Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Ziouganov : il est inquiétant que le parti au pouvoir ne se batte pas résolument pour la victoire

Dans le fond la guerre c’est la politique à un autre stade, mais où que ce soit il ne saurait y avoir de combat victorieux si l’on n’a pas de stratégie. L’absence de stratégie, des simples intérêts à court terme déchaînés n’engendrent que les défaites. L’impérialisme a lui au moins une constante, l’accumulation des profits de sa classe (aujourd’hui il a beaucoup de mal à les assurer), mais ceux qui sont sensés lutter contre son agression permanente s’ils n’ont ni but, ni méthode, pas d’idéologie commune sont foutus. C’est tout le problème du camp socialiste et des exploités du monde face à la chute de l’URSS. Non seulement dans l’eurocommunisme, ils ont perdu le sens de l’adversaire, ils cherchent à se faire accepter, ils se vivent comme des roues de secours de coalitions bourgeoise un peu moins mauvaise que l’autre, mais ils se jouent à chaque élection et se réduisent comme peau de chagrin. Dans l’ex-URSS, il est impossible de leur raconter les fables dont on nous abreuve, alors comme Poutine on les accuse à la fois d’avoir détruit l’empire tsariste en créant des entités artificielles comme l’Ukraine, ou d’avoir eux-mêmes comme Gorbatchev détruit l’URSS. Mais les faits sont têtus, non seulement en Russie les communistes sont une très grande force, mais quand il s’agit de défendre la patrie, on retrouve spontanément le drapeau de l’URSS, y compris dans les combats (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/war21/article/375876/

Cinq victoires de 1943 à méditer aujourd’hui

9 juin 08:06, Andreï Polounine

Photo : Guennadi Ziouganov, leader du KPRF. (Photo : Vladimir Gerdo/TASS)

La guerre en Ukraine dure depuis 15 mois et la confrontation s’intensifie. L’autre jour, le président russe Vladimir Poutine, lors d’une conversation avec le dirigeant turc Recep Erdogan, a noté que Kiev, à l’instigation des manipulateurs occidentaux, parie sur l’escalade des hostilités et commet des crimes de guerre en recourant à des méthodes terroristes. Le président russe a également qualifié la destruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka d’acte barbare.

Mais l’Occident a pris le mors aux dents. Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré que les pays occidentaux devaient être prêts à aider l’Ukraine pendant longtemps. La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Ukraine a montré que l’Europe soutient les crimes des nationalistes ukrainiens qui agissent selon les instructions de Washington.

Dans une interview accordée à SP, le chef du parti communiste de la Fédération de Russie, Guennadi Ziouganov, a expliqué ce que l’Occident cherche réellement et comment la Russie devrait agir dans la situation actuelle.

L’Occident a tout fait pour transformer le conflit en Ukraine en une guerre visant à détruire le monde russe”, déclare Guennadi Ziouganov. – Les Anglo-Saxons et l’OTAN ont officialisé ce fait et mènent une guerre sans merci.

Hitler misait sur l’extermination de la population, tandis que les Anglo-Saxons détruisent le monde russe – la grande culture, l’État et l’expérience soviétique unique. Il est typique qu’en Ukraine, ils brûlent des livres russes – ils ont déjà détruit plus de 10 millions d’exemplaires. Dans ce domaine, ils ont même dépassé les fascistes.

Il s’agit essentiellement d’une guerre du capital mondial contre la Russie. Et cela doit être pris très au sérieux. Ce n’est pas une coïncidence si Poutine a déclaré le 9 mai qu’une véritable guerre était en cours contre nous. Mais le lendemain, son attaché de presse Peskov a précisé : il n’y a pas de guerre – nous menons une opération spéciale.

“SP : – Quels sont les résultats de la SVO en 15 mois ?

