Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

PCF : De l’argent pour l’emploi, les salaires et les services publics pas pour le capital !

une pétition mais on peut espérer plus une orientation d’action pour la rentrée où il y aura aussi l’action de la CGT du 17 septembre. Par rapport à ce que met en oeuvre le capital la riposte doit s’organiser et le PCF doit jouer son rôle.(note de Danielle Bleitrach)

La Covid 19 a révélé l’échec des politiques d’austérité et de la course aux profits qui épuise la nature et sacrifie les êtres humains. Mais tout continue comme avant ! Le « Ségur de la santé » ne résout en rien la crise de l’hôpital public. Si nous laissons faire, la France comptera un million de chômeurs·euses en plus d’ici à la fin de l’année et 700 000 jeunes arrivant sur le marché du travail risquent de voir leurs perspectives d’embauche s’évanouir.

Des grands groupes gavés d’aides publiques prétextent de la crise pour annoncer des plans massifs de suppressions d’emploi avec l’appui du gouvernement et des banques. La fiscalité est toujours aussi injuste et le gouvernement Castex continue de baisser les impôts sur le capital et les profits. Cela doit changer ! Les entreprises et les banques doivent être contraintes à des engagements précis et contrôlés par les salarié·es, les élu·es, la population.

Construisons une grande mobilisation à l’automne pour l’emploi, les salaires et les services publics nous exigeons que les milliards déversés par les banques et la BCE sur l’État et sur les entreprises soient utilisés autrement.

Dans l’immédiat, nous demandons :

  • Interdire les licenciements des grands groupes bénéficiant de fonds publics et instaurer un droit de contre-propositions des salarié·es et des habitant·es pour sécuriser l’emploi au lieu de baisser le “coût du travail”.
  • Un plan jeunes d’embauches par les entreprises par un contrat sécurisant leur emploi et leur garantissant une formation rémunérée.
  • Une augmentation générale des salaires (revalorisation du SMIC de 20% et de toutes les grilles et échelles de salaires), des minima sociaux et un revenu minimum, à un niveau décent, pour les 18-25 ans.
  • Pour la santé et l’éducation nationale, un plan d’embauches et de formation, initiale et continue, l’annulation des fermetures de lits ou d’hôpitaux et de toutes les fermetures de classes et de postes.
  • Un fonds de sécurisation de l’emploi, de la formation et pour la transition écologique, géré démocratiquement, pour agir sur les décisions des grandes entreprises et des banques et faire contribuer le capital et les profits.
  • signer ci-dessous

https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.pcf.fr%2Fsignez_la_petition_pour_lemploi%3Ffbclid%3DIwAR3yBBOaKnKQVBxP9nnwkRYvMv-JmTu7NJJP9x40_7EC33nkhlXc9unKAXQ&h=AT3gmBx40XdGN_w-JyWpeWrvNPJiZ-H-J0hdhDhezh11YcrG2Zm3zOztgOqGd-XQIsYFHKIiWDcPkvGsgHbmCyN8D4bhRvDi1NY8c0UCNifKcswePAg8UJAzE5IyrH9nFK2xX2eTfxAo31DphPzFig

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7 Commentaires

  • papadopoulos georges
    papadopoulos georges

    Et en ce qui concerne le PCF, qu’il retrouve de toute urgence ses fondamentaux de parti d’avant garde marxiste leniniste. Dans le cas contraire il porterait une par non negligeable de responsabilite, dans le desarmement de la classe ouvriere.

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  • Reitnomud
    Reitnomud

    Désolé mais rien que de lire “Un plan jeunes d’embauches par les entreprises par un contrat sécurisant leur emploi” je sais que la page “Gauche plurielle” n’est pas tournée.
    Et qu’à la honte de prendre la jeunesse pour une conne, s’ajoute la dégueulasserie du cocufiage d’une (voire plusieurs) génération.
    Avec de telles humiliations, un tel mépris de la jeunesse laborieuse comment voulez-vous ramener aux urnes ceux qui s’en détournent ?
    Nous ne sommes pas une armée de réserve de larbins ni de domestiques…
    Alors que fait-on pour faire renaître les usines, les ateliers, les manufactures ?
    Voilà la seule et la vraie question d’importance.
    Si le “privé” déménage hors des frontières, la République peut très bien faire renaître ses fleurons en créant des “ateliers nationaux, des usines d’Etat, des manufactures nationales” !
    Elle est là la vraie question et le courage politique.
    Pas dans des mièvreries sociales démocrates à deux balles.
    Le reste n’est que bavardages stériles, délibérations de boy scouts et amuse benêts !
    Hasta la victoria Siempré !

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    • jean
      jean

      Mais c’est ne pas dire les choses assez clairement.
      reprenons:
      ***
      “Si le “privé” déménage hors des frontières, la République peut très bien faire renaître ses fleurons en créant des “ateliers nationaux, des usines d’État, des manufactures nationales” !
      Elle est là la vraie question et le courage politique.
      ***
      C’est exactement le programme de LFI qui consiste à proposer un investissement productif par dégagement de capitaux frais (ce qui ne pose aucun pb vue la situation actuelle).

