Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le président élu du Guatemala, Bernardo Arévalo, avertit qu’un « coup d’État » est en cours

Ce qu’il faut bien avoir le courage de regarder en face c’est la fascisation de “l’empire”, la manière dont partout il fomente des coups d’Etat contre les gouvernements progressistes et tente de leur substituer ses créatures… Le gouvernement qui accomplit cela n’est pas celui de Trump, c’est celui de Biden, ils sont la proie de la même logique impérialiste dans laquelle les “élites” locales sont mobilisées sur des bases souvent racistes mais aussi la toute puissance supposée de l’anarchisme du suprématiste blanc revendique “la liberté”, celle de tuer, massacrer, priver de tout les plus humbles, et se paye même le luxe d’un discours antisystème qui va jusqu’au coup d’Etat. Comment cela s’accompagne de “révélations” qui jouent sur les scandales sexuels, toutes les formes d’aliénation du débat public. Il ne suffit pas de parler d’extrême-droite, c’est un terme qui comme en Europe tend vers la respectabilité parlementaire et qui une fois au pouvoir dévoile sa nature qui est bien celle du fascisme. Voir en quoi les Etats-Unis quelle que soit l’étiquette de leur dirigeant, démocrate ou républicain sont ceux qui créent partout de tels foyers dont la logique ultime est la guerre nucléaire (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Le bureau du procureur du Guatemala a annoncé le 8 décembre que les élections de 2023, qui ont vu la victoire du progressiste Bernardo Arévalo de León, doivent être annulées en raison d’irrégularités administratives présumées du Tribunal électoral suprême. Cette décision intervient après des mois de manœuvres du bureau pour saper la validité des élections, et même la capacité d’Arévalo à y participer.

En réponse, le président élu Arévalo a déclaré : « Nous sommes confrontés à un coup d’État absurde, ridicule et pervers. » Arévalo a remporté les élections avec 61 % des voix en août.

« Il est temps de défendre vigoureusement notre voix et la possibilité de construire un pays différent. Personne ne doit s’interposer entre le peuple guatémaltèque et son printemps », a déclaré Arévalo.

« Les putschistes donnent leurs derniers coups de pied [désespérés] », a déclaré Arévalo, qui a ajouté que ces actions proviennent d’un groupe de hauts fonctionnaires qui opèrent depuis le MP.

Le président élu, âgé de 65 ans, a déclaré que « la tentative de coup d’Etat est réelle et nous a amenés à un moment crucial de l’histoire de notre pays ».

De son côté, la présidente du Tribunal suprême électoral du Guatemala, Blanca Alfaro, a déclaré le vendredi 8 décembre, suite aux déclarations du bureau du procureur, qu’il n’y avait aucun moyen de répéter les élections et que les autorités élues devaient prendre leurs fonctions respectives en janvier.

Alfaro a déclaré à la presse que les résultats obtenus lors des élections de 2023 « sont déjà validés, officialisés et sont inaltérables ».

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