– Nous devons saluer notre armée, remercier nos hommes, nos spécialistes militaires. Pendant cette période, les forces armées russes ont abattu près de 670 avions et hélicoptères ennemis, ce qui constitue la plus grande armée de l’air. Nous avons détruit environ 5 000 systèmes d’artillerie et de mortier, soit quatre armées. Les chars et les véhicules blindés ont été détruits à près de 9,5 milliers d’exemplaires, soit deux armées de chars et cinq armées mixtes. Enfin, plus de 10 000 véhicules blindés ont été détruits.

Si l’on considère le total, il s’agit de l’ensemble du groupement moderne des pays de l’OTAN en Europe. Nous devons donc remercier notre armée : c’est un résultat très important. En même temps, nous devons comprendre que malgré toutes les actions réussies, la tâche principale de la SVO – la dénazification et la démilitarisation de l’Ukraine – n’a pas été accomplie.

“SP : – Pourquoi cela ?

– La solution passe par la mobilisation totale de toutes les forces, de toutes les ressources. Et une compréhension profonde de ce qui se passe réellement. Malheureusement, les autorités ne comprennent pas que nous luttons contre un mal absolu en Ukraine. Et comme il n’y a pas de compréhension, pas de stratégie claire, pas de gestion efficace, il sera de plus en plus difficile de résoudre le problème chaque jour qui passe.

Nous devons comprendre que le régime nazi sanguinaire formé à Kiev est prêt à faire n’importe quoi de monstrueux et de révoltant. La preuve sans équivoque en est la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka, qui a inondé de vastes zones. Nous devons être prêts à toute provocation, car nos adversaires ont emprunté la voie du terrorisme pur et simple.

Zelensky, ce minable cocaïnomane, et son entourage sont les ennemis de tout ce qui est humain. Y compris le peuple ukrainien qui est pris dans leurs griffesr. C’est pourquoi tout doit être fait pour résoudre trois tâches essentielles.

“SP : – Quelles sont ces tâches ?

– Il s’agit de mobiliser les forces et les ressources, de préserver le peuple et d’unir la société autant que possible. Tout cela est nécessaire pour assurer notre souveraineté.

Notre parti a beaucoup travaillé dans ce sens et nous continuons à le faire. L’essentiel de ce travail a été, tout d’abord, de ne pas laisser le complexe militaro-industriel, le secteur des fusées et de l’espace s’effondrer définitivement.

Nous avons tout fait pour tendre la main au peuple ukrainien fraternel. Dès le premier jour, nous avons appelé à la reconnaissance des républiques de Donetsk et de Lougansk. Et dès le premier jour, nous leur avons fourni de l’aide – nous avons déjà envoyé 110 convois humanitaires dans le Donbass, soit 18 000 tonnes de nourriture et de médicaments. Nous avons emmené 13 000 enfants des républiques populaires en vacances.

Et nous poursuivons, je le répète, ce travail. Je tiens à remercier toutes les forces patriotiques de gauche, toutes les régions qui sont activement impliquées. Le gouverneur d’Orel, Klychkov, le chef de Khakassie, Konovalov, le gouverneur de la région d’Oulianovsk, Russkikh, et le maire de Novossibirsk, Lokot’, ont tous été sur les lignes de front et sont tous passés par les républiques de Donetsk et de Lougansk. Ils envoient des convois humanitaires chaque semaine pour soutenir les hommes qui combattent vaillamment les fascistes ukrainiens.

Les gars, d’ailleurs, demandent régulièrement nos drapeaux rouges de la Victoire, des écussons représentant drapeau de l’URSS. Chacun d’entre eux a le cœur et l’âme remplis de fierté pour l’exploit de leurs pères et grands-pères qui ont vaincu le fascisme.

Je tiens à souligner que dans l’histoire, seuls les communistes ont remporté des victoires sur les nazis. Et nous continuons à montrer l’exemple de cette lutte. Permettez-moi de vous rappeler que lorsque les soldats de l’Armée rouge ont pris Berlin d’assaut, un sur deux était membre du Komsomol ou communiste. Et aujourd’hui, c’est un exemple inspirant pour nos hommes dans la lutte contre le nazisme au 21ème siècle.

