Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Lettre à un cousin sur les sept plaies de Cuba :

René González, voici la lettre familère adressée à un cousin qui, influencé par la propagande se plaint de “la répression de manifestants à Cuba”. A tous ceux qui se sont tu face à ce que vivait Cuba, n’ont pas jugé dans l’ordre de leurs priorités internationalistes de défendre Cuba et qui poursuivent leur inertie de peut d’affronter une propagande coordonnée de ceux qui étranglent ce pays, cette lettre dit quelques vérités bonnes à entendre. (note et tradction de danielle Bleitrach pour histoire et societe)

4 h  · Lettre à un cousin sur les sept plaies de Cuba :

Cher cousin,Je ne vais pas te nier qu’il y a une clameur de nombreuses personnes – parmi lesquelles je me trouve – en train de réclamer des solutions. Encore moins justifier que quelqu’un vive comme Carmelina alors que tant de gens se sacrifient. Le problème c’est que c’est la norme sur toute la planète et personne ne semble s’en soucier. Il suffit qu’un peuple fasse une révolution pour s’en sortir et qu’il soit immédiatement touché par trois plaies.

1-Il se fait tabasser, étrangler et agresser pour qu’il ne puisse rien résoudre de ce qui a été proposé.

2-Ils blâment le gouvernement qui a essayé de le faire, des carences imposées par l’étrangleur qui l’agresse.

3-Comme si c’était encore trop peu, il faut ensuite agresser l’intelligence collective du reste de la planète, en magnifiant tout le mal qui se passe là-bas, dans l’espace victimisé, comme si sur ce reste de la planète on ne faisait pas pire tous les jours, avec le silence complice de tous.

J ‘ aimerais lire ce que Fernando Perez a écrit.

Peut-être que j’ai des points de correspondance avec lui, c’ est une personne que nous respectons tous ici – y compris les autorités – Il est évident que nous devons changer beaucoup de choses, mais n’est-ce pas une perversité que d’essayer de nous étouffer pendant 62 ans pour que nous changieons selon la convenance de ceux qui ont imposé à nos parents, et imposent aujourd’hui dans le monde, les pires des conditions ?

N ‘ est-il pas temps de s’associer à la clameur mondiale contre ce blocus qui nous étouffe depuis trop longtemps, et dont le seul but est de nous faire abandonner par faim et désespoir ?

Au fond, la différence se résume à cela : Ceux qui abandonnent et ceux qui ne le font pas. Je ne peux pas juger celui qui abandonne.

Évidemment, nous devons nous défendre contre ceux qui, dans leur reddition, deviennent en plus nos victimes. De nombreuses victimes sont devenues des victimes tout au long de l’histoire. À titre d’exemple les crimes d’Israël contre la Palestine.

J’ignore s’ily a eu ou pas des excès de police pendant les émeutes qui se sont produites ces derniers jours. Il y en a probablement eu. Un pays pacifique, sûr, qui lutte calmement contre tous les démons, a subi soudainement une violence qui lui est étrangère, imposée par des intérêts aussi étrangers.

Tu me dis que ces jeunes hommes, uniformes et boucliers, batte, casque, etc, que tu qualifies d’adolescents, attendant avec une canne pour arrêter la marche – ou les chemises brunes ? – te brisent l’âme Je peux te comprendre, mais je ne peux pas m’empêcher de me demander : Qu ‘ est-ce qui te fait croire qu”il s’agissait de gigantons, avec cette même tenue, et unbâtons, prêts à voler l’âme des manifestants, comme c’est le cas tous les jours en long et large et en travers sur la planète ?

Qu ‘ est-ce que CNN t’aurait dit en espagnol, ou ABC, ou El Comercio ?

Ah !, parce qu’aux trois ravageurs que je t’ai mentionnés plus haut s’ajoutent une quatrième : Ce peuple agressé, agressé, sous une clé d’étranglement qui est enfermé dans une pandémie qui a déjà enfermé toute la planète, n’est pas autorisé à se tromper.

Etablissons quelques comptes sur ce que le peuple cubain a subi au cours des quatre ou cinq dernières années :- L a fin brutale des recettes des programmes médicaux cubains au Brésil, en Équateur et en Bolivie, nous refusant plusieurs milliards de revenus et refusant le droit à la vie de millions de citoyens d’Amérique latine, sans que personne ne semble le remarquer.

– L ‘ application du titre III de la loi Helms Burton, en réduisant considérablement les chances du pays de faire des affaires avec le reste du monde

.- L ‘ agression bestiale contre la famille cubaine, en intervenant dans son droit à envoyer des envois de fonds, devant le silence de ceux qui prétendent réclamer les droits de l’homme des Cubains.

– Plus de 200 mesures contre l’économie et les finances du pays, annoncées publiquement face à l’indifférence des défenseurs des droits de l’homme à Cuba, par le président des États-Unis d’Amérique.

Tout cela avant l’arrivée d’un cinquième fléau : la COVID-19, et son impact dévastateur sur la principale rubrique économique de l’île : le tourisme.

Mais il reste un sixième fléau : profiter de la COVID pour entraver ou empêcher l’entrée d’intrants médicaux.

Par qui es-tu encouragé à calculer l’impact sur le peuple cubain, tant en termes de milliards que de souffrance humaine ? Mais quand il semble que nous en ayons assez reçu, que nous ne pourrions pas supporter un autre coup, il y a le pic d’infestation dans la pandémie et ce pic apparaît, parmi ceux qui applaudissent chacune de ces mesures d’étranglement, en faisant preuve d’un inouï cynisme et d’hypocrisie, une trahison coupée au cœur ni plus ni moins du peuple qui sous agressivité a fait face de manière exemplaire au COVID : avec le Label pervers de SOSCuba.

Et c’est sur ce peuple qu’est maintenant le septième fléau : un ′′ couloirr humanitaire ′′ de la main des machines de guerre les plus dévastatrices et agressives de l’histoire. Est-ce que Yougoeslavia, Afghanistan, Irak, Syrie ?

C ‘ est sur cette toile de fond, construite méticuleusement et perversement pendant des années autour du peuple cubain, qui soudain sonnent les trompettes, maintenant via les réseaux sociaux et les médias de plus en plus pervers dans le secret.

Putain cousin !Sauf que le rempart de Nicolas Guillén n’est pas celui de Jéricho.

Les révolutionnaires sont effectivement sortis dans les rues mais pas pour ′′ affronter les masses “. Ils sont les masses. Après avoir étouffé la tentative – c’est ce que c’était, une tentative – ils sont sortis avec des drapeaux, des hymnes et des idées.

C ‘ est avec ces idées que nous devrons chercher des solutions, nous autocritiquer là où il faut le faire, nous écouter les uns les autres, mieux soigner les clameurs des gens, élargir les espaces de participation, être plus inclusifs, briser l’inertie, attirer et ne pas exclure, construire une démocratie Plus efficace et moins formelle.

Parce que la société que nous voulons construire n’est pas conçue pour vivre avec ces niveaux de violence.

Ça, cousin, on le laisse à ceux qui nous agressent, nous étranglent, nous agressent et puis, quand nous devons nous défendre, ils nous critiquent.

Allez, cousin.

Un câlin.Je t’aime.

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