Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

TEXTE INTÉGRAL SUR LA SÉCURITÉ DE LA CHINE

Texte intégral : Document de réflexion de l’Initiative mondiale sur la sécurité Par Xinhua Publié: 21 févr. 2023 10:11   La Chine a publié mardi le « Document de réflexion de l’Initiative mondiale de sécurité ».

Voir ci-dessous le texte intégral du document. C’est un texte qui doit donner lieu à une lecture et un réflexion approfondie en particulier au sein des partis progressistes et communistes et il fournit les éléments indispensables à une résolution des tensions et crises dans le monde en proposant un ordre international qui est à la fois nouveau et s’appuie sur ce qui a déjà été mis en place à travers par exemple la Charte des Nations Unies. Un cadre suffisamment souple pour préserver la souveraineté de tous et pour en finir avec la domination des grandes puissances, les droits impérialistes à l’extraterritorialité. Il est la meilleurs réponse à l’hystérie belliciste des Etats-Unis et aux accusations de Blinken à Munich. Nous avons eu trois déclarations, celle de Biden d’appel à la guerre et à la mobilisation de l’OTAN, un discours hégémonique, celui de Poutine qui affirme la nécessité pour la Russie de se défendre et nous avons avec la Chine un proposition de créer un cadre permanent de négociation et de paix basé sur le respect des souverainetés. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

Document de réflexion de l’Initiative mondiale pour la sécurité


La question de la sécurité a une incidence sur le bien-être des peuples de tous les pays, la noble cause de la paix et du développement dans le monde et l’avenir de l’humanité. Aujourd’hui, notre monde, notre époque et notre histoire changent comme jamais auparavant, et la communauté internationale est confrontée à de multiples risques et défis rarement vus auparavant. Les points chauds de la sécurité régionale continuent de s’embraser, les conflits locaux et les turbulences se produisent fréquemment, la pandémie de COVID-19 persiste, l’unilatéralisme et le protectionnisme ont considérablement augmenté et les menaces traditionnelles et non traditionnelles contre la sécurité sont étroitement liées. Les déficits en matière de paix, de développement, de sécurité et de gouvernance se creusent, et le monde se trouve une fois de plus à la croisée des chemins de l’histoire.

C’est une époque pleine de défis. C’est aussi une source d’espoir. Nous sommes convaincus que les tendances historiques de la paix, du développement et de la coopération gagnant-gagnant sont imparables. Le maintien de la paix et de la sécurité mondiales et la promotion du développement et de la prospérité mondiaux devraient être la recherche commune de tous les pays. Le président chinois Xi Jinping a proposé l’Initiative de sécurité mondiale (GSI), appelant les pays à s’adapter à un paysage international en profonde mutation dans un esprit de solidarité et à relever les défis de sécurité complexes et interdépendants dans un esprit gagnant-gagnant. L’ISG vise à éliminer les causes profondes des conflits internationaux, à améliorer la gouvernance de la sécurité mondiale, à encourager les efforts internationaux conjoints pour apporter plus de stabilité et de certitude à une époque instable et changeante, et à promouvoir une paix et un développement durables dans le monde.

II. Concepts et principes fondamentaux

 1. Rester attachés à la vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable. En 2014, le président Xi Jinping a lancé une nouvelle vision pour une sécurité commune, globale, coopérative et durable, qui a été largement reconnue et soutenue par la communauté internationale. L’essence de cette nouvelle vision de la sécurité est de prôner un concept de sécurité commune, respectant et sauvegardant la sécurité de chaque pays ; une approche holistique, qui permet de maintenir la sécurité dans les domaines traditionnels et non traditionnels et d’améliorer la gouvernance de la sécurité de manière coordonnée ; un engagement en faveur de la coopération, de la sécurité par le dialogue politique et la négociation pacifique ; et la recherche d’une sécurité durable, le règlement des conflits par le développement et l’élimination du terreau de l’insécurité. Nous pensons que la sécurité ne sera fermement établie et durable que si elle est soutenue par la moralité, la justice et les bonnes idées.