“SP : – Qu’est-ce qui vous inquiète le plus dans la situation actuelle ?

– Ce qui m’inquiète, c’est que le parti au pouvoir ne se bat pas de manière décisive pour la victoire. Nous avons proposé un programme de mobilisation des ressources. Il devrait être basé sur une loi de nationalisation des biens stratégiques, sans laquelle il est impossible de gagner. Mais le parti Russie Unie n’a pas voulu nous soutenir.

Nous avons proposé d’arrêter la fuite des capitaux – elle se poursuit, rien que l’année dernière 261 milliards de dollars sont déjà partis à l’étranger. Nos oligarques sont les seuls à s’être autant enrichis l’année dernière. Au début de l’année 2022, leur fortune globale s’élevait à 350 milliards de dollars, et elle atteint aujourd’hui 500 milliards. Ils continuent à s’enrichir, à commercer de l’autre côté de la ligne de front, ce qui suscite l’indignation légitime de la population.

Nous avons proposé un barème d’imposition progressif – les opposants du parti au pouvoir l’ont refusé. Nous avons proposé un monopole d’État sur les produits de distillerie – ils ont à nouveau refusé !

Nous avons insisté sur la généralisation de l’expérience des entreprises populaires – et ils ne veulent pas diffuser cette expérience !

Nous avons insisté sur le fait que le peuple devait être uni, nous avons proposé que l’État réglemente les produits de première nécessité, les médicaments, les logements et les services communaux – ils ont rejeté cela aussi !

Nous avons proposé d’accorder des pensions normales aux enfants de la guerre, de soutenir les familles nombreuses – et ils n’en veulent pas, alors que le pays est en train de mourir ! Le salaire minimum vital doit être doublé – la moitié du pays vit avec moins de 20 000 roubles par mois, certaines personnes meurent de faim ! Il faut annuler la réforme cannibale des retraites ! Les citoyens devraient être aidés dans ce domaine, mais pour une raison quelconque, la Russie unie ne le veut pas.

Nous avons insisté sur des élections dignes de ce nom – avec un dialogue civilisé, une discussion honnête sur les problèmes clés. Au lieu de cela, le parti Russie Unie a introduit 17 lois supplémentaires qui ont complètement défiguré le système électoral. Il est remis entre les mains d’oligarques, de prédateurs et de provocateurs, qui veulent recourir à l’arbitraire administratif, au vote sur trois jours et à distance pour obtenir les résultats qu’ils souhaitent, et commettent l’arbitraire le plus total en expulsant les observateurs des bureaux de vote.

Je considère qu’il s’agit d’une politique provocatrice. Nous pourrions répondre aux attentes de la société – fermer le “Centre Eltsine” et redonner à Stalingrad son vrai nom. Nous aurions pu adopter la loi “Éducation pour tous”, préparée par nos meilleurs spécialistes, mais rien de tout cela ne s’est produit !

SP : – Qu’attend-on des autorités russes aujourd’hui ?

– Un changement de cap s’impose. La chose la plus dangereuse est de répéter l’absence de volonté de Nicolas II, l’inconscience de Khrouchtchev, la complaisance de Gorbatchev et d’Eltsine.

Il faut maintenant faire preuve de volonté et de caractère, créer toutes les conditions nécessaires à une cohésion sociale maximale et assurer par tous les moyens la victoire ! Les vainqueurs sont respectés. La nouvelle génération souhaite suivre la voie des pères et des grands-pères victorieux, et non celle des voleurs, des escrocs et des oligarques qui trahissent les intérêts du pays !

La Russie n’a plus qu’une voie à suivre : celle de la victoire ! Et à cet égard, nous devons nous inspirer de l’expérience unique et inégalée de la Grande Guerre patriotique. Permettez-moi de vous rappeler que cette année marque le 80e anniversaire de cinq célèbres victoires de 1943.

