Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

“Comment je suis devenu un nazi”. Révélations d’un ancien chef de défense territoriale ukrainienne, par Igor Moiseïev

Igor Moiseïev est un de nos auteurs favoris à Marianne et moi, il a l’humour et la curiosité typique des “judéobolchéviques” et en lisant au début son texte, j’ai cru qu’il avait réalisé mon rêve: interviewer la crapule la plus étonnante d’Ukraine à savoir Ihor Kolomoïsky qui a fait sa fortune à la tête d’une bande de néonazis alors qu’il est juif et qu’il enrôle derrière sa cause frelatée Bernard-Henry Lévy et place Zelensky à la tête d’un régime qui s’appuie sur un nationalisme bandériste, tout cela n’étant que sketch pour amuser la galerie et défendre à la tête d’une internationale de milliardaire la suprématie des Etats-Unis. Et bien non il n’y a pas qu’Ihor Kolomoïsky, le personnage présenté ici Eduard Povolotsky qui lui ressemble comme un frère existe bel et bien et son interview n’est pas une fiction. Me fascinait cette manière dont des juifs qui avaient une formation scientifique, avaient été élevés en URSS pouvaient se porter à la tête de l’endoctrinement nazi et c’est parfaitement décrit ici, le tsunami, la vague dans laquelle est pris, celui qui subit un tel programme et prétend l’orienter à son profit. L’idée que les “Américains peuvent façonner un vice métaphysique à partir de n’importe quel défaut” est ce que l’on peut lire chez bien des peuples rendus complètement idiots. Cet interview dégoté par Marianne est exactement la réponse à ce qui me préoccupe depuis que j’ai découvert ce qui se passait en Ukraine et je crains que cela soit en train de se passer en France. Parce que ce qui est décrit ici à propos des ukrainiens et des juifs concerne tout type de peuple, de civilisation, tous les groupes dont on peut pervertir l’identité nationale pour faire que les peuples se conforment aux intérêts du capital, paradoxalement au contraire il y a chez les juifs (peut-être comme chez les Français rationnels) une forme de lucidité décrite ici en tous les cas comme ici, une manière de percevoir quand il faut quitter le navire. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

illustration: elle dit tout sur la folie de ce qui se passe en Ukraine, quand on voit le 10 mars Zelensky couvrir de fleurs et de pleurs ce “héros” qui depuis 2014, au nom de l’idéologie nazie (il est à la tête du bataillon des “loups”) tue, torture des populations civiles du Donbass qui ont refusé la russophobie devenue idéologie officielle de gens qui ne cachent par leurs références antisémites, on se demande ce qui peut produire un tel non-sens. D’autant plus que la manière dont les Etats-Unis s’obstinent à accuser les ukrainiens du sabotage du nord-stream et ouvrent d’autres fronts comme s’ils avaient abandonné l’Ukraine et surtout leur poulain Zelensky comme ils n’ont cessé d’abandonner leurs “alliés”. Ce que décrit très bien l’interviewé Eduard Povolotsky. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

https://svpressa.ru/society/article/363832/

Eduard Povolotsky, un important homme d’affaires ukrainien, dirige depuis quelques mois une section de la défense territoriale de Dnipropetrovsk. J’ai essayé de l’interviewer à plusieurs reprises au cours de l’année. Il a toujours refusé.

Mais l’autre jour, un grand changement s’est produit dans sa vie. Il a pris le risque de parler à “Svobodnaya pressa”.

SP : Eduard Anatolyevich, il se trouve que je connais beaucoup de vos amis. Et tous disent qu’après Maïdan, un changement irréversible s’est produit en vous. Vous étiez un russophile convaincu, et maintenant vous êtes devenu un parfait russophobe, appelant à tuer des Russes. Je me demande comment et sous l’influence de quoi une personnalité peut être ainsi transformée. Êtes-vous vraiment prêt à “tuer des Russes” maintenant ?

– Commençons par le commencement. Je suis né et j’ai grandi à Dnipro (anciennement Dnepropetrovsk). C’est la ville la plus merveilleuse du monde. C’est aussi là que j’ai obtenu mon diplôme de physique. Pendant de nombreuses années, je me suis entraînée dans le groupe de gymnastique “Slavutich”. J’ai même été candidat à la maîtrise de sport. Si je m’étais orienté vers le sport, je serais devenu maître et entraîneur. Mais j’étais attiré par les sciences exactes et, au lieu d’entrer dans la légendaire pépinière de talents Physic-Tech en première année, j’ai intégré la célèbre école Baumanka [à Moscou, NdT]. C’était une époque fabuleuse. Dire que les années d’études ont été les années les plus heureuses de ma vie, c’est ne rien dire. Débarrassés des sollicitudes envahissantes de nos parents, nous avions intégré une université prestigieuse de la capitale et éprouvions un sentiment de bonheur incomparable. C’était la vraie liberté étudiante.