2. Rester déterminés à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays. 

L’égalité souveraine et la non-ingérence dans les affaires intérieures sont des principes fondamentaux du droit international et les normes les plus fondamentales régissant les relations internationales contemporaines. Nous pensons que tous les pays, grands ou petits, forts ou faibles, riches ou pauvres, sont des membres égaux de la communauté internationale. Leurs affaires intérieures ne tolèrent aucune ingérence extérieure, leur souveraineté, leur identité et leur dignité doivent être respectées, et leur droit de choisir de manière indépendante les systèmes sociaux et les voies de développement doit être respecté. L’indépendance souveraine et l’égalité doivent être respectées, et des efforts doivent être faits pour que tous les pays jouissent de l’égalité en termes de droits, de règles et de chances.

3. Rester engagé à respecter les buts et principes de la Charte des Nations Unies. 

Les buts et principes de la Charte des Nations Unies incarnent la profonde réflexion des peuples du monde entier sur les leçons amères des deux guerres mondiales. Ils sont la conception institutionnelle de l’humanité pour la sécurité collective et la paix durable. Les diverses confrontations et injustices dans le monde d’aujourd’hui ne se sont pas produites parce que les buts et principes de la Charte des Nations Unies sont dépassés, mais parce qu’ils ne sont pas efficacement maintenus et mis en œuvre. Nous appelons tous les pays à pratiquer un véritable multilatéralisme ; à défendre fermement le système international avec l’ONU en son centre, l’ordre international sous-tendu par le droit international et les normes fondamentales des relations internationales sous-tendues par la Charte des Nations Unies ; et à défendre l’autorité de l’ONU et son statut de principale plate-forme pour la gouvernance de la sécurité mondiale. La mentalité de la guerre froide, l’unilatéralisme, la confrontation des blocs et l’hégémonisme contredisent l’esprit de la Charte des Nations Unies et doivent être combattus et rejetés.

4. Rester déterminés à prendre au sérieux les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité.

 L’humanité est une communauté de sécurité indivisible. La sécurité d’un pays ne doit pas se faire au détriment de celle des autres. Nous pensons que tous les pays sont égaux en termes de sécurité. Les préoccupations légitimes et raisonnables de tous les pays en matière de sécurité doivent être prises au sérieux et traitées comme il convient, et non pas constamment ignorées ou systématiquement contestées. Tout pays, tout en poursuivant sa propre sécurité, devrait tenir compte des préoccupations raisonnables des autres en matière de sécurité. Nous défendons le principe de la sécurité indivisible, prônant l’indivisibilité entre la sécurité individuelle et la sécurité commune, entre la sécurité traditionnelle et la sécurité non traditionnelle, entre les sûretés et les obligations en matière de sécurité, et entre la sécurité et le développement. Il devrait y avoir une architecture de sécurité équilibrée, efficace et durable, afin de réaliser la sécurité universelle et la sécurité commune.

5. Rester déterminés à résoudre pacifiquement les différends et les différends entre les pays par le dialogue et la consultation.

La guerre et les sanctions ne sont pas une solution fondamentale aux différends. Seuls le dialogue et la consultation sont efficaces pour résoudre les différends. Nous appelons les pays à renforcer la communication stratégique, à renforcer la confiance mutuelle en matière de sécurité, à apaiser les tensions, à gérer les différends et à éliminer les causes profondes des crises. Les grands pays doivent défendre la justice, s’acquitter de leurs responsabilités, soutenir la consultation sur un pied d’égalité et faciliter les pourparlers de paix, exercer leurs bons offices et servir de médiateurs à la lumière des besoins et de la volonté des pays concernés. La communauté internationale doit appuyer tous les efforts propices au règlement pacifique des crises et encourager les parties au conflit à instaurer la confiance, à régler les différends et à promouvoir la sécurité par le dialogue. L’abus des sanctions unilatérales et de la juridiction au bras long ne résout pas un problème, mais ne fait que créer davantage de difficultés et de complications.