      Seulement ce programme, ce courage politique est en opposition LÉGALE avec les lois de l’UE et de l’OMC qui surpassent (de manière ahurissante car a-démocratique) nos lois et principes institutionnels.

      Un atelier national se doit de produire afin de vendre (allusion aux ateliers nationaux improductifs qui précédèrent les “journées/massacres de juin”), il se doit de passer par le “marché”.
      Fabriquer en France avec des salaires sans commune mesure avec les salaires orientaux n’a pas de sens commun dans le régime économique actuel.

      C’est donc pure spéculation de comptoir.
      Le courage est de dénoncer les accords internationaux, se dégager des contraintes du pouvoir actionnarial exacerbé par les États-Unis via les multinationales et l’administration d’État et une fausse idéologie libérale que nous déverse nos dirigeants.
      [D’autant plus urgent vu l’effondrement systémique du capitalisme en cours et des solutions usuelles à telle situation : les guerres]
      Il n’est d’économie démocratique, donc éthique, solidaire etc … QUE hors du capitalisme totalitaire qui nous domine.

      Donc il n’y a de solution QUE de sortir des carcans légaux et ce par la volonté du peuple.
      Seule possibilité “par le haut”.
      L’autre possibilité est la solution de nos dirigeants, l’extension lente d’un fascisme qui n’ose pas se montrer. Il avance de toute évidence et c’est le choix de nos politiciens : le communautarisme sarkosien en est une composante, les mensonges et saloperies de Hollande en est une autre, la révolution totalitaire de Macron une troisième, etc …

      Et ces valets de la ploutocratie nous entraînent (avec notre accord de fait : ON VOTE ENCORE POUR EUX) dans un cataclysme mondial – notre dépendance envers ce monde de violences que fabrique les États-Unis ne fait QUE croître. Et ceci pour maintenir le pouvoir et la rente des ploutocrates – les seuls acteurs de l’économie capitaliste occidentale.

      En refusant de créer une force populaire, c’est à dire un PARTI – logique institutionnelle actuelle en France – qui détermine un vote légal de gens raisonnables pour VOTER une sortie du Titanic néolibéral, nous allons sombrer avec toutes les atrocités que produisent les puissances de l’argent : les guerres dévastatrices qui cassent tout pour que rien ne change : cad le maintient des ploutocrates au pouvoir par la violence et la soumission des populations écrabouillées de malheurs.

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      • Reitnomud
        Reitnomud

        Je ne pourrai jamais te remercier assez Danielle pour « Histoire et Société ».
        Enfin un site « communiste » où des camarades grosso modo en intelligence sur une ligne équivalente peuvent bretter entre eux à tour de bras et à qui mieux mieux.
        Rien de plus réjouissant qu’un dojo de communistes s’étripant à l’envi quand la cause est bonne.

        Camarade Jean, je suis en accord quasi plénier avec ton discours.
        Effectivement, l’honnêteté politique minimum dès qu’il s’agit de souveraineté et d’indépendance nationale passe par la case « sortie de l’Union Européenne, de l’Euro » et quitte à faire les choses bien et complètement de se retirer également en intégralité de l’OTAN.
        Nous sommes d’accord
        Un atelier national se doit de produire afin de vendre.
        Nous sommes encore d’accord.
        Il est hors de question d’inventer de faux emplois tels que les « emploi-jeunes » ont si bien su l’établir il y a quelques décennies.
        Le but des « ateliers » n’est pas d’occuper une jeunesse dite désœuvrée,
        mais de lancer concrètement des productions dont la République est de toute façon déjà cliente.
        Par exemple, si toutes les administrations, les ministères, l’armée, la police,
        ce qu’il reste des fleurons nationalisés, etc.
        centralisaient et réservaient leurs commandes, leurs besoins, leur nécessaire
        vers ces « ateliers nationalisés », ce serait bien un comble
        si la cinquième ou la sixième puissance mondiale
        n’avait pas la logistique, le savoir-faire et tutti quanti pour mettre en place et rendre opérationnel une usine de fabrication de véhicules, lourds et légers,
        sur le territoire national avec toute une pyramide d’ouvriers, du balayeur à l’ingénieur,
        organisés démocratiquement…
        (je résume bien sûr, je simplifie et je caricature un peu je l’admets)
        Idem pour les pneumatiques, la plomberie, le bâtiment
        et tout ce qui est nécessaire au bon fonctionnement de la République
        et pourquoi pas les gommes, les crayons et même les billets de banque.
        Sans omettre bien sûr, les équipements militaires qui seront « strictement » made in France.
        Socialiser la production ;
        Pas toutes…
        En particulier celles indispensables à la République et celles délocalisées par le « privé »
        voilà pour le principe.
        Bien sûr les patrons du jour, Renault, Peugeot et consort seront abandonnés à leur triste sort
        pour écouler librement leur production étrangère où ils veulent.
        Mais terminées les commandes d’État pour ces produits d’importation.
        Toute défaillance industrielle sera ainsi réincorporée au patrimoine national ;
        en toute propriété, en toute pertinence.
        La République accorde priorité absolue à sa production territoriale
        ainsi qu’à son indépendance industrielle.
        La souveraineté populaire est à ce prix.
        C’est simple. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement.
        Cette pratique souveraine a été déclarée illégale par les accords de l’UE.
        Aucun souci puisque la France sera sortie de l’UE.
        Nous devrions toujours être d’accord.
        En gros… ceci est un commentaire de fil sur un forum, pas un programme politique détaillé.

