Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La mise à mort du “Monstre sacré” et l’industrie culturelle, par Danielle Bleitrach

La mise à mort du monstre sacré du cinéma Gérard Depardieu avec un reportage. Que penser du fait divers qui se substitue à l’art, à la politique ? Mais voyons, le monstre sacré du cinéma français est accusé de viol, et cela donne lieu à l’équivalent d’un lynchage collectif, pourquoi ? Qui fait quoi ? Qu’est-ce que l’être “générique” qui est en cause, de quoi s’agit-il quand on unit ce couple des contraires, la violence et les femmes ? C’est un documentaire qui portera la mise à mort publique. Il est à noter que sur les images diffusées, aucune agression sexuelle n’est montrée mais une série de propos déplacés, condamnables et grivois en particulier sur une fillette de 10 ans. Mais d’où viennent ces images ? Hier jeudi soir dans “Touche pas à mon poste”, Eric Naulleau n’a pas hésité a expliquer que le producteur avait monté un faux projet de film dans le seul but de piéger Gérard Depardieu.

Réfléchissons à ce que cela dit…

Pourquoi s’y intéresser ? Parce que l’hypothèse du passage à une autre société, à d’autres rapports de production, une autre civilisation, se vérifie de jour en jour ; c’est à la fois un ébranlement et du sur place… En réalité nous vivons une accélération comme rarement l’histoire en a connue. Nous la percevons avec difficulté parce que l’individu ne se situe pas dans la même temporalité que le changement historique d’un mode de production à un autre qui eux peuvent s’étirer sur des siècles. Or si le point de départ de l’ère du socialisme se situe en 1917, nous voici cent ans après dans un nouveau saut vers l’inconnu, après une apparente stagnation, d’incompréhensibles reculs. Il y a un vertige de la subjectivité dans cet ébranlement, celui où l’individu se croît immobile, mais est à la recherche hagarde d’un nouvel équilibre dans ses repères quotidiens… Le malaise ressenti dans cette histoire a-t-il à voir avec cela ? On peut y croire…

Quel jeu autour de l’humiliation ? De la violence du privé, privé de quoi ? Il existe un livre écrit dans les temps du nazisme, ceux où enfin les Etats-Unis, après avoir longuement hésité va intervenir alors que les Russes sont seuls à affronter le nazisme, c’est La Dialectique de la Raison (Dialektik der Aufklärung) un essai de philosophie de Max Horkheimer et Theodor W. Adorno, publié en 1944 à New York où ces deux juifs allemands avaient fui le nazisme. Il s’agit de l’Œuvre emblématique de la Théorie critique de l’École de Francfort, les auteurs y cherchent les conditions pour sauver le projet des Lumières (en allemand : Aufklärung), celui de l’Europe un mouvement amené à se transformer en son contraire (le mythe ou la barbarie dont il a prétendu émanciper l’humanité). L’espérance des Lumières a été trahie et elle s’est retournée en son contraire, le sujet occidental est clivé.

Et les deux philosophes reviennent à l’histoire, cette odyssée du “sujet occidental” : le navire d’Ulysse franchit le détroit de Charybde et Scylla dans des tourbillons qui menacent de les jeter sur les récifs où les appellent le chant envoutant des sirènes… Les rameurs ont les oreilles bouchées ce qui leur permet d’avancer alors que Ulysse, l’entrepreneur, le sujet occidental bourgeois, celui qui dirige, doit être attaché au mat pour à la fois goûter le chant des sirènes et ne pas y céder. Le chant des sirènes est cet appel archaïque de l’identité homme-nature…

On reconnait la dialectique du maitre et de l’esclave de Hegel : l’esclave est celui qui, par son travail, transforme la Nature. En travaillant, il accède à l’objet dans son côté actif. Le maître, qui pour sa part ne travaille pas mais fait réaliser, vit immédiatement dans la jouissance de l’objet consommable mais il n’en connaît que son aspect passif. Il apparaît que l’esclave, travaillant (réalisant) à transformer le monde humain, se transforme lui-même et revendique son autonomie au monde naturel dans sa transformation humaine du monde, tandis que le maître se rend étranger à son monde, devient dépendant d’un esclave et aveugle au monde qu’il ne reconnaît plus dans la reconnaissance qu’en fait l’esclave car c’est le travail qui transforme le monde qui est la liberté. Étant bien entendu que ce rapport homme-nature est collectif, l’homme n’est pas seul, il est au moins deux l’homme et la femme, chacun jouant pour lui-même et l’autre la nécessité et la liberté humaine comme il est dit dans les manuscrits de 1844… de Marx et Engels.

