Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Jean Claude Delaunay commente l’article de Qia collective sur les 100 ans du PCC

Ce blog est le lieu non pas d’un simple dialogue mais d’une tentative d’approfondissement et comme le souligne Jean Claude, l’accord existe sur le fond sur l’apport du PCC . Jean Claude Delaunay réagit donc à l’article publié ici hier et je me permets quelques remarques en fin d’article. (note de danielle Bleitrach)

Réflexions sur le centenaire du Parti communiste chinois | Histoire et société (histoireetsociete.com) article de référence pour la discussion…

  1. Commentaires de Jean Claude Delaunay

Je partage évidemment la direction générale et certainement sincère des propos que rapporte cet article. Dans les conditions actuelles comparées de vie en Chine ou dans un pays capitaliste développé, le Parti communiste chinois, quelles que soient ses limites, apporte quelque chose de substantiel, d’ample et de continu à la société chinoise et à ses membres alors que des partis comme le Parti démocrate ou le Parti républicain n’apportent rien à la vie des citoyens nord-américains. Ce sont des instruments du folklore électoral en même temps que des machines à fric et à corruption. Ce sont des partis de la démocratie bourgeoise. 

Je crois cependant que, comme dans toute chose, nous devons, nous communistes, raison garder. Je vois pour ma part deux éléments de réflexion que je crois importants et que, à mon avis, même si nous n’en faisons pas étalage, il serait bon de garder à l’esprit en parallèle à cet article, non pas tant pour juger la Chine et son Parti (ce n’est pas mon problème) mais pour réfléchir à la forme «parti communiste».

1) Le premier élément consiste à historiciser le rôle d’un Parti communiste comme le Parti communiste chinois. Je crois que la forme «Parti communiste» diffère selon que le pays dans laquel elle est pensée et appliquée est un pays développé ou non.

Dans une société sous-développée économiquement et politiquement, comme l’est la société chinoise, un Parti communiste dirigeant, totalement impliqué du haut en bas de la société, est une exigence. Sans une telle organisation, pas de socialisme, pas de résistance aux assauts politiques ou militaires extérieurs, nombreux et répétés, pas de construction des infrastructures intérieures, pas de lutte contre la pauvreté, pas de gestion centralisée et efficace de la lutte contre la pandémie, pas de lutte contre les Japonais du temps de Mao, etc…sans un Parti communiste de ce genre. C’est l’Armée rouge qui a vaincu les Japonais, ce n’est pas le Guo Min Dang.

En même temps, et je dis cela en sachant que mon propos est un peu blasphématoire, je ne suis pas impressionné par le fait que le PCC compte aujourd’hui 90 millions de cotisants. Je serais presque même tenté de dire que c’est trop, et je crois avoir perçu que, dans ce nombre, qu’il y a aussi des opportunistes bon teint. Certes, il n’est pas facile de devenir communiste en Chine. On n’entre pas dans cette organisation comme dans un moulin. Cela dit, il existe des stratégies pour le faire.

Cela étant dit, dans cette société, qui possède tant d’aspects intéressants, il en est un que moi, je n’apprécie pas du tout : la Chine est une machine à «lingdao», une machine à «chefs», avec toute la lignée ordonnée et hierachisée que comporte la notion de «chef» .

Vous téléphonez dans une grande banque, par exemple, pour avoir une information anodine. Mais la réception va exercer son pouvoir d’enquête : C’est pour quoi, et c’est pour quoi faire, et gna gna gna. Quand vous avez réussi à la convaincre, ou à le convaincre, de vous passer un chef, le chef en question est en réunion, ou il est en train de pisser, ou il est en congé parce qu’il a travaillé le samedi, et ainsi de suite. Bref, heureusement qu’il y a un Parti communiste pour remuer tout ça. Oui, heureusement. Mais en même temps, le Parti communiste en question n’est pas extérieur à la société dont il est le guide. Et lui aussi, , il contient des «lingdaos». Quelle est la valeur de ces chefs?

