Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

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Bonjour Danielle, bonjour mes camarades, encore un effort pour être communiste, par Jean-Claude Delaunay

Je ne suis pas tout à fait sûre que l’optimisme dont fait état à mon propos Jean-Claude Delaunay soit une vertu civique ou même intellectuelle à ses yeux. Aragon se moquait déjà de moi à ce sujet en commentant : “être optimiste ce n’est pas un métier!” Et parfois, effectivement, je me vois dans cet épisode de la croisade rapporté par le sire de Joinville: les croisés ont pris une peignée totale, ils sont dans un état déplorable, ceux qui n’ont pas été occis sont la proie d’une épidémie de peste. Un excité harangue les troupes et les invite à repartir à l’assaut mais le sire de Joinville clôt le chapitre avec cette simple phrase: ‘Ils ne le crurent point!” J’ai le sentiment souvent pénible de n’être point crue et je m’interroge sur cette étrange obstination.

Mais je continue, tout simplement 1) parce que le pessimisme est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre, ça je l’ai appris des Cubains 2) parce que je suis convaincue du sens de l’histoire et du caractère irrésistible des forces du progrès humain. Un peu à la manière de Staline persuadé que si Napoléon pouvait pénétrer dans Moscou c’était parce qu’il était comme le disait Hegel la force de ce progrès, alors que Hitler, force de la réaction ne pourrait pas renouveler l’exploit.

Ceci me conduit à chercher ce qui va dans le sens de l’histoire et l’aide à accoucher, sur quoi puis-je réellement tabler ? Et qu’est-ce qui n’est qu’illusion qui n’existe que dans l’imagination enfiévrée de certains? Je ne vois pas d’autre issue pour le moment que dans le PCF, quelles que soient ses limites et l’état désastreux où le laissent plus de trente ans d’inculture et d’adhésion à toutes les errances social démocrates.

Il n’y a rien d’autre ce qui est un drame pour le pays, l’abstention massive comme les jacqueries ne signifient pas un désir de socialisme, mais une exaspération qui risque de se contenter de la fascisation au moment même où le capital n’est pas éloigné d’un tel choix. Il y a urgence mais personne ne nous attend. Le PCF tel que nous l’avons vu s’autodétruire a participé de cette anomie mais il reste le seul à ne pas totalement donner le spectacle du désarroi et de la lutte des places et même de temps en temps à avoir quelques lueurs face à la nécessité de s’attaquer à cette formidable force d’inertie.

Même si le pire est son conformisme et son manque total de curiosité intellectuelle, il n’y a même plus le besoin de savoir, il ne reste plus que l’esprit partisan que certains confondent aisément avec le carriérisme, la manipulation. Mais le reste du spectre politique est pire et sans organisation c’est la débâcle.

Ce qui se passe dans ce blog a peu d’équivalent et prouve qu’il y a un besoin en France et dans le monde puisque la moitié de notre audience est internationale, c’est un choix de débat non ouvert à n’importe quoi mais à cette volonté que l’on peut qualifier d’optimiste mais en tous les cas “progressiste” parce que communiste et qui lie le mouvement du monde à toutes les formes de subjectivité, celles des civilisations comme la réflexion sur l’art et sur l’événement révélateur des contradictions d’une époque.

Merci à tous ceux à commencer par Marianne Dunlop qui rendent cette aventure, au sens de ce qui doit advenir possible et merci à toi Jean-Claude qui vient secouer le cocotier depuis la lointaine Chine, mais qui refuse de voir à quel point le meilleur de Roussel, donc du 38e congrès est justement cette nécessité de reprendre pied dans la classe ouvrière, les couches populaires, ce réel désintéressement et bon sens populaire, même s’il lui manque ce qui faisait la force de Thorez: devenir un intellectuel de type nouveau et cela passe par le théorique mais celui-ci comme l’intervention militante que tu appelles de tes vœux ne saurait exister sans concrétisation et perception léniniste des possibles, de ce que veut l’adversaire et ce que je veux moi. S’en prendre aujourd’hui à Roussel et au PCF de la part d’organisations sans forces réelles pour mieux contribuer aux manœuvres de Mélenchon, flatter les intellectuels en exagérant leur impact n’est pas mon choix, il est celui d’ennemis réels du socialisme avec une fausse radicalité. Optimiste ou pessimiste peu importe, nous sommes communistes ou plutôt nous tentons de l’être. Maintenant si tu proposes pour le prochain congrès l’organisation d’un courant capable de porter sans compromission l’exigence théorique et politique que tu décris, n’étant plus membre du parti je suis peu apte à te répondre mais effectivement cela mérite débat et je trouve que le travail que réalise PAM à Vénissieux est excellent pour éclairer les enjeux. Mais j’ai l’impression ici que nous contribuons à notre manière à cette exigence. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