Logiquement dans l’exploration de cette contradiction, unité et opposition, un des derniers chapitres de la dialectique de la raison est consacré aux industries culturelles comme le cinéma hollywoodien et plus généralement l’univers médiatique. A celui-ci les auteurs reprochent de faire du public un « jouet passif », réduit à opiner, à l’habituer à absorber toute la matière qu’on lui présente. Les médias transformeraient les citoyens en consommateurs abêtis, objectivés, déshumanisés. Le spectateur serait une sorte d’homme générique, comme l’était l’ouvrier aliéné chez Marx, dont l’unité de condition consiste dans le fait qu’il a perdu toute fonction, et même toute capacité critique. Sa conscience devient à l’ère des mass media une machine qui effectue des « opérations standardisées ». Le schématisme de l’entendement aurait disparu : les médiations entre les catégories et les phénomènes ne sont plus du ressort du sujet, mais de la « conscience des équipes de production » qui tracent pour les consommateurs, à leur place, les cadres leur permettant de saisir le réel. Même le moi au cœur de l’identité, qui se construit d’abord au sein de sphère d’intimité, est gangrené par l’univers médiatique, ne serait plus qu’un « un produit breveté déterminé par la société », il se conforme à être ce que l’industrie culturelle lui impose. L’individu est intégré de force au système, il devient un maillon, une pièce d’une immense machine qu’il ne contrôle pas, il n’est plus qu’un « appareil ».

Ce constat nous incite à reprendre la théorie non comme un oracle mais pour nous aider à sortir du champ de l’idéologie dominante et à observer sur toutes ses “coutures ce petit “événement” sans importance mais qui se rejoue sur divers modes, celui de la mise au ban de la société d’une figure conçue comme intouchable parmi tant d’autres :

Puisqu’il est question de dialectique et de Hegel nous atterrirons forcément sur un texte splendide de Marx et Engels dans les manuscrits de 1844 qui accorde enfin à la question féminine la place qui lui revient dans l’émancipation de l’Humanité et dans le communisme, sous sa forme primitive et sous sa forme la plus développée. De ce point de vue Qui a été piégé ? Celle dont le témoignage a été nié y compris l’acteur féminisé.

Le féminisme ou le malaise dans la civilisation !

Imaginons qu’il existe quelqu’un qui partage mon malaise devant l’exposé des mœurs de Gérard Depardieu.

Le président du syndicat des producteurs, Marc Missionnier, qui a témoigné à visage découvert l’a reconnu : « Le cinéma français n’ignorait pas les comportements problématiques de Gérard Depardieu », a-t-il lâché. On ne le lui fait pas dire. Le cinéma français, excusez du peu, livrait donc au minotaure de Chatauroux son lot de jeunes créatures prises dans le petit personnel du tournage… Il est comme ça !

ça rapporte donc cela fait partie du mythe du génie nature non maîtrisable, démesurée… Une parodie de la manière prométhéenne de s’approprier la nature à la base de l’art… Il va chercher le feu des dieux donc il finit avec le foie dévoré par une cirrhose, logique…

Le “monstre” sacré est coupable donc sacrifié sur l’autel de la cité, “guillotiné” mais tous les autres s’en tirent à bon compte… On soupire de soulagement devant sa mise à mort et la cité est purifiée. Le fait divers succédané de la tragédie n’est que la drame bourgeois, mais il est systématiquement érigé en catharsis des passions publiques pour que tout reste à l’identique…

« La seule partie de mon corps que les studios peuvent scanner pour plus de 100 dollars, c’est ma bite en érection»

Dans l’industrie culturelle et sa norme est-ce que cette mise à mort aurait quelque chose à voir avec la grève des acteurs à Hollywood ? Tout sur la performance à l’ère du numérique et la protestation des piquets de grève telle que la rapporte The new yorker: Le premier épisode, et le plus drôle, de la dernière production Netflix « Joan Is Awful », suit Joan (Annie Murphy), une femme ordinaire dont la vie est adaptée, presque en temps réel, en une émission de télévision à succès mettant en vedette Salma Hayek. L’émission est diffusée sur Streamberry, une doublure de Netflix qui utilise l’IA pour remplacer les acteurs qui ont vendu leurs droits numériques. Un avenir terrifiant ? Peut-être, mais il y avait aussi des rappels que, dans notre triste présent, les studios faisaient des scans numériques complexes des artistes d’arrière-plan et numérisaient les acteurs morts. Cela a donné lieu à certaines des meilleures blagues sur les lignes de piquet de grève. Un manifestant brandissait une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « La seule partie de mon corps que les studios peuvent scanner pour 100 dollars, c’est mon majeur. »

Pour Gérard Depardieu c’est sa bite dont il affirme qu’elle pèse deux kilos en érection et à sa manière complètement bourré peut-être qu’il cherche une pancarte et un piquet de grève sur lequel proclamer son irréductible étrangeté…

Ce qui est censé sauver l’art de sa marchandisation dans les sociétés de classe c’est le sacrifice humain dont il est la parodie, celui qui renouvelle les saisons et interprète le ciel étoilé en lutte de titan. Il en reste l’artiste “maudit”, en fait de malédictions, elles sont pas mal organisées par la production, d’Orson Wells à Jean Grémillon en passant par tant d’autres, la malédiction c’est le refus des financements d’œuvres non standardisées ni dans la forme ni dans le contenu, c’est la même chose. C’est la crainte de rater un quelconque Van Gogh.

