Qui ose parler de soumettre les dirigeants des USA à un nouveau Nuremberg, rien que pour leur rôle dans la destruction de pays entiers dans leur “guerre contre le terrorisme” ? Pourquoi a-t-on universellement accepté ces crimes? Quel étrange consensus a pu provoquer cela ? Que chacun s’interroge là-dessus et prenne conscience de ce qu’il a de fait “toléré” et à ce moment-là vous comprendrez pourquoi en particulier dans le “sud” un certain nombre de pays saluent l’intervention russe contre l’oTAN, la fermeté chinoise comme une délivrance tandis que nous continuons derrière Macron à nous croire investis d’une “mission civilisatrice”. (note et traduction de danielle Bleitrach dans histoireetsociete)
16 mai 2023, 3h09.
Le Watson Institute for International and Public Affairs, un centre de recherche multidisciplinaire de l’Université Brown à Providence, Rhode Island, a développé un projet appelé The Cost of War qui systématise les décès associés aux guerres après le 11 septembre 11, qui ne se sont pas produits directement dans les conflits mais en sont les conséquences.
La destruction des économies, des services publics, des infrastructures et de l’environnement apparaît longtemps après la chute des bombes, selon l’institut. Leur étude examine les voies causales qui ont conduit à environ 3,6 à 3,7 millions de décès indirects dans les zones de guerre post-11 septembre, notamment en Afghanistan, au Pakistan, en Irak, en Syrie et au Yémen.
On estime que le nombre total de morts dans ces zones de guerre pourrait être d’au moins 4,5 à 4,6 millions et qu’il ne cesse d’augmenter, bien que le nombre exact de morts soit inconnu. Certaines personnes ont été tuées dans les combats, mais beaucoup d’autres, en particulier des enfants, sont mortes des effets de la guerre.
Le coût le plus dévastateur concerne la santé humaine, mais même l’étude la plus détaillée ne peut déterminer avec certitude l’impact réel sur les populations :
« En exposant comment les guerres post-11 septembre ont conduit à des maladies indirectes et à la mort, l’objectif du rapport est de sensibiliser davantage aux coûts humains plus élevés de ces guerres et de soutenir les appels lancés aux États-Unis et à d’autres gouvernements pour alléger les pertes et les souffrances continues de millions de personnes dans les zones de guerre actuelles et passées. Le rapport met en lumière de nombreuses conséquences à long terme et sous-estimées de la guerre sur la santé humaine et souligne que certains groupes, en particulier les femmes et les enfants, sont les premières victimes de ces effets persistants
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