le texte de jean claude delaunay

Je salue l’optimisme indéfectible et nécessaire de Danielle. Nous devons nous requinquer de temps en temps. A mon avis, cependant, mais mon avis est sans importance, rien ne sortira de ce qui reste de la flamme communiste si la masse des militants communistes ne prend pas le pouvoir pour l’entretenir et la rénover. Se poser la question de savoir si Roussel fera ceci ou cela me paraît dépourvu d’intérêt, car je sais, l’ayant vu à l’oeuvre, qu’il ne fera pas ceci mais qu’il fera cela et qu’il ne s’inclinera devant l’obligation de faire ceci qu’à la condition que la masse active des militants ne le lui suggère avec fermeté. La bataille actuelle est celle du Congrès. Au delà de ce propos, peut-être aussi lointain de la réalité française que peu réconfortant, je voudrais faire deux remarques.

La première est qu’on ne peut aujourd’hui, et cela depuis le début du 20ème siècle, mais il y a eu des étapes et des évolutions, séparer ce qui se passe à l’intérieur des pays capitalistes développés et ce qui se passe à l’extérieur de ces pays. Pourquoi? Parce ce que le capitalisme a engendré en son sein, depuis la fin du 19e siècle, un fractionnement significatif entre le Grand Capital (le capital monopoliste, la grande bourgeoisie) et le reste du Capital. Le Grand Capital aujourd’hui est à la fois dedans et dehors. Il n’y a pas l’impérialisme, qui serait l’extérieur, et le capitalisme, qui serait l’intérieur. Il y a le Capital monopoliste dans chaque pays développé et à la direction des affaires. Il s’en suit, dans ces pays, des rapports sociaux internes et externes cohérents et imbriqués, propres à chaque pays impérialiste et la constitution évolutive du système de ces rapports sociaux, que l’on nomme l’impérialisme, que l’on peut avoir tendance à n’identifier aujourd’hui qu’à la puissance américaine. Roussel n’a manifestement pas compris ça, pas plus vraisemblablement, que ses conseillers. C’est dommage car c’est le b-a-ba du marxisme-léninisme, l’arme théorique puissante dont devrait se doter le prolétatriat organisé.

La deuxième remarque est liée à la précédente. Roussel est pour le socialisme. Oui mais dit-il, “le socialisme à la française”. Or dans l’esprit des réformistes qui ont investi le PCF, et donc dans celui de Roussel qui n’a pas la capacité de surmonter ce handicap, terrible et mortel pour un révolutionnaire, qu’est le réformisme, cela signifie un socialisme électoral, un socialisme reposant uniquement sur des élections. Or, et j’en viens au point précédent, c’est un socialisme électoral dont on fait l’hypothèse qu’il prendra forme, tout en laissant à la grande bourgeoisie, au Capital monopoliste (aujourd’hui avec toutes ses interpénétrations mondiales et notamment no, rd-américaines), tous les pouvoirs dont elle, il, disposent. Bien sûr, lorsque les élections seront terminées, vous allez voir ce que vous allez voir, la grande bourgeoisie va en prendre plein la gueule, fouchtra. Mais rien ne sera mené contre elle avant les élections. C’est le vote qui va décider. Il faut être réglo et surtout ne pas être stalinien.