6. Rester engagé à maintenir la sécurité dans les domaines traditionnels et régionaux sur les domaines traditionnels. 

Dans le monde d’aujourd’hui, l’intention et l’extension de la sécurité s’élargissent. La sécurité est plus interconnectée, transnationale et diversifiée. Les menaces de sécurité traditionnelles et non traditionnelles sont devenues étroitement liées. Nous encourageons tous les pays à appliquer les principes de consultations approfondies, de contribution conjointe et d’avantages partagés en matière de gouvernance mondiale, et à travailler ensemble pour régler les différends régionaux et les défis mondiaux tels que le terrorisme, les changements climatiques, la cybersécurité et la biosécurité. Des efforts concertés devraient être déployés pour explorer de multiples canaux, élaborer une solution globale et améliorer les règles pertinentes, afin de trouver des solutions durables, de promouvoir la gouvernance mondiale de la sécurité et de prévenir et résoudre les problèmes de sécurité.

Ces six engagements sont interdépendants et se renforcent mutuellement, et constituent un ensemble organique d’unité dialectique. Parmi celles-ci, la vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable fournit des orientations conceptuelles ; le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les pays est la prémisse de base ; le respect des buts et principes de la Charte des Nations Unies est un critère primordial ; prendre au sérieux les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité est un principe important, le règlement pacifique des différends et des différends entre les pays par le dialogue et la consultation est un choix indispensable ; et le maintien de la sécurité dans les domaines traditionnels et non traditionnels est une exigence inhérente.

III. Priorités de la coopération

Notre aspiration commune est de parvenir à une paix mondiale durable, afin que tous les pays puissent jouir d’un environnement extérieur pacifique et stable et que leurs populations puissent vivre une vie heureuse avec leurs droits pleinement garantis. Comme les passagers à bord d’un même navire, les pays doivent travailler dans la solidarité pour favoriser une communauté de sécurité partagée pour l’humanité et construire un monde libéré de la peur et jouissant d’une sécurité universelle.

Pour réaliser ces visions, la Chine est prête à mener une coopération bilatérale et multilatérale en matière de sécurité avec tous les pays et les organisations internationales et régionales dans le cadre de l’Initiative de sécurité mondiale, et à promouvoir activement la coordination des concepts de sécurité et la convergence des intérêts. La Chine appelle toutes les parties à mener une coopération unique ou multiple dans les aspects y compris, mais sans s’y limiter, les suivants, afin de poursuivre l’apprentissage mutuel et la complémentarité et de promouvoir conjointement la paix et la tranquillité dans le monde.

1. Participer activement à la formulation d’un Nouvel Ordre du jour pour la paix et d’autres propositions avancées dans notre programme commun par le Secrétaire général de l’ONU. Soutenir les efforts de l’ONU visant à améliorer la prévention des conflits et à exploiter pleinement l’architecture de consolidation de la paix pour aider les États sortant d’un conflit à consolider la paix. Tirer davantage parti du sous-fonds du Secrétaire général pour la paix et la sécurité du Fonds d’affectation spéciale Chine-ONU pour la paix et le développement et soutenir un rôle plus important de l’ONU dans les affaires de sécurité mondiale.

Soutenir l’ONU dans le renforcement de sa capacité à mettre en œuvre son mandat de maintien de la paix, respecter les trois principes du « consentement des parties, de l’impartialité et du non-recours à la force, sauf en cas de légitime défense et de défense du mandat » pour les opérations de maintien de la paix, donner la priorité aux solutions politiques et adopter une approche holistique pour traiter à la fois les symptômes et les causes profondes. Fournir aux opérations de maintien de la paix des ressources suffisantes. Soutenir la fourniture d’une assistance financière suffisante, prévisible et durable à l’Union africaine (UA) pour lui permettre de mener des opérations de maintien de la paix autonomes.