La profession utilise à plein l’aspect athlète des sentiments, des émotions, qui fait partie du métier. Werner Herzog et son fétiche le fou furieux que pouvait être Klaus Kinski, hallucinant dans son rôle de mégalomane illuminé d’Aguirre, ou dans celui du vampire Nosferatu auquel il donne une troublante humanité…

« En produisant pratiquement un monde d’objets, en façonnant la nature non organique, l’homme s’affirme comme un être générique conscient, c’est-à-dire un être qui se rapporte à l’espèce comme à sa propre nature, ou à lui-même comme être générique. Certes, l’animal aussi produit. Il construit son nid, son habitation, tels l’abeille, le castor, la fourmi, etc. Mais il produit seulement ce dont il a immédiatement besoin pour lui et pour sa progéniture ; il produit d’une façon partielle, quand l’homme produit d’une façon universelle ; il ne produit que sous l’empire du besoin physique immédiat, tandis que l’homme produit alors même qu’il est libéré du besoin physique, et il ne produit vraiment que lorsqu’il en est libéré.
L’animal ne produit que lui-même, tandis que l’homme reproduit toute la nature et l’art porte cet universel, cette liberté indépendamment du besoin physique jusqu’à son essence.

Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’industrie culturelle a annexé cette hystérie là, qu’il a modelé l’objet femme, cela va avec le puritanisme et la soif d’accumulation de ses bailleurs et leur utilisation du code Hayes sur ce qui peut ou non être révélé au point de mesurer la longueur des ourlets et les échancrures…

Et tout à coup il y a ce qui est considéré comme politiquement intolérable… et la traque maccarthyste… Encore aujourd’hui on ouvre le procès de Picasso mais on réhabilite Céline… Il y a celui au nom duquel on invoque la distinction entre l’homme et l’artiste et il y a l’autre…

Alors comment ce reportage en Corée du nord de Gérard Depardieu devient une preuve, on ne peut pas ne pas songer à toutes ces campagnes des ligues de vertu à travers desquelles on abat celui qui n’a pas accepté de suivre le politiquement correct, comme Chaplin y compris, il ne s’agit pas seulement de ne pas être communiste, non simplement ne pas vouloir être anticommuniste suffit.

Est-ce la CIA qui a favorisé et transmis ce reportage en Corée du Nord ? Gérard Depardieu jeté aux chiens après révélation de ce que le “milieu” savait avec ce documentaire, un complément d’enquête puisque jusqu’ici toutes celles menées n’aboutissaient pas. En Corée n’est ce pas là ou Gérard a commis ce suicide ?

Il s’agit d’extraits d’un documentaire d’un autre personnage qui se jette à la meute, Yan Moix, lui-même entre exhibitionniste de vie privée, et obligation de se vendre, pour entretenir la cote, ayant connu toutes les dérives, y compris un flirt avec le nazisme. Il aurait été dépouillé de son film, sa “propriété” ce documentaire n’a jamais vu le jour en raison de soucis juridiques avec le producteur qu’il accuse de lui avoir volé son œuvre, comme il le confiait dans le Figaro en avril 2023 : “Il y a un procès, je suis en train de récupérer le film”. L’ancien chroniqueur de Laurent Ruquier avait évoqué le contenu, assurant qu’il était “politiquement incorrect” et qu’il y avait “un procès par phrase sur deux heures et demie” et “peu compatible avec les valeurs du XXIe”. On voit la logique de cette “chose” : dans la promotion du produit, la vente du scandale fait partie de l’emballage. Yann Moix expliquait ensuite que le film était sorti de manière “pirate”, par un “code secret sur Vimeo” et qu’il avait prévu une projection privée pour les “copains” dans les locaux d’Europe 1. Mais alors comment le documentaire s’est-il retrouvé entre les mains de Complément d’Enquête qui l’a rendu public ? C’est toujours auprès du Figaro que Yann Moix a répondu, quelques heures avant la diffusion du numéro : “C’est mon ‘producteur’ qui a donné les rushs de mon tournage sans me prévenir. Il s’appelle Anthony Dufour. Je vais porter plainte contre lui”. Dans un communiqué relayé par Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste, Yann Moix déclare : “J’ai découvert par voie de presse que des rushs de mon documentaire m’avaient été dérobés pour être diffusés ce soir dans l’émission Complément d’enquête sur France 2. Il s’agit d’une violation caractérisée de mon droit d’auteur, à plus forte raison pour une œuvre inachevée dont j’ai seul le droit de décider de la communication au public. La méthode est choquante de la part de tous ceux qui exploitent sans autorisation ces images à des fins commerciales et sensationnalistes mais est-elle vraiment hors système? Yan Moix ajoute “J’en ai avisé la direction de France Télévisions qui prendra ses responsabilités. J’entends évidemment faire valoir mes droits devant les tribunaux”.

