États-Unis.
Cette campagne électorale française me sort de plus en plus par le trou des narines tant tout y devient caricatural pour éviter de poser les problèmes de fond. Celui de la sécurité et d’une police républicaine mérite un autre traitement qu’une déclaration irresponsable de Mélenchon destinée à faire le “buzz”et les vierges effarouchées des médias se précipitant dans la brèche pour soutenir le candidat “officiel” président et son équipe de bras cassés. On se demande qui est le plus exécrable de la bande des trois. Pourtant la privatisation des fonctions régaliennes de l’Etat est en filigrane derrière toute la destruction de la fonction publique, sans moyen mais aussi sans vision de sa mission, qu’il s’agisse de la police, de l’éducation, de la santé la logique est toujours la même mais on transforme ce problème économique, politique, social en débat “moral” qui engendre des oppositions fictives. Les Etats-Unis sont-ils notre avenir ? (note de danielle Bleitrach)
Face à la hausse de la criminalité, les habitants riches de Chicago, mais aussi de San Francisco, s’organisent pour faire appel à des policiers armés qui viennent patrouiller dans leurs quartiers en dehors de leurs heures de service.The Wall Street JournalTraduit de l’anglais
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Inquiets de la hausse de la délinquance, notamment du nombre de vols de voiture avec violence, les habitants de plusieurs quartiers aisés de North Side, à Chicago, recrutent des policiers armés pour qu’ils effectuent des patrouilles en dehors de leurs heures de service. Ils créent ainsi, de fait, des “quartiers résidentiels quasi fermés”.
Ces six derniers mois, au moins cinq quartiers de North Side ou adjacents à celui-ci ont pour la première fois fait appel aux services de sécurité de l’entreprise P4 Security Solutions, comme le rapporte le vice-président exécutif de cette société privée, Paul Ohm.
Un rôle dissuasif
Les policiers de P4 circulent dans des voitures munies d’un marquage visible, d’un avertisseur lumineux sur le toit, de caméras et d’outils de communication de pointe. Ils n’ont pas pour mission de procéder à des arrestations, même si, en tant que policiers, ils sont habilités à porter une arme à feu : leur rôle est dissuasif. En cas d’urgence, ils appellent la police, explique M. Ohm.
Dans des quartiers comme Lincoln Park, Bucktown et Lakeview, plusieurs associations de riverains ont ainsi recours à des services de sécurité privés, alors que la criminalité explose à Chicago – comme dans d’autres villes, où ces services suscitent aussi un intérêt croissant.
Sean Meehan, directeur du marketing chez United Security, à Red Bank, dans le New Jersey, raconte avoir reçu de nombreux appels, au cours de l’année passée, d’habitants du nord-est du pays en demande de patrouilles de sécurité dans leur quartier, alors que sa société est habituellement spécialisée dans la sécurité des entreprises, depuis les centres commerciaux jusqu’aux bureaux. “Face aux crimes – de vrais crimes –, les habitants de ces quartiers ne se sentent plus en sécurité”, témoigne-t-il.
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