2. Promouvoir la coordination et une interaction saine entre les grands pays et établir une relation entre les grands pays caractérisée par une coexistence pacifique, une stabilité globale et un développement équilibré. Les grands pays assument des responsabilités particulièrement importantes dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Appeler les grands pays à montrer l’exemple en honorant l’égalité, la bonne foi, la coopération et l’état de droit, et en se conformant à la Charte des Nations Unies et au droit international. Adhérer au respect mutuel, à la coexistence pacifique et à la coopération gagnant-gagnant, s’en tenir à la ligne de fond de l’absence de conflit et de confrontation, rechercher un terrain d’entente tout en réservant les différences et gérer les différences.

3. Soutenir fermement le consensus selon lequel « une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée ». Se conformer à la déclaration commune sur la prévention de la guerre nucléaire et la prévention de la course aux armements publiée par les dirigeants des cinq États dotés d’armes nucléaires en janvier 2022. Renforcer le dialogue et la coopération entre les États dotés d’armes nucléaires afin de réduire le risque de guerre nucléaire. Sauvegarder le régime international de non-prolifération nucléaire fondé sur le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et soutenir activement les efforts déployés par les pays des régions concernées pour créer des zones exemptes d’armes nucléaires. Promouvoir la coopération internationale en matière de sécurité nucléaire, afin de mettre en place un système international de sécurité nucléaire équitable, concerté et mutuellement avantageux.

4. Mettre pleinement en œuvre la résolution sur la promotion de la coopération internationale en matière d’utilisations pacifiques dans le contexte de la sécurité internationale adoptée par la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Coopérer dans des cadres tels que le Comité 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Convention sur les armes chimiques (CAC) et la Convention sur les armes biologiques, promouvoir l’interdiction complète et la destruction complète des armes de destruction massive et renforcer les capacités de tous les pays dans des domaines tels que le contrôle des exportations en matière de non-prolifération, la biosécurité et la protection contre les armes chimiques.

Soutenir le processus de maîtrise mondiale des armes classiques. Soutenir la coopération entre la Chine, l’Afrique et l’Europe en matière de contrôle des armes légères et de petit calibre dans le cadre du respect de la volonté de l’Afrique. Soutenir la mise en œuvre de l’initiative de Faire taire les armes en Afrique. Mener activement la coopération et l’assistance internationales en matière de déminage humanitaire et fournir une aide aux pays touchés dans la mesure de ses capacités.

5. Promouvoir le règlement politique des questions internationales et régionales sensibles. Encourager les pays concernés à surmonter les divergences et à résoudre les points chauds par un dialogue et une communication francs. Aider la communauté internationale à participer de manière constructive au règlement politique des points chauds, dans le cadre de la non-ingérence dans les affaires intérieures, principalement en facilitant les pourparlers de paix, avec l’équité et l’aspect pratique comme attitude principale, et principalement en suivant l’approche consistant à s’attaquer à la fois aux symptômes et aux causes profondes. Soutenir le règlement politique des questions brûlantes telles que la crise ukrainienne par le dialogue et la négociation.

6. Soutenir et améliorer la coopération régionale en matière de sécurité centrée sur l’ANASE et adhérer à la méthode de l’ANASE consistant à établir un consensus et à s’adapter au niveau de confort de chacun afin de renforcer encore le dialogue et la coopération en matière de sécurité entre les pays de la région. Soutenir les efforts visant à promouvoir la coopération dans les zones de sécurité non traditionnelles dans le cadre de la coopération Lancang-Mékong (LMC), mettre en œuvre des projets de coopération pertinents dans le cadre du Fonds spécial LMC et s’efforcer de favoriser une zone pilote pour GSI afin de préserver conjointement la paix et la stabilité régionales.