L’émission a depuis été diffusée. Mais alors que le débat sur le fait de séparer l’homme et l’artiste est souvent relancé avec d’autres personnalités, pour ce qui est de Gérard Depardieu, la position de France Télévisions est désormais claire. Manuel Alduy, directeur du cinéma et du développement international du groupe, est en effet intervenu dans ce Complément d’enquête en déclarant : “Il ne faut pas qu’on célèbre Gérard Depardieu. Ce n’est juste pas possible”. D’après lui, les accusations dont a fait l’objet Gérard Depardieu ont amené France Télévisions à “revoir (leur) plans de diffusion”. Que ce soit pour la diffusion de films avec l’acteur, ou la production de nouveaux projets. Le groupe ne souhaite donc plus travailler avec le comédien ni le mettre en lumière sur ses chaînes.

En revanche la réaction vertueuse de France télévision ne porte pas sur la violation du droit d’auteur de Yan Moix, elle sera étouffée s’il veut survivre, il faudra qu’il renonce à ses droits de propriété. Qui vend quoi ? Et de surcroit il s’agirait d’un piège de la production envers l’artiste ..

Complément d’enquête diffusée avant hier jeudi 7 décembre, présentait des images inédites d’un voyage de l’interprète de Cyrano de Bergerac en Corée du Nord en 2018. On peut y voir le comédien français multiplier les remarques sexistes et les propos graveleux, à destination notamment de son interprète. « La prochaine fois, je lui ferai le baise-moule », « J’ai une poutre dans le caleçon », « Les cavalières jouissent énormément, ce sont des grosses sa**pes ça»… : telles sont quelques-une des saillies de l’acteur cesarisé Après ça l’affaire est entendue et on se demande qui va récupérer les couilles et la queue de la bête achevée?

Il s’est conduit comme un porc mais la porcherie c’est quoi exactement ? Pasolini avait déjà un film sur le sujet…

EST-CE CELA MON COMBAT FAIRE MEUTE DANS CE LYNCHAGE MARCHANDISE ?

En tant que femme pourquoi le nier cette porcherie me révulse, le viol mais aussi tous les abus de pouvoir que cela autorise, l’illustration est parfaite, écœurante à souhait… tout ce que l’on a osé m’infliger sur un plan politique, professionnel a été fait parce que le petit salaud qui agissait ainsi savait que mon compagnon était mort et qu’ils ne craignait plus sa vindicte… Il reste aujourd’hui quelque chose de ce temps où une femme sans homme était vouée à la prostitution ou un objet de rebut… Il n’y a pas besoin de me pousser, je pars au quart de tour…

Deuxième version d'Artemisia Gentileschi, vers 1620.
Judith et Olophern, réalisé par Artemisia Gentileschi dans les années 1620, et conservée à la Galerie des Offices de Florence. Artemisia Gentileschi, femme peintre du XVIIe siècle italien. Elle a réussi à s’imposer sur la scène artistique au XVIIe siècle grâce au soutien paternel et à sa propre force dans l’Europe entière à une époque où les femmes peintres sont rares, et sa redécouverte a su la placer comme figure emblématique du féminisme, notamment en art. Elle a subi un viol et ce tableau dit mieux que…

Et j’apprécie la ténacité de cette petite fille qui a tenu bon pour déposer plainte, mais dans quelles mains est-elle tombée ? Justine ou la vertu… songez au “milieu” dont nous venons de parler… Celui qui a bafoué “la propriété” du désavoué Yan Moix, voit monté ce piège, comment traitera-t-il une femme après que son témoignage lui ait été volé ?

Aussitôt après m’être raidie au bord du lynchage, je m’interroge : qu’est-ce qu’on fait payer à Depardieu : ses propos avinés face l’interprète qui a dû tomber des nues et ne plus savoir que faire de cet hôte prestigieux, de cet ami supposé… ou le fait d’être allé en Corée? D’avoir pris la nationalité russe et avoir revendiqué être l’ami de Poutine et Loukachenko?

Ce qui est sûr c’est que le fils de Dédé le communiste de Chateauroux, lui incapable de s’exprimer, a payé la note… Voici en effet ce que dit le commentateur, qui est bien différent.