J’en tire deux conclusions simples : 1) l’efficacite du Parti communiste a des chances de ne pas atteindre 100%. C’est normal. Aucune machine ne fonctionne avec un rendement égal à 100%. 2) Accroître l’efficacité et l’humanité de cet appareil doit être une préoccupation permanente de celles et ceux qui ont été désignés pour en assurer la direction.

Je crois qu’à l’heure actuelle, en Chine, existe «un grand moment de réflexion» sur ce point. Dans le détail et en profondeur. Et ça, ça me paraît le plus important de tout. Plus important que les 90 millions.

2) La Chine fournit un exemple de partis communiste dans un pays sous-développé. Mais quid d’un parti de ce genre dans un pays développé? A mon avis, le rôle dirigeant d’un parti communiste dans un pays développé est aussi important que dans un pays sous-développé. Mais ce rôle dirigeant devrait revêtir des formes différentes. Quelles sont ces différences?

Pour répondre à cette question, les marxistes chinois ont tendance à évoquer les différences culturelles. Oui, peut-être, mais à mon avis comme conséquences de modes de production différents, d’histoires différentes de la lutte des classes, de ses conquêtes et de ses échecs, etc…La Chine est issue d’une formation sociale dont Marx avait commencé d’esquisser les traits à travers le concept de mode de production asiatique.

La Chine socialiste n’est pas vraiment issue d’un mode de production asiatique. Mais quand même, elle est issue d’une formation sociale qui en comporte différents traits, notamment sous l’angle de la propriété publique. Surtout elle n’est pas issue d’une société capitaliste développée. Alors que si le socialisme voit le jour en France, en réalité, je veux dire : Quand le socialisme verra le jour en France, il sera marqué par ce passé.

J’ai avancé, dans le bouquin que j’ai écrit sur «Rompre avec le capitalisme, etc…» une distinction que je crois opérationnelle même si personne n’y prête attention, c’est celle entre démocratie substantive et démocratie procédurale.

Ma conviction est la suivante. Le Parti communiste chinois est un agent totalement impliqué dans la mise en place d’une démocratie substantive en Chine. Et cette forme de démocratie satisfait le peuple chinois, car son passé ne l’a jamais ou peu impliqué, si ce n’est au niveau villageois, dans des formes procédurales de la démocratie. Mais viendra un jour où, en Chine, les modalités procédurales de la démocratie devront pénétrer ses formes substantives à tous les niveaux de la société.

Pour dire les choses autrement, je crois que l’on peut distinguer abstraitement deux formes de démocratie : substantive et procédurale. Les capitalistes croient pouvoir satisfaire le peuple en s’appropriant toute la substance et en ne faisant fonctionner qu’une démocratie procédurale. Je crois qu’en Chine la démocratie substantive actuelle fera progressivement sa place à la démocratie procédurale sans que cela se traduise par le retour au capitalisme.

Dans un pays comme la France où fonctionne la démocratie procédurale sans démocratie substantive, nous devrons construire la démocratie substantive (éliminer les parasites que sont les membres de la bourgeoisie monopoliste) tout en prenant beaucoup plus en compte la démocratie procédurale que ne le font par exemple les Chinois. Cela aura évidemment un effet en retour sur le rôle et la place du Parti communiste dans un pays comme la France.