La première année, le dortoir de Lefortovo nous a fermé ses portes – il n’y avait pas de place. Nous avons été placés dans un trou perdu de la forêt, quelque part près de Moscou – des baraquements en bois à Ilyinka, isolés au milieu des sapins et des pins. Je me souviens que les punaises de lit nous dévoraient sans pitié la nuit. C’est là que se trouvait le département préparatoire de l’école technique supérieure de Moscou pour ceux qui décidaient d’entrer à l’institut après l’armée. En deuxième année, nous avons tous déménagé à Lefortovo. Et la vie a pris des couleurs encore plus vives.

Puis j’ai été affecté au célèbre bureau d’études Yuzhnoye à Dnepropetrovsk. Ma carrière a décollé comme une fusée. À la maison, ma chambre était couverte jusqu’au plafond de témoignages sur mes innovations. Puis l’Union soviétique s’est effondrée. Et je me suis jeté tête perdue dans les affaires. La communauté juive locale m’a aidé à trouver un capital de départ, compte tenu de mes antécédents. J’ai rapidement créé l’une des plus grandes agences spécialisées dans les expositions d’Ukraine.

Puis les Anglo-Saxons sont arrivés en Ukraine. Ils ont commencé à faire des Ukrainiens des fascistes. Bien sûr, ils l’ont fait avec talent. Tout d’abord, ils ont complètement réécrit les livres d’histoire. La Grande Guerre patriotique y a complètement disparu. C’est comme si elle n’avait jamais eu lieu. À la place, ils ont ajouté le stupide Holodomor, les méchants orcs russes qui avaient empêché les Ukrainiens de construire leur avenir européen tout au long de leur vie, et d’autres absurdités. Et si, pendant la journée, chaque fer à repasser et chaque prise de courant [radio et télé, NdT] déversent constamment ce poison informatif dans votre tête, il est presque impossible pour une personne non prémunie de résister.

SP : Etiez-vous prémuni ?

– En partie. J’ai eu un appareil conceptuel dès le début. En outre, pendant cinq ans, on nous a appris à penser de manière logique et à rechercher des liens de cause à effet en toute chose. Mais même cela ne suffisait pas pour évaluer correctement ce qui se passait. Il faut connaître l’histoire de la Russie et de l’Ukraine, certaines lois fondamentales de la géopolitique. Il faut aussi comprendre que les objectifs des autorités et des “masses en général” sont souvent diamétralement opposés.

Mais il y a très peu de gens comme ça en Ukraine. C’est pourquoi la folie post-Maidan en Ukraine a été massive. Des millions de personnes ont subi un changement de cerveau à cause de cette propagande. Les campagnes en particulier ont été entraînée dans une hystérie haineuse féroce. Les Anglo-Saxons ont réussi à transformer une nation entière en un produit politique artificiel. Je pensais qu’une telle chose était impossible. Il s’avère que ce n’est pas le cas. Mais rien n’est nouveau sous la lune. Goebbels a mis huit ans à fabriquer des fascistes à partir d’Européens tout à fait normaux, les Allemands. Ils ont travaillé avec les Ukrainiens selon les instructions de Goebbels pendant trente ans – pendant que vous dormiez en Russie. Le résultat est là.

SP : Et vous n’êtes pas devenu un nouvel Ernst Thaelmann…

– Sinon, j’aurais connu le sort d’Oles Buzina [journaliste ukrainien assassiné à Kiev en 2015, NdT]. Et j’aime trop la vie. Et je suis devenu aussi idiot que les autres. Ou plutôt, j’ai commencé à faire semblant de l’être. Et quand on fait trop et trop souvent semblant, la contagion s’infiltre vraiment dans la conscience et devient une partie de l’être. C’est ce qui m’est arrivé. Il est impossible de lutter contre un tsunami quand on est à l’intérieur de la vague.

Dans le même temps, les Anglais ont créé un mythe selon lequel les Ukrainiens étaient des gens extraordinaires et que l’Occident les attendait à bras ouverts. Et pour mieux les convaincre, ils ont permis à plusieurs dizaines de milliers d’Ukrainiens de s’installer en Allemagne, en Pologne, en Espagne et au Portugal. Et comme il s’agissait dans l’ensemble de gens qui travaillaient bien, les Européens n’ont pas eu le moindre regret. Mais pour nous autres, cette transplantation était un rêve devenu réalité. Et un exemple à suivre.