Gérard Depardieu n’avait pas attendu de se rendre à Pyongyang pour se dire grand fan des Nord-Coréennes. En 2013, interrogé en marge du Ballon d’Or, il avait confié sa passion pour le football féminin en général et pour l’équipe de Corée du Nord en général. Il s’était néanmoins quelque peu enflammé en expliquant qu’elles étaient vice-championnats du monde alors qu’elles n’avaient pas dépassé la phase de poules…

Gérard Depardieu n’en demeure pas moins un réel fan du football féminin. « Je préfère de loin le football féminin parce que ce sont des femmes qui sont en plus très belles », avait-il soufflé, ajoutant: « Les femmes sont magnifiques, en short avec une balle au pied, avec leurs émotions. Elles restent féminines alors que les hommes deviennent de plus en plus des gamines. » Et l’acteur d’ajouter: « Leur joie, leur force m’émeuvent et me font pleurer d’avantage que les mecs qui sont huilés, rodés, des machines à pognon derrière, dont je me fous complètement. »

Certains de ses partenaires, ses anciennes épouses et amantes ont protesté et paradoxalement ont mis en évidence le côté “féminin” de Gérard Depardieu et on pense à Tenue de soirée de Bertrand Blier où le voyou le gigolo termine en prostituée en trio avec Miou Mieu, Michel Blanc,… Tous prostitués et jouant un rôle pour “préserver l’amour entre eux” …

Tenue de Soirée, de gauche à droite Depardieu, Blanc, Miou Miou

Ce qui m’est revenu alors c’est ce magnifique texte de Marx et Engels sur la relation générique homme femme et la manière terrible, inexcusable dont Gérard Depardieu s’est détruit lui-même en s’identifiant instinctivement peut-être à ce qu’il “jouait” jusqu’à la mise à mort du meilleur de lui-même, jusqu’à ce que le fils de Dédé soit lui aussi contraint au silence.

Pourquoi est-ce que j’aurais pour lui la compassion que ne m’inspirerait pas le violeur ordinaire, celui dépouillé de l’aura sacrée ? peut-être parce qu’il surjoue le martyre et qu’il s’identifie à l’être violé massacré dans une arène… La plaie et le couteau… l’hystérie ce mot veut bien dire ce qu’il veut dire, cette exhibition permanente, il ne sait pas se tenir comme une femme…

Quelle réalité de ce système qui refermera aussitôt l’acteur dans son mutisme prolétarien et sa sensibilité s’est-il cru invité à jouer, lui qui n’a pu parler qu’à travers l’usage des classiques, le réapprentissage d’une langue interdite à ceux de son monde ?

Qu’est ce que l’art sans la propriété privée et un jour sans État ? Qui peut savoir on peut déjà rêver à partir des cavernes comme à madame Cro Magnon… Et si l’art n’existait que comme communisme, partage d’espèce, alors que les sociétés de classe, le capitalisme, les industries culturelles en sont le contraire, seule l’orgie dit ce besoin des corps, comment c’est sous forme de licence, de transgression, de sacrifice qu’il se parodie sous une forme primitive que décrivent Marx et Engels dans les manuscrits de 1844. Cent ans après c’est la dialectique de la raison et les industries culturelles comme réponse à 1917… Aujourd’hui presque cent ans après en 2023, c’est quoi exactement qui ressurgit ?

En 1844, il y a plus de domestiques que d’ouvriers d’usine, beaucoup plus, il est question de ce qui est alors une sérieuse aspiration de l’utopie, celle d’un Fourrier: la mise en commun des femmes comme le paradis du communisme. Une possession collective que l’on trytoive dans un temps qui ne cesse de ressurgir celui du journal d’une femme de chambre, les ligues fascistes et le viol des enfants à la veille de la guerre. Le temps rêvé de l’abondance, et des ripailles, avec les servantes dépoitraillées, avec une Olympe fleuve de la paresse où l’on ne peut aimer mais où la vie circule sans cesse, Rubens, Courbet convaincu obscénité…

Les manuscrits de 1844 sont un moment de paroxysme hégélien dans la rupture qui s’amorce dans la problématique et l’œuvre de Marx et qui s’achèvera dans la description de l’exploitation capitaliste mais même le Capital s’ouvre sur “le fétichisme” de la marchandise et son rapport générique …

La relation homme femme, l’être générique et la propriété privée (manuscrit de 1844)