Jean Claude Delaunay

Remarques de danielle Bleitrach

Sur les deux points soulevés

  1. Bien sur nous sommes d’accord sur le caractère “chinois” du socialisme et sur le fait que chaque nation a sa voie et son apport. Mais je me demande s’il n’y a pas un biais dans les observations dejean Claude, et je souligne ces biais en sociologue très intéressée par la mise en lumière du biais “occidental”. Le fait que quand Buffon définit les types humains, le seul dont il n’est pas question est le Français occidental que pourtant le reste du monde, l’Afrique en particulier découvre avec stupéfaction, flanqué comme ill’est de ses alteregos britanniques, espagnols, portugais,et… Il ne s’agit pas seulement de néo-colonialisme, il s’agit du fait que l’on ne définit pas le mètre étalon… La subjectivité occidentale française est-elle réellement prise en compte. Par exemple, quand Jean Claude nous décrit son irritation face à la bureaucratie des “plantons” qui le séparent de la décision, je le comprends totalement pour avoir subi le poids de la bureaucratie française qui aujourd’hui avec la privatisation des services publics a atteint le raffinement suprême avec les plateformes en ligne située dieu sait où… Mais ce dont je me souviens également c’est mon irritation à Cuba devant les mêmes devenus de surcroit les détenteurs du prestige communiste. Je me souviens de l’un d’entre eux concierge au comité central qui m’a rendu la vie impossible jusqu’au moment où il a découvert que j’avais des liens avec l’autorité des lieux. Il est passé de l’arrogance à la servilité et quand je l’ai dénoncé lui et ses moeurs auprès de Risquet. Il m’a dit “je n’en puis plus de fatigue, des choix à opérer pour que mon peuple ne souffre pas trop et toi tu viens m’embêter avec un bureaucrate comme il y en a partout. Je lui ai répondu “Tu ne te rends pas compte que si la résistance n’a pas pu s’organiser en URSS c’est parce que les gens étaient convaincus qu’ils garderaient les avantages du socialisme et qu’on les débarrasserait de ces abruttis convaincus de leur importance et organisant l’inertie. ” Mais après des années de réflexion j’ai ajouté à ce constat deux faits, le premier est mon autocritique, j’étais abominablement arrogante et je ne voulais pas partager les longues attentes des Cubains, ils étaient en général beaucoup plus civilisés que moi,plus politiques,il supportaient ces abruttis que parce qu’ils avaient confiance en général dans les dirigeants mais ils ne renonçaient pas à dire ce qu’ils avaient à dire… La deuxième est qu’effectivement on sousestime sans doute un des facteurs de risque des partis communistes non pas parce qu’ils sont pires que les autres au contraire mais parce qu’ils dirigent une transformation et pas le maintien de ce qui est une oppression, c’est la manière dont l’appareil est constammment menacé par ces gens-là,une proie facile pour les capitalistes. Encore qu’il faille distinguer, ceux qui se laissent acheter sont souvent de sympathiques crapules et pas l’abominable crétin imbu de son prestige… Ils sont simplement une force d’inertie qui favorise et met à l’abri le chef prévaricateur… Les malheurs du PCF et de bien des partis communistes sont effectivement à mettre en relation avec ces forces d’inertie qui forment système avec ceux qui ne recherchent que les privilèges matériels et de statut.
  2. Mais on a tendance, et ta critique que je partage sur le fond n’élimine pas totalement le “biais”, à attribuer au socialisme ce qui est au contraire le propre de la bureaucratie capitaliste. Il y a chez les grands commis de l’Etat des forces d’innovation tout à fait remarquables de Colbert à Ambroise Croizat la France ne manque pas d’exemple. Cuba n’aurait jamais resisté sans son peuple mais également tout ce que la Révolution a produit de compétences scientifiques et de génie créatif. Le vrai problème n’est donc pas le socialisme et sa possible bureaucratie mais le mouvement de transformation et ses finalités, sa stratégie. Ce que nous avons coutume de définir à la suite de Marx comme un poids négatif du pouvoir qui pèse sur le travail et en organise l’exploitation, a été considéré par Hegel et Max Weber comme