7. Mettre en œuvre la proposition en cinq points sur la réalisation de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, y compris la promotion du respect mutuel, le maintien de l’équité et de la justice, la réalisation de la non-prolifération, la promotion conjointe de la sécurité collective et l’accélération de la coopération pour le développement, afin d’établir conjointement un nouveau cadre de sécurité au Moyen-Orient. Soutenir l’élan positif et les efforts des pays du Moyen-Orient pour renforcer le dialogue et améliorer leurs relations, tenir compte des préoccupations raisonnables de toutes les parties en matière de sécurité, consolider les forces internes de sauvegarde de la sécurité régionale et aider la Ligue des États arabes (LEA) et d’autres organisations régionales à jouer un rôle constructif à cet égard. La communauté internationale devrait prendre des mesures concrètes pour faire avancer la solution à deux États de la question palestinienne et convoquer une conférence de paix internationale plus vaste, plus autorisée et plus influente, afin de parvenir rapidement à une solution juste de la question palestinienne.

8. Soutenir les efforts des pays africains, de l’UA et des organisations sous-régionales pour résoudre les conflits régionaux, lutter contre le terrorisme et préserver la sécurité maritime, appeler la communauté internationale à fournir un soutien financier et technique aux opérations antiterroristes dirigées par l’Afrique et aider les pays africains à renforcer leur capacité à préserver la paix de manière indépendante. Soutenir la résolution des problèmes africains à la manière africaine et promouvoir le règlement pacifique des points chauds dans la Corne de l’Afrique, le Sahel, la région des Grands Lacs et d’autres régions. Mettre activement en œuvre les Perspectives sur la paix et le développement dans la Corne de l’Afrique, promouvoir l’institutionnalisation de la Conférence Chine-Corne de l’Afrique sur la paix, la gouvernance et le développement, et travailler activement au lancement de projets pilotes de coopération.

9. Aider les pays d’Amérique latine et des Caraïbes à respecter activement les engagements énoncés dans la Proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes comme zone de paix, et aider la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes et d’autres organisations régionales et sous-régionales à jouer un rôle actif dans le maintien de la paix et de la sécurité régionales et à gérer correctement les points chauds régionaux.

10. Accorder une grande attention à la situation particulière et aux préoccupations légitimes des pays insulaires du Pacifique en ce qui concerne le changement climatique, les catastrophes naturelles et la santé publique, soutenir les efforts déployés par les pays insulaires du Pacifique pour relever les défis mondiaux et aider les pays insulaires à mettre en œuvre la Stratégie 2050 pour le continent bleu du Pacifique. Accroître la fourniture de matériel, de fonds et de talents pour aider les pays insulaires à améliorer leur capacité à faire face aux menaces non traditionnelles à la sécurité.

11. Renforcer le dialogue et les échanges maritimes ainsi que la coopération pratique, gérer correctement les différences maritimes et travailler ensemble pour lutter contre la criminalité transnationale en mer, y compris la piraterie et le vol à main armée, afin de sauvegarder conjointement la paix et la tranquillité maritimes et la sécurité des voies maritimes. Appeler les pays en amont et en aval le long des fleuves transfrontaliers à s’engager activement dans la coopération internationale, à résoudre les différends pertinents par le dialogue et la consultation, à assurer la sécurité de la navigation sur les fleuves transfrontaliers, à utiliser et à protéger rationnellement les ressources en eau et à protéger l’environnement écologique des fleuves transfrontaliers.

12. Renforcer le rôle de l’ONU en tant que coordinateur central de la lutte mondiale contre le terrorisme, aider la communauté internationale à mettre pleinement en œuvre les résolutions antiterroristes de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations Unies et la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, et réprimer conjointement toutes les organisations et personnes terroristes désignées par le Conseil de sécurité. Canaliser davantage de ressources mondiales de lutte contre le terrorisme vers les pays en développement afin d’améliorer le renforcement de leurs capacités de lutte contre le terrorisme. S’opposer à l’établissement d’un lien entre le terrorisme et un pays, un groupe ethnique ou une religion en particulier. Améliorer les études et les réponses à l’impact des technologies émergentes sur les efforts mondiaux de lutte contre le terrorisme.