1. n’est sous sa première forme qu’une généralisation et un achèvement de ce rapport ; en tant que rapport achevé, il apparaît sous un double aspect : d’une part la domination de la pro­priété matérielle est si grande vis-à-vis de lui qu’il veut anéantir tout ce qui n’est pas suscep­tible d’être possédé par tous comme propriété privée ; il veut faire de force abstraction du talent, etc. La possession physique directe est pour lui l’unique but de la vie et de l’exis­tence ; la catégorie d’ouvrier n’est pas supprimée, mais étendue à tous les hommes; le rapport de la propriété privée reste le rapport de la communauté au monde des choses. Enfin, ce mouve­ment qui consiste à opposer à la propriété privée la propriété privée générale s’exprime sous cette forme bestiale qu’au mariage (qui est certes une forme de la propriété privée exclusive) on oppose la communauté des femmes, dans laquelle la femme devient donc une propriété collective et commune. On peut dire que cette idée de la communauté des femmes constitue le secret révélé de ce communisme encore très grossier et très irréfléchi. De même que la femme passe du mariage à la prostitution générale  [133] , de même tout le monde de la richesse, c’est-à-dire de l’essence objective de l’homme, passe du rapport du mariage exclusif avec le propriétaire privé à celui de la prostitution universelle avec la communauté. Ce communisme – en niant partout la personnalité de l’homme – n’est précisément que l’expression conséquente de la propriété privée, qui est cette négation. L’envie générale et qui se constitue comme puissance est la forme dissimulée que prend la soif de richesse et sous laquelle elle ne fait que se satisfaire d’une autre manière. L’idée de toute propriété privée en tant que telle est tournée tout au moins contre la propriété privée plus riche, sous forme d’envie et de goût de l’égalisation, de sorte que ces derniers constituent l’essence de la concur­rence. Le commu­nisme grossier n’est que l’achèvement de cette envie et de ce nivellement en partant de la repré­sen­tation d’un minimum. Il a une mesure précise, limitée. A quel point cette abolition de la propriété privée est peu une appropriation réelle, la preuve en est précisément faite par la négation abstraite de tout le monde de la culture et de la civilisation, par le retour à la simpli­cité [IV] contraire à la nature de l’homme pauvre et sans besoin, qui non seulement n’a pas dépassé le stade de la propriété privée, mais qui n’y est même pas encore parvenu.

Cette communauté ne signifie que communauté du travail et égalité du salaire que paie le capital collectif, la communauté en tant que capitaliste général. Les deux aspects du rapport sont élevés à une généralité figurée, le travail devient la détermination dans laquelle chacun est placé, le capital l’universalité et la puissance reconnues de la communauté.

Dans le rapport à l’égard de la femme, proie et servante de la volupté collective, s’exprime l’infinie dégradation dans laquelle l’homme existe pour soi-même, car le secret de ce rapport trouve son expression non-équivoque, décisive, manifeste, dévoilée dans le .rapport de l’hom­me à la femme et dans la manière dont est saisi le rapport générique  [134] naturel et immédiat. Le rapport immédiat, naturel, nécessaire de l’homme à l’homme est le rapport de l’homme à la femme. Dans ce rapport générique naturel, le rapport de l’homme à la nature est immédiate­ment son rapport à l’homme, de même que le rapport à l’homme est directement son rapport à la nature, sa propre détermination naturelle. Dans ce rapport apparaît donc de façon sensible, réduite à un fait concret la mesure dans laquelle, pour l’homme, l’essence humaine est devenue la nature, ou celle dans laquelle la nature est devenue l’essence humaine de l’homme. En partant de ce rapport, on peut donc juger tout le niveau de culture de l’homme. Du carac­tère de ce rapport résulte la mesure dans laquelle l’homme est devenu pour lui-même être générique, homme, et s’est saisi comme tel; le rapport de l’homme à la femme est le rapport le plus naturel de l’homme à l’homme. En celui-ci apparaît donc dans quelle mesure le compor­tement naturel de l’homme est devenu humain ou dans quelle mesure l’essence humaine est devenue pour lui l’essence naturelle, dans quelle mesure sa nature humaine est devenue pour lui la nature. Dans ce rapport apparaît aussi dans quelle mesure le besoin de l’homme est devenu un besoin humain, donc dans quelle mesure l’homme autre en tant qu’homme est devenu pour lui un besoin, dans quelle mesure, dans son existence la plus individuelle, il est en même temps un être social.

La première abolition positive de la propriété privée, le communisme grossier, n’est donc qu’une forme sous laquelle apparaît l’ignominie de la propriété privée qui veut se poser comme la communauté Positive.

2. Le communisme a) encore de nature politique, démocratique ou despotique ;

b) avec suppression de l’État, mais en même temps encore inachevé et restant sous l’emprise de la propriété privée, c’est-à-dire de l’aliénation de l’homme. Sous ces deux formes, le communisme se connaît déjà comme réintégration ou retour de l’homme en soi, comme abolition de l’aliénation humaine de soi ; mais du fait qu’il n’a pas encore saisi l’essence positive de la propriété privée et qu’il a tout aussi peu compris la nature humaine du besoin, il est encore entravé et contaminé par la propriété privée. Il a certes saisi son concept, mais non encore son essence.

3. Le communisme, abolition positive de la propriété privée (elle-même aliénation humaine de soi) et par conséquent appropriation réelle de l’essence humaine par l’homme et pour l’homme ; donc retour total de l’homme pour soi en tant qu’homme social, c’est-à-dire humain, retour conscient et qui s’est opéré en conservant toute la richesse du développement antérieur. Ce communisme en tant que naturalisme  [135] achevé = humanisme, en tant qu’huma­nis­me achevé = naturalisme; il est la vraie solution de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme, la vraie solution de la lutte entre existence et essence, entre objectivation et affirmation de soi, entre liberté et nécessité, entre individu et genre. Il est l’énigme résolue de l’histoire et il se connaît comme cette solution.

