Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le Choix du terrorisme : attentat contre l’Iran mais pas seulement

Aujourd’hui je donne la parole à ceux qui malgré eux disent la vérité… L’Iran jongle avec une multitude de mauvais choix, explique l’article qui décrit clairement comment confrontés à un échec militaire et économique en Ukraine et à une protestation de masse face à ce qui se passe à Gaza, se révèle le choix de l’attentat terroriste (y compris celui intervenu à Moscou) avec une intégration totale d’Israël avec les USA. Notez que le but reste la Chine que l’on obligerait à sortir de sa zone de confort en embrasant le Moyen Orient, l’Europe, le Pacifique. Il faut lire cet article en lien avec celui que nous publions aujourd’hui de ce juif américain qui croit encore qu’il y aurait divergence entre le régime fasciste de Netanyahou et Biden le démocrate en s’étonnant que ce dernier livre des armes. Tant que demeurera l’illusion de cette “dualité” nous ne percevrons ni l’ampleur du mal, ni comment celui-ci est entretenu par notre refus de concevoir que l’occident est devenu fasciste et il mènera son combat pour la suprématie par terrorisme. Sa “démocratie” n’est rien d’autre qu’un fascisme poussé jusqu’au bout quand sont remises en cause les bases de l’exploitation de sa classe dominante. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

La frappe meurtrière d’Israël contre l’Iran en Syrie laisse à Téhéran peu d’options pour répondre sans risquer une implication directe dans une guerre plus large

Par FRANCESCO SISCI 2 AVRIL 2024

Image : Actualités Settimana

Le poisson d’avril d’Israël a été d’éliminer l’un des principaux commandants iraniens en Syrie, Mohammad Reza Zahedi, en frappant un bâtiment près de l’ambassade de Téhéran à Damas, bafouant presque le droit international protégeant l’inviolabilité des missions diplomatiques.

Cet acte a servi d’avertissement clair : l’Iran doit garder ses alliés et ses mandataires sous contrôle, ou risquer qu’Israël frappe l’Iran sans hésitation. Il a également servi de signal aux milices du Hezbollah au Sud-Liban et aux Houthis qui perturbent le commerce international dans les eaux yéménites.

L’attaque s’est produite peu de temps après que l’opposition laïque turque a remporté les élections locales, portant un coup au président Recep Tayyip Erdogan. Le résultat pourrait potentiellement remodeler le paysage politique de la Turquie, d’autant plus que l’opposition a traditionnellement été plus pro-israélienne tandis que le régime d’Erdogan a éloigné la Turquie d’Israël.

Peut-être que le défi d’Israël réside dans le fait qu’il ne peut pas se permettre d’éradiquer le Hamas de Gaza pour ensuite voir le Hamas (ou un groupe similaire) refaire surface ailleurs, que ce soit en Cisjordanie ou au sein des communautés islamiques en Occident, ce qui constitue une menace pour les Juifs du monde entier.

La question qui se pose maintenant est la suivante : cette situation va-t-elle conduire à une escalade ? Si l’Iran réagit, il risque de s’impliquer directement dans une guerre qu’il a cherché à éviter jusqu’à présent, ce qui pourrait conduire à la défaite. Alternativement, s’abstenir de répondre pourrait entraîner une attaque américaine contre l’Iran pour son soutien actif aux Houthis. Téhéran est confronté à des choix difficiles.

Dans ce contexte, le président russe Vladimir Poutine pourrait avoir intérêt à étendre le conflit à l’Iran. L’attaque terroriste islamique à Moscou le 22 mars a déconcerté la sécurité russe et terni l’image d’homme fort de Poutine, jetant une ombre sur les développements futurs de la guerre en Ukraine.

Malgré des efforts considérables, les troupes russes n’ont jusqu’à présent pas réussi à percer les lignes ukrainiennes. Leur flotte de la mer Noire a été gravement affaiblie et contrainte par les drones ukrainiens.

Une nouvelle offensive russe est attendue pour l’été, avec des préparatifs en cours pour déployer entre 100 000 et 500 000 soldats en vue d’une offensive majeure, bien que l’issue reste incertaine. Un début plus précoce du conflit autour de l’Iran pourrait potentiellement atténuer les défis de l’armée russe.

Cependant, une autre guerre présenterait des défis pour la Chine, qui entretient des relations amicales avec la Russie et l’Iran. Cela pourrait tendre davantage les liens de Pékin avec l’Occident, d’autant plus que le président Xi Jinping a tenté le 27 mars d’engager le dialogue avec les hommes d’affaires occidentaux et d’encourager les investissements en Chine.

Bien que l’effort n’ait pas donné de résultats immédiats, tout deviendrait plus compliqué si l’Iran devait s’engager dans une guerre.

La demande intérieure de la Chine est en baisse en raison des difficultés immobilières (depuis 25 ans, le principal moteur de l’économie), ce qui rend l’excédent extérieur encore plus nécessaire. La totalité de l’excédent de la Chine est générée par les pays du G7.

La Chine serait confrontée à un choix difficile : soutenir l’Iran (ce qui pourrait alarmer les investisseurs occidentaux déjà frileux à l’égard des entreprises chinoises) ou s’en distancier, ce qui modifierait une relation politique cruciale.

La ligne de conduite que l’Iran adoptera reste incertaine. Comme la Perse a des millénaires d’histoire diplomatique, le moment est peut-être venu pour l’Iran de puiser dans cette expertise. Il pourrait être crucial pour Téhéran de rechercher un dialogue, de contenir les Houthis et d’éviter une série de choix néfastes.

Cet essai a été publié pour la première fois sur Settimana News et est republié avec autorisation. L’article original peut être lu ici.

Voici le contexte du choix du terrorisme : la défaite militaire, l’incapacité à résoudre les questions économiques et sociales et la perte d’audience planétaire.

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