le pouvoir rationnel par excellence par rapport au pouvoir charismatique et celui traditionnel des “notables”. C’est une rationalité qui est celle du capital et dont le socialisme hérite tout en passant son temps à lutter contre elle. Et c’est le cas du léninisme (nous sommes un Etat socialiste à déformation bureaucratique) , du stalinisme qui a réussi à créer une équipe d’un grand dyamisme… de la Chine… ce que tu décris très bien… mais il y a un mais … Le premier est que l’on attribue au socialisme la bureaucratie , et je dois dire que l’individu le plus sympathisant du dit socialisme ce que je crois être se retrouve un jour ou l’autre à l’égard du socialisme dans la position de l’antisémite ou du raciste qui fait face à un emmerdeur juif ou arabe, il attribue au socialisme ce qui est un critère général des sociétés dites développées sur le seul mode de développement ayant réussi quelque part jusqu’ici le collectivisme avec le rôle de l’Etat. Il voit trop les sociétés socialistes comme des “modèles” c’est-à-dire achevées alors que c’est le “mouvement” communiste qui en dit les tensions.
  3. parce que je suis frappée de la manière dont malgré toi dans ton commentaire tu envisages le développement de la Chine sur le mode d’une évolution politique dont le modèle serait une démocratie réussie et n’existant nulle part en occident mais demeurant influencée par son idéal formel. Tu attribues les difficultés bureaucratiques et celles de la manière dont tout le PCC a pour but de traduire les exigences du peuple au sous développement que le PCC a du vaincre. Bien sûr cela est essentiel mais n’y a-t-il pas une conception linéaire dont nous serions un peu le but? Est-ce que ta démocratie procédurale et subtantive permet d’avancer ? Autant je suis convaincue que nous français comme tous les peuples nous devons à la fois partir de ce que nous sommes (notre histoire et les défis auxquels nous sommes confrontés matière d’égalité, de souveraineté, de progrès social, de justice, etc) mais aussi de ce que les socialismes existant ont apporté à une définition collective des grands moyens de production et de leur gestion, autant il y a dans le socialisme une inconnue en matière de formes politique tant au plan local, national, international. Il faut développer la créativité et la foi en la connaissance, les sciences, les coopérations et n’est-ce pas de là que nous devrions aussi partir ? …
  4. Je terminerai par la distinction que fait Durkheim entre socialisme et communisme. Il s’estimait socialiste avec de fortes tendances conservatrices qui lui faisaient détester le communisme dans lequel il ne voyait qu’anarchie face au collectivisme républicain auquel il aspirait. Périodiquement, il est tenté de séparer socialisme etcommunisme sans voir que le second est le mouvement du premier d’où l’utilité d’un parti communiste et en général c’est pour empêcher toute transformation
  5. C’est justement ce qui nous intéresse et je te remercie cher Jean Claude de nous donner l’occasion de bousculer les lignes. Grâce à la réflexion que m’a suggérée ta contribution j’ai un peu mieux perçu de quoi et de qui ce blog était le lieu de rencontre il s’agissait de “chercheurs-militants” . Des gens qui comme Marx et d’autres ont besoin d’une pratique politique qui les confronte à la résistance de la réalité quand on veut non seulement la comprendre mais la transformer et qui de surcroit savent que l’on ne transforme pas seuls. Mais des chercheurs, appartenant ou non àl’Université peu importe (même si cela nous importe que l’université sorte de son académisme) , c’est-à-dire des gens qui font miel de tous les faits, toutes les expériences pour contribuer à éclairer l’objet de leur étude également but. Des gens qui ont connu à ce titre l’apport d’un parti communiste et qui en sont plus ou moins orphélins mais pas résignés. Des gens qui s’investissent totalement dans cette voie et pas dans leur ego (même s’ils souhaitent passionnément être entendus).Nous sommes plus nombreux que ce qu’on ne le croit et j’espère que ce multiplieront les lieux d’échange et de travail sur cette grande question du socialisme et sa mise en mouvement communiste.