[V] Le mouvement entier de l’histoire est donc, d’une part, l’acte de procréation réel de ce communisme – l’acte de naissance de son existence empirique – et, d’autre part, il est pour sa conscience pensante, le mouvement compris et connu de son devenir. Par contre, cet autre communisme encore non achevé cherche pour lui une preuve historique dans des formations historiques isolées qui s’opposent à la propriété privée, il cherche une preuve dans ce qui existe, en détachant des moments pris à part du mouvement (Cabet, Villegardelle, etc., ont en particulier enfourché ce dada) et en les fixant pour prouver que, au point de vue historique, il est pur sang ; par là il fait précisément apparaître que la partie in­com­pa­rablement la plus grande de ce mouvement contredit ses affirmations et que s’il a jamais existé, son Être passé réfute précisément sa prétention à l’essence.

Si tout le mouvement révolutionnaire trouve sa base tant empirique que théorique dans le mouvement de la propriété privée, de l’économie, on en comprend aisément la nécessité.

Cette propriété privée matérielle, immédiatement sensible, est l’expression matérielle sensible de la vie humaine aliénée. Son mouvement – la production et la consommation – est la révélation sensible du mouvement de toute la production passée, c’est-à-dire qu’il est la réa­li­sation ou la réalité de l’homme. La religion, la famille, l’État, le droit, la morale, la scien­ce, l’art, etc., ne sont que des modes particuliers de la production et tombent sous sa loi géné­rale. L’abolition positive de la propriété privée, l’appropriation de la vie humaine, signifie donc la suppression positive de toute aliénation, par conséquent le retour de l’homme hors de la religion, de la famille, de l’État, etc., à son existence humaine, c’est-à-dire sociale. L’aliéna­tion religieuse en tant que telle ne se passe que dans le domaine de la conscience, du for intérieur de l’homme, mais l’aliénation économique est celle de la vie réelle – sa sup. pression embrasse donc l’un et l’autre aspects. Il est évident que chez les différents peuples le mouve­ment prend sa première origine selon que la véritable vie reconnue du peuple se déroule plus dans la conscience ou dans le monde extérieur, qu’elle est plus la vie idéale ou réelle. Le communisme commence immédiatement (Owen) avec l’athéisme. L’athéisme est au début encore bien loin d’être le communisme, de même que cet athéisme est plutôt encore une abs­trac­tion. La philanthropie de l’athéisme n’est donc au début qu’une philanthropie philoso­phi­que abstraite, celle du communisme est immédiatement réelle et directement tendue vers l’action (Wirkung).

Nous avons vu  [136] comment dans l’hypothèse de la propriété privée positivement abolie, l’homme produit l’homme, se produit soi-même et produit l’autre homme; comment l’objet, qui est le produit de l’activité immédiate de son individualité, est en même temps se propre existence pour l’autre homme, l’existence de celui-ci et l’existence de ce dernier pour lui. Mais, de même, le matériel du travail aussi bien que l’homme en tant que sujet sont tout autant le résultat que le point de départ du mouvement (et la nécessité historique de la pro­priété privée réside précisément dans le fait qu’ils doivent être ce point de départ). Donc le caractère social est le caractère général de tout le mouvement ; de même que la société  [137] elle-même produit l’homme en tant qu’homme, elle est produite par lui. L’activité et la jouissance tant par leur contenu que par leur genre d’origine sont sociales; elles sont activité sociale et jouissance sociale. L’essence humaine de la nature n’est là que pour l’homme social; car c’est seulement dans la société que la nature est pour lui comme lien avec l’homme, comme existence de lui-même pour l’autre et de l’autre pour lui, ainsi que comme élément vital de la réalité humaine; ce n’est que là qu’elle est pour lui le fondement de sa propre existence hu­mai­ne. Ce West que là que son existence naturelle est pour lui son existence humaine et que la nature est devenue pour lui l’homme. Donc, la société est l’achèvement de l’unité essen­tielle de l’homme avec la nature, la vraie résurrection de la nature, le naturalisme accompli de l’homme et l’humanisme accompli de la nature.

[VI] L’activité sociale et la jouissance sociale n’existent nullement sous la seule forme d’une activité immédiatement collective et d’une jouissance immédiatement collective, bien que l’activité collective et la jouissance collective, c’est-à-dire l’activité et la jouissance qui s’expriment et se vérifient directement en société réelle avec d’autres hommes, se rencontrent partout où cette expression immédiate de la sociabilité est fondée dans l’essence de leur contenu et appropriée à la nature de celui-ci.

Mais même si mon activité est scientifique, etc., et que je puisse rarement m’y livrer en communauté directe avec d’autres, je suis social parce que j’agis en tant qu’homme. Non seulement le matériel de mon activité – comme le langage lui-même grâce auquel le penseur exerce la sienne -m’est donné comme produit social, mais ma propre existence est activité sociale ; l’est en conséquence ce que je fais de moi, ce que je fais de moi pour la société et avec la conscience de moi en tant qu’être social.