En janvier 1943, nous avons repris la petite parcelle située sur la rive sud du Ladoga, en 14 jours nous avons construit une voie ferrée et recommencé à alimenter Leningrad. C’était une victoire exceptionnelle ! La même année, nous avons vaincu les fascistes à Stalingrad, capturé près de 100 000 soldats et officiers de l’ennemi – et ce fut un grand tournant !

Nous avons réussi à vaincre les forces principales des hitlériens et à briser les reins de la bête fasciste en 50 jours lors de l’avancée d’Orel-Koursk. Nous avons pu mener la grande opération de Donetsk pendant 40 jours !

Nous devons apprendre de nos pères et de nos grands-pères. Ce sera un bon apprentissage pour les soldats et les officiers, pour l’état-major général et pour tous les patriotes ! Nous devons nous rappeler que les grandes victoires sont avant tout des victoires de l’esprit. Ce n’est pas un hasard si Staline a organisé un défilé le 7 novembre 1941 – cela a inspiré nos troupes. Ce n’est pas une coïncidence si, au moment où les dirigeants soviétiques ont compris que de nouvelles pertes territoriales conduiraient à la défaite, l’ordre historique 227 de Staline “Pas un pas en arrière” a été donné. La raison pour laquelle une salve en l’honneur d’Orel et Belgorod a retenti est évidente : elle couronnait la grande bataille d’Orel-Koursk.

Ce n’est pas un hasard si le 8 novembre 1943, l’Ordre de la Victoire et l’Ordre de la Gloire ont été institués, signe que la victoire était proche.

Enfin, en 1943, s’est tenue la célèbre conférence de Téhéran, au cours de laquelle Staline, Roosevelt et Churchill se sont mis d’accord pour ouvrir un second front.

Autant d’actions morales et politiques qui ont assuré à notre puissance un triomphe bien mérité. C’est ce que nous devons apprendre aujourd’hui pour remporter de nouvelles victoires !

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8 Commentaires

  • Philippe
    Philippe

    Complètement d’accord avec le camarade Ziouganov. S’il était à la t^te de la Russie, les soldats russes avec l’aide du PC ukrainien, serait déjà aux frontières polonaises et roumaines et les nazis ukrainiens avec leurs milliers de conseillers militaires de l’Otan auraient été liquidés.
    Je pense que Poutine rêve toujours de récupérer son Pouf au G7, grâce à Wagner et Kadyrov, et donc il n’a pas de stratégie.

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  • Philippe
    Philippe

    En fait le terme même d’opération spéciale, privatisant la guerre avec Wagner et kadyrov sans organiser la conscription massive du peuple russe est hélas en contradiction complète avec l’agression impérialiste de l’Otan avec les nazis ukrainiens.
    Poutine aurait du recruter l’ensemble de la population appelable pour défendre la Russie contre cette agression impérialiste de l’Otan avec les nazis ukrainiens, ce qu’aurait certainement fait le le PC russe.
    On ne fait pas une guerre contre l’impérialiste otanien et les nazis ukrainiens comme l’a fait Staline contre le nazisme hitlérien avec une armée Privatisée comme le fait Poutine.

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    • admin5319
      admin5319

      Bon maintenant vous nous avez asez bassiné avec votre obsession majeure et votre répétition, Ziouganov a dit ce qu’il y avait à dire, mais vous vous en rajoutez et ne parlez que de ça, comme la presse aux ordres vous occupez toute la discussion avec votre obsession et je me demande si vous le faite exprès ou si c’est que vous êtes limité à une idée et une seule… certes c’est très “révolutionnaire” d’en avoir après Wagner et Poutine, mais vous nous la faite longue en oubliant comme par hasard de noter que la privatisation de l’armée américaine, voir la tendance française à suivre est infiniment plus lourde et que comme par hasard votre indignation est à sens unique. Donc maintenant je vous avise que si vous n’avez rien d’autre à dire je supprimerai vos interventions. je dois dire que la sottise, l’incapacité à se dégager de ce qu’on a déjà dit vingt fois me devient de plus en plus insupporta ble , vous n’avez donc aucun respect de vous même?