13. Approfondir la coopération internationale dans le domaine de la sécurité de l’information. La Chine a présenté l’Initiative mondiale sur la sécurité des données et appelle à des efforts conjoints pour formuler des règles mondiales sur la gouvernance numérique qui reflètent la volonté et respectent les intérêts de toutes les parties. Donner suite à l’Initiative de coopération Chine-LEA sur la sécurité des données et à l’Initiative de coopération en matière de sécurité des données de Chine + Asie centrale, s’attaquer conjointement à diverses cybermenaces et travailler à la mise en place d’un système de gouvernance mondiale sur le cyberespace caractérisé par l’ouverture et l’inclusion, la justice et l’équité, la sécurité et la stabilité, la vigueur et la vitalité.

14. Renforcer la gestion des risques de biosûreté. Promouvoir conjointement une recherche bioscientifique responsable et encourager toutes les parties prenantes à se référer volontairement aux Lignes directrices de Tianjin en matière de biosécurité pour les codes de conduite pour les scientifiques. Renforcer conjointement le renforcement des capacités de biosécurité des laboratoires, réduire les risques en matière de biosécurité et promouvoir le développement sain de la biotechnologie.

15. Renforcer la gouvernance internationale en matière de sécurité en matière d’intelligence artificielle (IA) et d’autres technologies émergentes, et prévenir et gérer les risques potentiels pour la sécurité. La Chine a publié des documents de position sur la réglementation des applications militaires et le renforcement de la gouvernance éthique de l’IA, et est prête à renforcer la communication et les échanges avec la communauté internationale sur la gouvernance de la sécurité de l’IA, à promouvoir la mise en place d’un mécanisme international avec une large participation et à élaborer des cadres, des normes et des normes de gouvernance fondés sur un large consensus.

16. Renforcer la coopération internationale dans le domaine spatial et préserver l’ordre international dans l’espace qui repose sur le droit international. Mener des activités dans l’espace extra-atmosphérique conformément au droit international, préserver la sécurité des astronautes en orbite et l’exploitation durable et à long terme des installations spatiales. Respecter et garantir le droit égal de tous les pays d’utiliser l’espace à des fins pacifiques. Rejeter résolument l’implantation d’armes et la course aux armements dans l’espace, et appuyer la négociation et la conclusion d’un instrument juridique international sur la maîtrise des armements dans l’espace.

17. Aider l’Organisation mondiale de la Santé à jouer un rôle de premier plan dans la gouvernance mondiale en santé publique, et coordonner et mobiliser efficacement les ressources mondiales pour répondre conjointement à la COVID-19 et à d’autres maladies infectieuses mondiales majeures.

18. Préserver la sécurité alimentaire et énergétique mondiale. Renforcer la coordination des actions pour maintenir le bon fonctionnement du commerce agricole international, assurer une production céréalière stable et des chaînes d’approvisionnement fluides, et éviter de politiser et d’armer les questions de sécurité alimentaire. Renforcer la coordination internationale des politiques énergétiques, créer un environnement sûr et stable pour assurer le transport de l’énergie et maintenir conjointement la stabilité du marché mondial de l’énergie et des prix de l’énergie.

19. Mettre pleinement et efficacement en œuvre la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée. Encourager tous les pays à conclure des traités, conventions ou accords internationaux ou à y adhérer, ou à prendre des dispositions institutionnelles pour lutter contre la criminalité transnationale. Soutenir les trois conventions internationales des Nations Unies relatives au contrôle des drogues, préserver le système international de contrôle des drogues et préconiser la coordination, la responsabilité partagée et la coopération sincère au sein de la communauté internationale pour relever conjointement les défis posés par le problème de la drogue et construire une communauté de destin pour l’humanité qui soit exempte des méfaits de la drogue. Mener activement une coopération en matière d’application de la loi sur la base du respect de la souveraineté de chaque pays, afin d’améliorer conjointement la capacité d’application de la loi et la gouvernance de la sécurité. Appuyer la mise en place d’un système mondial de formation pour former davantage d’agents des services de détection et de répression qui répondent aux besoins de leur pays en matière de sécurité.