        Par contre, là où ça chiffonne un peu,
        c’est cette supposition systématique d’une sous-main de LFI
        dès qu’un discours sort un peu de la routine « Union de la Gauche »
        une suspicion d’être qualifié de sous-marin insoumis.
        Loupé, ce n’est pas le cas.
        Laisser à LFI ses vices et ses vertus, et ne pas être ni trop paranoïaques ni trop jaloux de la place qu’ils occupent que certains aimeraient bien phagocyter :
        La troisième voie sociale-démocrate dans toute sa splendeur.
        Le sparadrap caritatif collé sur une jambe de bois d’un capitalisme apprivoisé.
        N’est-il pas grand temps de sortir de ce melting-pot réformiste au bout du rouleau
        et de «projeter» enfin un chemin inédit et concevable
        en route pour la désaliénation et l’émancipation le Monde du Travail ?

        Hasta la Victoria Siempre !
        et vive les discussions spéculatives de comptoirs…

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  • marsal
    marsal

    Je prolonge ici mon commentaire sur l’article concernant l’Argentine. Les Argentins et, globalement les pays “non UE” n’ont affaire qu’au FMI et la Banque Mondiale, là où la Grèce et les pays “UE” ont affaire à la “Troïka”; FMI, BM et BCE. Cela présente un double avantage: 1)il vaut mieux avoir deux adversaires au lieu de trois ; 2) Les Argentins et pays non UE ne peuvent pas avoir l’illusion qu’ils vont d’abord “changer le FMI” avant de résoudre leur problème. Ils savent d’emblée qu’il va leur falloir se débrouiller avec le FMI tel qu’il est. Je pense que nous devons avoir une approche similaire. Nous sommes contre l’UE, c’est clair, mais tant qu’on n’a pas réussi à s’en débarasser ou à la transformer en profondeur, il faut faire avec.

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  • marsal
    marsal

    Il faut dire clairement que si on laisse le capitalisme, les “lois du marchés”, c’est à dire les acteurs puissants qui dominent les marchés gérer la crise actuelle, cela va mal se passer : ce sera endettement public, desinvestissements, baisse de production, fermetures et licenciements, et aussi baisse du pouvoir d’achat (Macron a dit “je préfère des baisses de salaires aux licenciements”, mais nous aurons les deux) avec, je crains, déjà des hausses de prix et un retour de l’inflation comme moyen d’écraser le niveau de vie. Il faut au contraire reprendre le contrôle de l’économie avec une stratégie de développement adaptée. Pour cela, il ne suffit pas de recréer le commissariat au plan. Il faut se donner les moyens d’agir, de faire en sorte que les planficiations se traduisent dans la réalité, par des investissements et du développement. Je pense que le principal levier dont nous disposons, c’est que la quasi-totalité des grandes entreprises privées dans ce pays reçoivent des tas d’aides publiques : abattements d’impôts, subventions, aides à l’embauche, abattement de cotisations sociales et même la prime à l’emploi qui est une subvention déguisée. Il faut faire reconnaitre qu’à partir du moment où une entreprise bénéficie d’une aide publique, elle n’est plus seulement une structure qui a pour but de produire du profit, elle accepte de devenir de facto une structure qui a des objectifs sociaux collectifs. Elle doit accepter des obligations (publier ses comptes, nommer des administrateurs salariés et des représentants des collectivités à son conseil d’administration et associer la collectivité qui l’a aidé aux bénéfices futurs). Il est tout à fait possible de présenter au parlement une loi qui systèmatise ces dispositions dans le cas de toute aide publique. Il faut ensuite restructure complètement le pilotage des outils d’interventions économiques de l’Etat (Agence des Participations de l’Etat, commission des participations et des transferts et surtout Caisse des Dépôts et Consignations), pour le rendre lisible et efficace dans la mise en oeuvre d’un développement économique et social collectif. Cela implique évidemment une participation déterminante des représentants des salariés des différentes branches de l’économie aux organes de pilotage de l’intervention économique de l’Etat.

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    • pedrito

      “C’est exactement le programme de LFI qui consiste à proposer un investissement productif par dégagement de capitaux frais (ce qui ne pose aucun pb vue la situation actuelle)”.
      Jean: Moi, justement, il y a une chose, un “détail”, qui me pose problème, c’est que le capitaine du vaisseau LFI fasse continuellement référence à Mitterrand, celui qui a coulé le PC parce que c’était son SEUL but, donc je ne comprends pas comment des cocos qui ont un peu de conscience politique communiste peuvent encore aujourd’hui faire confiance à ce politicien, et je pèse mes mots…..
      A part cela, je partage…..

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