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      • thierry bruno
        thierry bruno

        C’est la première fois que je vois un administrateur de site (Mme Bleitrach, je présume ?) renvoyer dans ses buts un lecteur-commentateur. Ce pauvre Philippe va-t-il rester communiste après ce traitement de faveur ?
        Sur les propos de M. Ziouganov, c’est un jeu en Russie de s’affirmer plus patriote que Poutine, qu’il s’agisse des communistes ou de Medvedev par exemple. Il me semble que cela a pour objet d’effrayer les libéraux.
        Quant au déploiement de la PMC Wagner, je ne sais plus quel observateur de ce conflit (Big Serge ?) a dit après la victoire de Bakhmut : “L’Ukraine a perdu une armée, la Russie ses prisonniers.”

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        • admin5319
          admin5319

          ce site est un peu particulier, il ne cherche pas l’audience ; j’avais jadis un site changement de societe qui était le 10 ème français mais il devenait pas sérieux y compris à cause des lecteurs et commentateurs qui déliraient. Je l’ai donné et j’ai créé histoire et societe très rapidement avec Marianne, comme une sorte de refuge où nous nous consolerions de ce monde où chacun dit n’importe quoi sur des choses qu’il ne connait au meilleur des cas qu’en touriste… En plus j’ai subi depuis trente ans une censure totale de la part de la presse communiste, j’ignore pourquoi.. Si j’ai survécu à toutes ces mésaventures c’est que j’ai choisi la liberté dans des ermitages… des abbayes de Thélèmes et celui qui joue les facheux dans un espace privé se fait virer, mais l’exclusion peut être temporaire, s’il fait des effortd pour changer de registre…

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          • thierry bruno
            thierry bruno

            Que ce site soit particulier comme vous dites me va très bien. J’ai découvert votre site à cause de la guerre en Ukraine car je voulais échapper à la propagande américano-Otanienne. D’ailleurs, à cause de ce conflit, moins qui suis allergique à la langue anglaise, je vais m’informer essentiellement sur des sites alternatifs en langue anglaise ce qui me prend beaucoup temps pour la traduction. Et je viens sur votre site chercher des points de vue qui ne sont pas nécessairement les miens mais qui ont le mérite d’être plutôt bien écrits et bien argumentés.

        • Franck Marsal
          Franck Marsal

          Etre communiste, ce n’est pas passer de la pommade pour faire plaisir à tout le monde et ce n’est pas non plus s’attendre perpétuellement à en recevoir.
          Sur le fond, dire que ce que les communistes russes auraient fait, c’est de recruter toute la population appelable est à mon avis un contresens complet du discours de Ziouganov. Pourquoi pas conseiller de tirer à titre préventif une salve nucléaire tant qu’on y est ?
          Non : d’une part la Russie doit, dans cette affaire, être responsable pour deux, car elle fait face à des irresponsables qui n’ont aucune crainte de faire glisser le monde vers le conflit nucléaire, persuadés qu’ils sont qu’ils en rejetteront la responsabilité sur les autres.
          D’autre part, le discours des camarades russes n’est donc pas l’élargissement tous azimuts du conflit, il est la mise en cohérence de la société à l’arrière avec les nécessités du front. Il est de dire qu’il faut en finir avec les oligarques, les petits privilèges, et l’incurie de l’économie de marché qui affaiblit le pays à un moment critique.

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          • thierry bruno
            thierry bruno

            Je suis d’accord avec vous que la Russie, c’est-à-dire Poutine, doit être raisonnable pour deux. Avec un dégénéré comme Zelensky, une administration américaine intoxiquée par ses mensonges et une UE aux ordres, il est heureux que le président Poutine garde son sang-froid et ne soit justement pas le fou furieux dépeint dans les médias occidentaux – ah ! les documentaires d’Arte.
            Cependant, je ne suis pas assez au fait de la situation intérieure de la Russie pour savoir si les propositions des communistes russes sur la mise en cohérence de la base arrière sont fondées mais il me semble au moins que Vladimir Poutine ne cherche nullement à revenir au système soviétique.

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