Si vous vous comportez bien, vous deviendrez des “Européens”. Et bien se comporter, c’est être rempli de haine envers les orcs russes. Et les tuer, ces sous-hommes. Eh bien, ils ont perdu la tête. Ils ont donc commencé à harceler le Donbass russophone – pour se mériter un voyage en Europe. Ils l’ont gagné…

Et puis Poutine a pris la Crimée du jour au lendemain. C’était un coup en dessous de la ceinture. Les Ukrainiens, en particulier ceux qui travaillent dans les fermes, sont très sensibles au fait qu’on leur prenne quelque chose. Même si cela ne leur a jamais appartenu. C’est le revers de leur caractère familial et de leur esprit de ménage. Ce sont en principe d’excellentes qualités, à condition qu’elles ne soient pas poussées à la stupidité et qu’elles ne soient pas élevées au rang d’absolu.

Les Britanniques et les Américains jouent précisément sur ce terrain. Ils utilisent avec génie les pires qualités et les traits de caractère négatifs de n’importe quelle nation. Ils peuvent façonner un vice métaphysique à partir de n’importe quel petit défaut. En outre, avec l’encouragement des Anglo-Saxons, les Banderistes ont commencé à devenir brutaux et à se renforcer à vue d’oeil.

Et nous, les Juifs de Dniepropetrovsk, avons pris conscience que si nous ne réorientons pas à temps ces “Bander-logs” vers la Russie, ils s’en prendraient à nous en Ukraine. Selon les vieilles recettes. Nous avons déjà vécu tout cela. Et à Dnipropetrovsk même. Nous avons déjà eu notre propre Babi Yar ici – en 1941, dans le jardin botanique. Et les Bandera y ont joué un rôle clé. Cette haine obscure, que les Anglo-Saxons avaient extirpée des profondeurs de l’inconscient des nazis locaux, devait être canalisée dans une autre direction. En cela, notre façon de penser coïncidait avec celle des Britanniques. C’était un fait rare.

Mais nous avions aussi des contradictions insurmontables. Les Saxons avaient à tout prix besoin d’une guerre en Ukraine. Et les Juifs d’Ukraine avaient besoin d’un deuxième Israël-sur-Dnepr. Aurions-nous construit la plus grande synagogue d’Europe pour rien ?

Les Saxons ont senti le danger que représentaient les Juifs ukrainiens peu fiables que nous sommes. Et si quelqu’un dans ce monde est capable de tromper un juif, c’est bien un Anglais. Tout d’abord, ils ont fait un manège politique en poussant Zelensky au pouvoir. Mais ce Juif s’est avéré être un cheval de Troie, une marionnette à part entière des Britanniques. À Dnipro, nous l’appelons “le Juif du 95e quartier”. Et il est entouré de Saxons qui sont aussi des coreligionnaires, mais avec l’intellect des truands du port de mer et des tricheurs de la Moldavanka. Michka-Yapontchik à côté d’eux semblerait un vrai Einstein. Les hyènes ont dansé sur l’air de “Sept quarante” [Chanson klezmer d’Odessa, NdT] autour de la tanière de l’ours russe. Elles ont dansé pendant huit ans – avec une pause pour les bombardements. Et les enterrements qui s’ensuivent. Pendant ce temps, les Britanniques et les Américains ont approvisionné l’armée ukrainienne en armes jusqu’aux yeux. Et planifiaient une attaque sur le Donbass pour la “solution finale de la question russe”.

Mais l’ours s’est réveillé. Et notre rêve d’un “deuxième Israël sur le Dniepr” a été réduit en miettes avec une soudaineté effrayante.

Mais un an après le début de l’opération, le fantôme de ce rêve s’est à nouveau manifesté. Aujourd’hui, les Russes ont besoin d’un corridor terrestre vers la Transnistrie. L’objectif est double. Sauver leur propre peuple en Moldavie et couper l’Ukraine de la mer. Et ce corridor passe par nos terres. Et nous pourrions le fournir. À condition que les Russes ne nous empêchent pas de construire un “deuxième Israël”. Netanyahou n’a pas fait la navette entre Moscou et Kiev pour rien. Les Russes n’étaient pas contre. Les Britanniques étaient contre. C’est pourquoi ils ont truffé Odessa et Dniepropetrovsk de Banderistes acharnés, brouillant une fois de plus tous nos plans communs.

Et ce n’est pas tout. Maintenant, ils veulent aussi du sang juif. Le fait qu’ils aient ouvert un robinet de sang ukrainien ne les satisfait apparemment plus. C’est pourquoi ils ont exigé une “présence juive vivante” dans la défense territoriale locale. dans l’ensemble, cinq ou six mille Ukrainiens de Diepro sont morts pendant l’année de SVO. Et pas un seul juif. Il faut pas nous prendre pour des idiots. Même si l’un des nôtres est pris dans la rue, il sera relâché en quelques heures au bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire. Et les Ukrainiens iront mourir au front.

