienne, ARAHAMY. Ces faits sont connus depuis longtemps, il est étonnant que leur importance éclate seulement maintenant.
    Nous pourrions nous aussi, citoyens français qui finançons cette guerre (en raison notamment de la résolution 390), nous qui avons froid en raison des sanctions américaines sur nos approvisionnements en énergie, nous qui subissons une inflation aux énormes conséquences, nous aussi nous pourrions demander des comptes, non seulement à la Grande-Bretagne qui a fait échouer les négociations d’Istanbul, mais aussi au gouvernement français, aux partis de gauche qui n’ont rien fait pour peser dans ces négociations, alors que tous en connaissaient les enjeux : l’arrêt du conflit.
    Rappel de quelques dates :
    • Le 15 mars 2022, 2 informations sur l’Ukraine sont données par tous les médias français :
     en quelques secondes et 1 phrase, une déclaration, pourtant essentielle, de Zelensky : « … nous avons entendu que nous ne pourrions pas adhérer » (à l’OTAN), sans commentaire des médias.
     de très longues minutes sur cette femme russe portant une pancarte à la télévision russe, contestant l’intervention. “information” reprise en boucle, longuement commentée ;
    Dans l’Humanité du 16 mars 2022, cette déclaration de Z. a fait l’objet d’un petit article en bas de page, 13 lignes sur 1 colonne : « … Nous avons entendu pendant des années que les portes (de l’OTAN) étaient ouvertes, mais nous avons aussi entendu que nous ne pourrions pas adhérer. C’est la vérité et il faut le reconnaître ». Rien de plus. Par contre L’Humanité du 6 octobre 2023 ne manque pas de rendre hommage à « La femme du jour », Marina Ovsiannikova, « devenue célèbre en mars 2022 » pour avoir brandi sa pancarte à la télé russe.

    • 19 juin 2023 : relire 2 articles sur ce site « Histoire et société » et les notes de Danielle BLEITRACH sur la complicité de TOUS les médias et de TOUTES les forces politiques en France :
    – Comment l’accord signé entre la Russie et l’Ukraine a été sabordé par les occidentaux…
    https://histoireetsociete.com/2023/06/19/comment-laccord-signe-entre-la-russie-et-lukraine-a-ete-saborde-par-les-occidentaux/
    – Poutine a fait passer Zelensky non seulement pour un idiot, mais aussi pour un minable tricheur.
    https://histoireetsociete.com/2023/06/19/poutine-a-fait-passer-zelensky-non-seulement-pour-un-idiot-mais-aussi-pour-un-minable-tricheur/

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    • Michel BEYER
      Michel BEYER

      Retour sur les négociations d’Istanbul au sujet desquelles la Russie demande aujourd’hui des comptes à la Grande-Bretagne, suite aux déclarations du chef de la délégation ukrainienne, ARAHAMY. Ces faits sont connus depuis longtemps, il est étonnant que leur importance éclate seulement maintenant.( Martine Garcin).
      Vous avez raison de vous interroger.
      Pourquoi cette confirmation de ce que nous savions déjà revient tout d’un coup? Est-ce que cela annonce l’amorce de négociations?
      Ce qui est certain, c’est que en cas de négociations, cela arrivera bien un jour, l’Ukraine est affaiblie par rapport à mars/avril 2022. La Crimée n’aurait vraisemblablement pas fait partie des accords, mais les 4 oblasts seraient toujours ukrainiens. L’Ukraine devrait aussi demander des comptes à la Grande-Bretagne, sans oublier les USA et les alliés occidentaux. La Russie, par la voix de Vladimir Poutine, se dit favorable à des négociations. Mais elle n’a pas besoin de bousculer les événements.

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    • CROCE
      CROCE

      L’Ukraine ne peut adhérer, ni à la Communauté Européenne, ni à l’ O.T.A.N. pour plusieurs raisons.
      1°) La Constitution Européenne y interdit l’entrée d’un pays en guerre, à plus forte raison lorsque c’est lui l’agresseur ( c’est Victoria Nuland elle-même qui l’avoue, à l’insu de son plein gré ).
      2°) La Russie n’a jamais participé aux négociations de paix, qui n’engageaient que les anglo-saxons, la Pologne, les pays baltes, et l’Ukraine, car elle n’était qu’observatrice des accords de Minsk !
      Ce n’est qu’en 2022 que la Russie a lancé son ” opération spéciale “, car en Ukraine à Kiev ou Odessa, ainsi que dans le Donbass ( républiques de Lougansk et Donetsk ) les civils avaient obtenu le passeport russe, et étaient donc des citoyens russes de-jure.
      Ces crétins d’anglo-saxons ont donné toutes les raisons légales à la Russie d’intervenir ( Charte des Nations-Unies sur le droit des peuples opprimés à disposer de leur destin ).
      Car 15.000 civils massacrés, il me semble que ça ressemble à une sorte d’oppression !
      Donc l’intervention de la Russie est légale, car elle respecte le droit international !
      C’est d’ailleurs ce qui lui a causé des problèmes économiques, du temps d’Eltsine !
      Mais maintenant, le temps de la naïveté, c’est fini !
      La guerre en Ukraine va se terminer devant la Rada de Kiev, là où les américains ont voulu qu’elle commence : avec les chars russes sur la place du Maïdan !