20. Soutenir la coopération entre les pays pour lutter contre le changement climatique et maintenir des chaînes d’approvisionnement et industrielles stables et fluides, et accélérer la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations unies afin de promouvoir une sécurité durable grâce au développement durable.

IV. Plateformes et mécanismes de coopération

1. Participer à de vastes discussions et communications sur la paix et la sécurité à l’Assemblée générale, aux comités compétents des Nations Unies, au Conseil de sécurité, aux institutions compétentes et à d’autres organisations internationales et régionales sur la base de leurs mandats respectifs, et proposer des initiatives et des propositions communes pour forger un consensus au sein de la communauté internationale afin de relever les défis en matière de sécurité.

2. Tirer parti des rôles de l’Organisation de coopération de Shanghai, de la coopération des BRICS, de la Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie, du mécanisme « Chine + Asie centrale » et des mécanismes pertinents de coopération en Asie de l’Est, et mener progressivement la coopération en matière de sécurité pour atteindre des objectifs similaires ou identiques. Promouvoir la mise en place d’une plate-forme de dialogue multilatéral dans la région du Golfe et jouer le rôle de mécanismes de coordination et de coopération tels que la Réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de l’Afghanistan et la Conférence Chine-Corne de l’Afrique sur la paix, la gouvernance et le développement pour promouvoir la paix et la stabilité régionales et mondiales.

3. Tenir des conférences de haut niveau sur l’ISG en temps voulu afin de renforcer la communication politique dans le domaine de la sécurité, de promouvoir le dialogue et la coopération intergouvernementaux et de favoriser davantage les synergies. dans la communauté internationale pour relever les défis en matière de sécurité.

4. Soutenir le Forum Chine-Afrique pour la paix et la sécurité, le Forum sur la sécurité au Moyen-Orient, le Forum Xiangshan de Beijing, le Forum mondial de coopération en matière de sécurité publique (Lianyungang) et d’autres plateformes de dialogue international en contribuant à approfondir les échanges et la coopération en matière de sécurité. Promouvoir l’établissement d’un plus grand nombre de forums mondiaux sur la sécurité afin de fournir de nouvelles plateformes aux gouvernements, aux organisations internationales, aux groupes de réflexion et aux organisations sociales afin de tirer parti de leurs avantages et de participer à la gouvernance de la sécurité mondiale.

5. Mettre en place davantage de plateformes et de mécanismes internationaux d’échange et de coopération pour relever les défis en matière de sécurité dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme, la cybersécurité, la biosécurité et les technologies émergentes, en vue d’améliorer la capacité de gouvernance dans le domaine de la sécurité non traditionnelle. Encourager davantage d’échanges et de coopération entre les académies militaires et de police de niveau universitaire. La Chine est disposée à offrir à d’autres pays en développement 5 000 possibilités de formation au cours des cinq prochaines années pour former des professionnels à la résolution des problèmes de sécurité mondiale.

L’ISG, suivant le principe d’ouverture et d’inclusion, accueille favorablement et attend avec impatience la participation de toutes les parties pour enrichir conjointement sa substance et explorer activement de nouvelles formes et domaines de coopération. La Chine est prête à travailler avec tous les pays et peuples qui aiment la paix et aspirent au bonheur pour relever toutes sortes de défis sécuritaires traditionnels et non traditionnels, protéger la paix et la tranquillité de la terre et créer ensemble un avenir meilleur pour l’humanité, afin que le flambeau de la paix soit transmis de génération en génération et brille dans le monde entier.

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