Ma conscience universelle n’est que la forme théorique de ce dont la communauté réelle, l’organisation sociale est la forme vivante, tandis que de nos jours la conscience universelle est une abstraction de la vie réelle et, à ce titre, s’oppose à elle en ennemie. Donc L’activité de ma conscience universelle – en tant que telle – est aussi mon existence théorique en tant qu’être social.

Il faut surtout éviter de fixer de nouveau la “ société ” comme une abstraction en face de l’individu. L’individu est l’être social. La manifestation de sa vie – même si elle n’apparaît pas sous la forme immédiate d’une manifestation collective de la vie, accomplie avec d’autres et en même temps qu’eux – est donc une manifestation et une affirmation de la vie sociale. La vie individuelle et la vie générique de l’homme ne sont pas différentes, malgré que – et ceci néces­sairement – le mode d’existence de la vie individuelle soit un mode plus particulier ou plus général de la vie générique ou que la vie du genre soit une vie individuelle plus parti­culière ou plus générale.

En tant que conscience générique l’homme affirme sa vie sociale réelle et ne fait que répé­ter dans la pensée son existence réelle ; de même qu’inversement l’être générique s’affir­me dans la conscience générique et qu’il est pour soi, dans son universalité, en tant qu’être pensant.

L’homme – à quelque degré qu’il soit donc un individu particulier et sa particularité en fait précisément un individu et un être social individuel réel – est donc tout autant la totalité, la totalité idéale, l’existence subjective pour soi de la société pensée et sentie, que dans la réalité il existe soit comme contemplation et jouissance réelle de l’existence sociale soit comme totalité de manifestations humaines de la vie.

La pensée et l’Être sont donc certes distincts, mais en même temps ils forment ensemble une unité.

La mort apparaît comme une dure victoire du genre sur l’individu déterminé et semble contredire leur unité ; mais l’individu déterminé n’est qu’un être générique déterminé, et à ce titre mortel.

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4 Commentaires

  • John V. Doe
    John V. Doe

    Ces accusations de viol et autres comportements inacceptables atteignent l’acteur français contre qui ces accusations étaient les plus prévisibles depuis près d’un demi-siècle. Ce évadé fiscal type a toujours été une brute, dans son jeu comme dans son comportement public. C’est parce que je ne supportais pas cette attitude que j’ai boycotté ses films dès après Les Valseuses.

    Ce qui est invraisemblable c’est l’entre-soi de ce milieu qui tolère et prime des violeurs connus d’eux et des viols non-joués dont celui de Maria Schneider dans un film que je ne veux pas nommer. Elle en mourra, détruite intérieurement d’une manière qui l’a conduite au suicide. D’autres ont subi, heureusement pas toujours en silence, les comportements de brutes au nom de la “création” et du talent comme si les uns pouvait excuser l’autre. Si une production artistique est incompatible avec le respect de l’autre, ce n’est pas de l’art mais de la violence, inacceptable par définition, un point c’est tout.

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  • rey
    rey

    J’ ai vite interrompu la lecture de ce texte incompréhensible , d’ une prétentieuse obscurité qui, si mes souvenirs sont bons, n’ est pas dans la manière habituelle de D.B.. Seul passage intéressant : le commentaire de John V.Doe.

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    • admin5319
      admin5319

      Il est vrai qu’il est prétentieux et abscon de s’intéresser à la bonne conscience d’un lynchage, de s’interroger sur ce que le machisme, la virilité joue à tuer dans l’homme et comment tout cela est porté par une industrie culturelle au moment où celle-ci est en train de stocker et de restituer grace à des machines des morceaux de virtuosité humaine, de s’interroger sur la grève à Hollywood..qu’est-ce qui est vendu? Alors qu’il suffit de voir la prestation de Depardieu dans le tour de chant qu’il consacre à Barbara ou tenue de soirée pour mesurer à quel point il a une sensibilité “féminine” qui a été décidée telle, baptisée hystérie et qui va avec l’autorisation du viol, elles le demandent n’est-ce pas? … de s”interroger sur la vente et l’achat de l’athlète des sentiments qu’est un acteur donc de le relation avedc le profit au temp ds IA, du corps livré en pature et de la relation entez tout cela et le fait qu’il est allé en Corée… Donc de la tartufferie de l’empire du bien sur le mal, et surtout le fait que lire les manuscrits de 1844 est devenu impossible à ceux pour qui Marx doit ^tre distribué en trois lignes dans des posts dignes de l’almaanach vermot. Ce que les reseaux sociaux, l’image trafiquée font de nous, la paresse à laquelle nous sommes invités…
      Est-ce clair, est-ce dans mon style habituel ?
      j’ai fini par écrire une réponse que je publie et à laquelle je vous renvoie…

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  • GABRIEL GALICE

    Bravo à Danielle Bleitrach pour sa hauteur de vue et sa finesse, qui tranchent avec la vulgarité ambiante.

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