Équateur : le président Daniel Noboa a réuni un conseil de sécurité, vendredi 19 janvier 2023 en raison de la tension qui règne dans le pays : violence des gangs, attentats et corruption rendent la situation très volatile.© via REUTERS – ECUADOR PRESIDENCY Ce qui est à la fois sordide et risible c’est la manière dont ces gouvernements eux-mêmes mafieux au service des USA se refilent la patate chaude si brûlante de révélations sur leurs propres financement, celui de leurs armées intégrées à des armées étasuniennes, israéliennes mêmes venues créer les conditions de la répression raciale de tout soulèvement populaire. La première chose que vous apprenez quand vous êtes dans ce type de pays gangrené par la corruption et la “protection” des USA, c’est que le pire danger c’est une police et une armée totalement corrompue qui est prête à vous tuer et à vous torturer sans état d’âme pour vous rançonner quitte à attribuer cet assassinat aux “bandits” et narcos qui sont les agents électoraux du pouvoir et les espions de la CIA. Dans ces conditions le silence de la population est sa survie. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Le gouvernement argentin a arrêté et déporté ce vendredi la famille de l’ennemi public numéro 1 en Equateur, Adolfo Macias alias « Fito ». Si le leader du redoutable gang des Choneros n’a toujours pas été capturé depuis son évasion début janvier d’une prison de Guayaquil, sa famille est de retour en Équateur et les habitants craignent de possibles représailles.
La femme et les trois enfants d’Adolfo Macias ont été repérés dans un quartier huppé de la ville de Cordoba. Ayant apparemment pénétré illégalement en Argentine trois jours avant l’évasion du chef des Choneros qui a provoqué une vague de violence en Équateur, ils ont vu leur résidence temporaire suspendue par le Service argentin des Migrations. Visiblement peu désireuses de conserver sur leur sol la famille d’un trafiquant de drogue, les autorités argentines les ont immédiatement déportés en avion militaire vers la ville de Guayaquil, rapporte notre correspondant à Quito, Eric Samson.
Dans la base aérienne Simon Bolivar fortement protégée, la famille de « Fito » et les quatre personnes qui les accompagnaient en Argentine ont été autorisées à quitter librement les installations militaires. Il n’y a en effet aucun ordre de détention pesant sur la femme d’Adolfo Macias dont la procureure générale Diana Salazar a promis d’étudier rapidement le statut légal.
Âgée de 48 ans, Inda Mariela Peñarrieta a déjà fait l’objet d’une enquête en 2020 pour blanchiment d’argent, enrichissement privé injustifié et fraude fiscale. Infirmière il y a encore six ans, la femme d’Adolfo Macias est en effet devenue une femme d’affaires fortunée, n’hésitant pas à montrer sa vie de luxe sur les réseaux sociaux. Les trois juges ayant classé l’affaire font d’ailleurs l’objet d’une enquête de la part du Parquet.
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