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1 Commentaire

  • Xuan

    Bonjour,

    Permettez-moi de dévier sur l’aspect relatif de la démocratie «substantive et procédurale» et son rapport avec le centralisme, au moment où Arte martèle en boucle le documentaire de Sophie Lepault et Romain Franklin « le monde de Xi Jinping ».

    Je ne vais pas vous assommer avec, il suffit de citer deux bouts de phrase pour comprendre :

    « Xi Jinping n° 1 inamovible du plus grand parti communiste du monde »

    « En mars 2018, à l’issue de vastes purges, Xi Jinping modifie la Constitution et s’intronise “président à vie”. »

     

    Xi Jinping est le promoteur des Routes de la Soie, de l’orientation écologique du progrès, d’une lutte sans concession contre la corruption, de la lutte contre la pauvreté. Il a dirigé la lutte contre l’épidémie avec succès, mis en échec la guerre commerciale et l’indépendantisme pro US à Hong Kong. Il a vaincu la ligne libérale (avec l’aide de Trump il faut le dire) dans le PCC et remis le marxisme à l’étude, rappelé l’objectif fondamental du parti communiste : la société communiste. Il met au pas les monopoles les plus puissants et il cherche à démontrer l’unité profonde de la pensée maozedong et de la réforme de Deng Xiaoping.

    Ses décisions ne sont pas seulement le fruit de débats au sein du PCC mais de nombreux voyages dans le Tiers Monde, et dans toute la Chine, notamment dans beaucoup de villages pauvres qu’il a visités plusieurs fois.

     

    Chacun a compris que Xi est un dirigeant hors du commun. Assurément les chinois seraient stupides de le mettre au placard maintenant, non seulement pour ces raisons et parce que le peuple l’aime beaucoup, mais aussi parce que sa direction coïncide  avec une charnière historique. A la fois pour la Chine qui franchit une étape dans la transition du socialisme, et pour le monde entier où se dessine la fin de l’hégémonisme et peut-être celle de l’impérialisme.

    Dans ces circonstances, respecter à tout prix le calendrier des successions (destiné à brider le culte de la personnalité) serait une application purement « procédurale » – bureaucratique pourrait-on même dire – du renouvellement démocratique, et aboutissant à l’inverse du but escompté, le bien-être des masses populaires. Tandis que la forme « substantive » de la démocratie est l’adaptation du calendrier aux nécessités du moment.

     

    Vu d’ici, c’est différent : on pourrait changer de Sarkozy, de Hollande ou de Macron toutes les semaines, il n’y paraîtrait guère. Le dernier a même appliqué le formalisme démocratique procédurier jusqu’à maintenir une élection municipale en pleine pandémie, et le formalisme du «choix personnel» sur les masques, les tests et les vaccins jusqu’à épuiser toute la société dans les confinements et les «gestes barrières», avant de renoncer finalement aux «choix personnel», tandis que le peuple de son côté renonçait à voter. 

     

    Arte met aussi le doigt sur « Une concentration des pouvoirs sans précédent depuis la fin de l’ère maoïste. »

    Le rapport entre centralisme et démocratie diffère naturellement d’un pays à un autre selon son histoire. C’est un rapport d’unité et de contradiction parce que l’un n’existe pas sans l’autre et qu’ils s’opposent en même temps.

    Il est évident qu’il diffère aussi en temps de paix et en temps de guerre, comme on vient de le voir dans le cas de la Chine, confrontée à la guerre hors limites des USA.

    Lorsqu’un parti communiste est contraint à la clandestinité, le rapport entre centralisme et démocratie en est affecté également, tant au détriment de la démocratie que du centralisme d’ailleurs.

    Et s’il verse dans la social-démocratie, il peut se rapprocher de l’organisation gazeuse des Insoumis, où la démocratie des bavardages les plus contradictoires à la base s’associe au centralisme du chef inamovible Mélenchon. Il s’agit là d’une caricature de centralisme démocratique, mais c’est encore un rapport entre centralisme et démocratie.

     

    Donc ce rapport n’est pas défini une fois pour toutes, ni d’un pays à l’autre, ni dans le même pays selon les époques, ni d’un parti à un autre.

    Le rapport harmonieux du centralisme et de la démocratie condense les besoins du plus grand nombre sous la forme d’une ligne politique et de décisions justes, pour en faire une volonté collective efficace. Il doit être formalisé pour éviter les dérives factieuses et l’abus de pouvoir, mais il est en constante transformation.

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