Cela génère naturellement du mécontentement. Après tout, qu’en pense l’Ukrainien moyen ? Il s’avère que les Juifs Zelensky et Arestovich ont organisé tout ce gâchis et dirigent le massacre depuis leurs bureaux de Bankova, tandis que les Ukrainiens meurent par centaines de milliers ?

Pour faire retomber la vapeur du mécontentement public, les Anglo-Saxons ont fait pression sur la communauté juive et ont forcé quelques-uns des nôtres à s’engager dans la téro-défense locale. Pour faire diversion et obtenir un effet d’inclusion. Et là où il y a une défense territoriale, il y a une ligne de front. Vous êtes un militaire maintenant. Ils peuvent venir vous chercher la nuit et vous envoyer sur la ligne de front. En ai-je vraiment besoin ?

SP : Et pourquoi avez-vous été sélectionné ?

– Probablement parce que j’étais le membre le moins précieux de la société. Je ne suis pas un Juif pur. Seulement par mon père. Ma mère est ukrainienne. Et professeur de russe, soit dit en passant. Un tel semi-Juif de Dniepr, Eduard Povolotsky. Ou un non-Juif. On peut sacrifier une telle personne. Mais ce n’est pas dans mes projets personnels. Et j’ai poliment décliné l’offre de monter sur l’échafaud.

La Transnistrie va s’embraser aujourd’hui ou demain. Soit les Khohols s’y rendront, soit les Moldaves, soit les Roumains, soit les Russes feront sauter tous les entrepôts et commenceront à détruire les Khohols là-bas aussi. Et toutes nos forces militaires finiront là-bas. Est-ce que je m’en soucie ? Alors maintenant, je suis loin du Dniepr et de la Tero-défense.

SP : Mais théoriquement, vous auriez pu être envoyé en première ligne ?

– Sans problème. A tout moment.

SP : Et là il y a des Russes. Parmi eux, auraient pu facilement se trouver les anciens amis d’université d’Edik Povolotsky de son dortoir à Lefortovo. Certains d’entre eux se battent vraiment là-bas en ce moment. Est-ce que vous leur auriez tiré dessus ?

– Je me suis posé cette question un million de fois.

“SP : ET ???

– Et je n’ai toujours pas trouvé la réponse.

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2 Commentaires

  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    “Y a des Nazis mais faut bien les comprendre le pays est jeune !!! ????”

    https://www.marianne.net/monde/europe/guerre-en-ukraine-qui-sont-les-neonazis-dont-parle-vladimir-poutine

    Et comme dénonciateur des nazis dans cet article du magazine Marianne un Tweet de Filippo !

    Bravo ! La presse de gôche !

    Répondre
  • Jarguel Eliane
    Jarguel Eliane

    C’est sidérant de voir ces “journaleux” ou “répétiteurs” omettrent tant de faits historiques, oui le nazisme a refait surface en Ukraine, chez une partie surtout à l’ouest du pays ..C’est pire en France qu’ailleurs comme le dit Jacques Baud. Même les anglo-saxons ont des articles critiques de temps en temps, et on peut lire entre les lignes !

    Il faut dire que ces “pseudo-expert” pro-ukrainiens (a peine nazis ou si peu ) sont tous liés aux néoconservateurs d’Atlantic Council, Bellingcat et l’OTAN @InitiativeIntegrity fut leur “secte” pour créer des fausses histoires ou fake-news et salir les gens, journalistes honnêtes, qui paient de leur personne en tentant d’alerter les “autres” face à la propagande d’état .

    .Rien que de tenter de montrer ce jeu qui se fait en Ukraine, on me traite de “poutiniste” FAIT-RELIGIEUX (archive.org) La presse est une vraie honte, va t’en guerre, méprisant les principes démocratiques issus de la fin de la seconde guerre mondiale.

    Même Wikipedia a “révisé” la fiche de Bandera et de l’OUN UPA pour ne les présenter que comme ayant combattu contre les nazis et les soviétiques.

    A propos de Wikipedia, qui fige les CV malveillants a cause de ces « chasseurs de conspis », un article de 2007 parlait déjà du contrôle de la CIA et autres « instances » de l’état profond sur cette encyclopedie:

    ..https://www.20minutes.fr/high-tech/175141-20070816-wikipedia-noyaute-cia c’est 20minutes pourtant et renvoie sur le journal d’investigation américain WIRED

    .https://www.wired.com/2007/08/wiki-tracker/. Ce journal gagne a être connu, car il contient de très bonnes enquêtes sur des sujets « sensibles »

    Dieu merci il existe des blogs comme le votre Mme Bleitrach et Votre collègue Marianne qui traduisaient des articles très informatifs que nous diffusons ….

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