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  • EYCHART
    EYCHART

    C que dit Martine Garcin est tout à fait exact

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  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    Cette déclaration de celui qui a mené les négociations côté ukrainien confirme que la Russie n’a jamais eu l’intention d’occuper toute l’Ukraine. Le but principal de l’opération spéciale était d’obtenir la neutralité de l’Ukraine. Ceux qui ont voté ou fait voter la Résolution 390 vont-ils enfin reconnaître leur erreur?
    L’ambassade de Russie en Grande-Bretagne demande des comptes au gouvernement anglais. Nous sommes en droit, nous aussi de demander des comptes à ceux qui nous ont trahi.

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    • CROCE
      CROCE

      Demander aux anglo-saxons, et en particulier aux Etats-Unis de dire la vérité ?
      Ce n’est pas dans leurs gènes car à chaque fois qu’ils ouvrent la bouche, c’est pour mentir !
      Geronimo, ce grand chef apache le disait déjà il y a 400 ans à l’envahisseur britannique : ” visages pâles à la langue fourchue ” ! Et ça ne s’est pas amélioré avec la petite fiole d’arme de destruction massive, brandie par Colin Powell devant l’Assemblée des Nations-Unies ! Les guerres fomentées ” au nom de la démocratie ” par les sauterelles anglo-saxonnes, ont ravagé plus de pays que le 3ème Reich, et ont fait 100 plus de victimes que les nazis d’Adolf Hitler ( Corée du Nord, Empire de Chine ( qu’ils ont failli faire disparaitre ), Vietnam, Allemagne ( de très haut, à coups de bombes incendiaires au phosphore blanc, sur Hambourg, Dresden, Frankfurt, où ne restaient que des civils, en Normandie et en Bretagne sous les décombres des villes détruites ( 15.000 morts ), Afghanistan, Libye, Irak, Syrie, e.t.c.
      C’est simple : depuis 400 ans qu’ils existent, les Etats-Unis n’ont connu que 30 ans de paix !
      Ce sont même eux qui ont inventé le référendum présidentiel le plus rapide et le plus simple :
      On appelle ça le M 16 de précision à lunette de visée !
      Quatre présidents sont déjà passés à la casserole, et un déséquilibré qui va porter le chapeau, on peut en trouver dans n’importe quel asile psychiatrique !
      Ce qui me surprend, c’est qu’il existe autant de crétins pour admirer ces charognards qui arrivent toujours après la bagarre et s’attribue le mérite de la victoire.
      Et ils changent vite de client ( avant 1941, ce sont les usines General Motors et Ford qui construisaient les blindé légers de transport de troupes de la Waffen SS, alors qu’il était interdit à l’Allemagne vaincue en 1918, d’avoir une armée !
      Business is business !
      Après, on ne peut empêcher les crétins de se suicider lors d’une élection !
      Vouloir la guerre contre la Russie pour défendre les nazis de Kiev ou Lviv, pourquoi pas ?
      Encore faut-t-il en avoir les moyens ! Les russes sont de redoutables joueurs d’échecs…et nous ne savons que jouer aux dames.
      La Russie n’a même pas besoin de nous faire la guerre pour que toute l’économie de notre pays s’effondre.
      Finis les contrats à long terme à prix d’amis avec Moscou, pour le gaz, le pétrole, l’uranium, les métaux rares, le charbon, les céréales, les engrais !
      Vladimir Poutine en a marre que la France lui crache à la gueule, alors que c’est la Russie qi a payé le plus lourd tribut pour nous débarrasser des nazis que nous embrassons sur la bouche.
      On semble avoir oublié qu’elle a eu 27.000.000 de morts, dont 14.000.000 de militaires.
      Le président russe continuera à nous vendre ces sources énergétiques…mais aux prix des marchés boursiers !
      Engie vient de m’informer que ma facture de gaz passerait cette année de 100 à 200 €, et qu’il y aurait toujours le rattrapage de fin d’année !
      Où est cette fameuse indépendance de la France, dont le Dr. Folamour nous rebat les oreilles ?
      Et ça ne fait que commencer, la Chine attirant plus la Russie que l’Union Européenne, car elle a les moyens de payer, elle !

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  • Philippe, le belge
    Philippe, le belge

    Le problème de l’argument des 27 millions de morts soviétique de la Grande Guerre, c’est que les révisionnistes les mettent typiquement sur le dos de Staline plutôt que celui d’Hitler…
    Quand c’est un gauchiste en face (définition léniniste) qui me sort cet argument, c’est généralement le moment ou j’arrête d’essayer justement d’argumenter!

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