Notre ami et désormais collaborateur à part entière avec notre blog nous adresse cette mise en garde sur la stratégie de l’UE qui poursuit sans trêve son attaque anticommuniste et parallèlement son blanchiment des crimes nazis, ainsi que l’alerte lancée par les communistes grecs. Vu l’état de la plupart des partis communistes européens on peut s’étonner d’un tel acharnement mais il faut mesurer l’état du monde et l’impossibilité dans laquelle ils sont de faire accepter tant d’injustice. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
N° 80 (31140) 29 juillet 2021
Auteur : Andrei DULTSEV, correspondant de la Pravda en Europe occidentale.
https://gazeta-pravda.ru/issue/80-31140-29-iyulya-2021-goda/antikommunizm-ne-proydyet/
Depuis 2009, l’Union européenne “honore la mémoire” des victimes du fascisme allemand et du “stalinisme” le 23 août, assimilant ainsi les responsables de l’Holocauste et du génocide des peuples slaves, qui ont déclenché le massacre le plus sanglant de l’histoire de l’humanité, aux sauveurs du monde et aux libérateurs du nazisme. L’instauration de ce “jour de commémoration” est l’acte le plus odieux de révisionnisme historique de l’après-guerre.
La réécriture de l’histoire et le blanchiment du nazisme se sont également poursuivis avec la résolution adoptée en 2019 sur l’identification du fascisme et du communisme. Elle a été adoptée notamment pour discréditer les partis communistes et les organisations antifascistes dans les pays de l’UE et pour les réprimer : de la Hongrie aux républiques baltes en passant par la Pologne et même l’Allemagne, où les communistes ne sont pas autorisés à participer aux élections et où l’association des victimes du régime nazi a été déclarée association extrémiste.
Avec l’arrivée de la Slovénie à la présidence de l’UE, la tendance s’est poursuivie. Sous sa présidence, la Slovénie a lancé une conférence internationale intitulée “En mémoire des victimes des régimes totalitaires”. Les communistes grecs, qui représentent l’un des partis communistes les plus importants et les mieux organisés d’Europe aujourd’hui, ont protesté contre ce projet anticommuniste, qui dénigrera une fois de plus la mémoire des héros de l’Armée rouge, du mouvement partisan et antifasciste et des victimes du fascisme. Devant l’ambassade de Slovénie, les membres du PKK ont déployé des bannières : “Notre avenir n’est pas le capitalisme mais le socialisme” et “L’anticommunisme ne passera pas – la solidarité internationale l’écrasera”.
Lefteris Nikolaou-Alavanos, député du PKK au Parlement européen, a rencontré l’ambassadeur de Slovénie en République hellénique, Matjas Longar. L’ambassadeur slovène a reproduit la même formulation révisionniste de l’interprétation de l’histoire par son gouvernement.
Dans leur message à la suite de cette rencontre, les communistes grecs ont déclaré que la tentative pathétique des révisionnistes et des anticommunistes d’oublier la victoire des peuples qui ont combattu le fascisme allemand et ses alliés serait contrecarrée. Les communistes grecs soulignent que les travailleurs et tous les peuples du monde doivent passer à l’action pour mettre fin au système capitaliste existant, qui est à l’origine de la misère, de la pauvreté, des guerres et de l’exploitation, et construire un monde nouveau dans lequel les besoins des travailleurs passeraient au premier plan.
Vues : 287