Donc voilà l’armature théorique duale du réformisme contemporain :
1) il ne faut pas confondre le capitalisme et l’impérialisme. Le capitalisme, c’est l’intérieur et il faut rompre avec la capitalisme. Mais l’impérialisme c’est l’extérieur et ce sont surtout les américains,
2) Cette rupture doit être et ne peut être qu’électorale. Ce qui, par parenthèse, est cohérent avec le fait que le PCF soit devenu un parti d’élus, et principalement d’élus municipaux. A ce réformisme contemporain basique, on peut associer diverses variantes, celle par exemple selon laquelle il existe “des capitalistes intelligents”. Le socialisme électoral est supposé, dans ce cas, pouvoir prendre appui sur l’élan transformateur que les “capitalistes intelligents”, modernistes en quelque sorte, pourraient apporter à l’aspiration révolutionnaire.

J’ai essayé, dans le chapitre 7 du bouquin que j’ai écrit sur le socialimse et que Aymeric Monville a publié, de rassembler quelques réflexions sur ce thème de la démocratie. Je me permets d’y renvoyer. Ce n’est pas simple et je suis certainement loin d’avoir tout dit sur ce sujet. Cela, il faut quand même se convaincre que d’une part la grande bourgeoisie de ce pays sait manoeuvrer. Restant au pouvoir, elle n’attend pas que des élections la renverse. Elle agit, elle divise, elle enfume, et que d’autre part, les spadassins mondiaux de l’impérialisme ne se contentent d’observer le cours des choses en buvant des alcools rafraîchissants et en écoutant de la musique classique. Eux aussi ils agissent.

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3 Commentaires

  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    Sur la fascisation, j’écoutais récemment François RUFFIN. Il donnait en exemple sa circonscription. M.LE PEN a fait 67% sur sa circonscription aux Présidentielles (1er ou 2ième tour?, Il n’a pas précisé). Lui, a aussi fait 67% aux Législatives. Le candidat RN a fait un faible score. Ce qui signifie que le même électorat vote indifféramment, RN ou candidat de gauche. Je trouve cela très inquiétant. Dans les 2 cas, il s’agit d’un électorat populaire

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    • Girard
      Girard

      Bonjour,

      Quand la colère se cantonne à punir, en l’occurence Macron, tout est bon, quand la conscience de classe n’est plus au rendez-vous, tout est possible…
      La circosncription de Ruffin était communiste, celle de Gremetz avec des scores canons, des voix ouvrières, l’abstention est de 30% à l’époque, les Goodyear Amiens votent, les usines tournent relativement encore…
      Ruffin compare la présidentielle à la législative, 55% d’abstention sur le second tour des législatives, elle est de 25% à la présidentielle alors comparer quoi à quoi…
      La déperdition de voix est énorme entre les deux.

      Mais 25% des électeurs de Jlm au premier tour ont voté Le Pen au second tour, c’est la bagatelle de près de deux millions d’électeurs.
      Nota, les ouvriers employés se sont abstenus massivement donc l’électorat RN, LFI, entre autre, ne repose pas sur le monde du travail alors…
      Étrangement personne n’en parle , pire , le candidat Nupes dans la seconde de Meuse, déclare que la xénophobie n’existe pas ici, manière de nier les réalités en admettant qu’il y soit confronté dans sa vie “militante” de vert. Manière de légitimer ce vote, les cadres du RN pas fréquentables mais la base , gentille et en colère.
      C’est bien plus grave que cela, la xénophobie, toutes les peurs sont agitées, remuées, la peur de l’inconnu et le repli sur des valeurs, car le repli sur soi est une valeur enseignée par le capital, rappelez-vous le film de Ruffin où le monde syndical s’extasie, “Merci patron” où l’apologie du combat solitaire pour “baiser” le patron, le collectif perd, le combat mais c’est la gagne par le coup de main de maître, voilà une forme d’apologie du genre, pas tous pourris mais sans eux tu peux…

      Ruffin, pas seulement un électron libre, a déclaré que déposer un projet de loi ne sert à rien, qu’il faut se battre dans le contenu avec ceux du Président, qu’il est pour à la cohabitation, à être ministre, traduisez…

      Allez ensuite convaincre que c’est la rue qui doit primer, les Gilets jaunes sont trahis par tous les bouts, logique sans appel et sans analyse et outil de classe, on perd.

      En nombre, quelles sont les catégories sociales qui ont voté et voté qui et quoi c’est un élément à analyser mais l’essentiel n’est-il pas ces 65% d’ouvriers et employés qui ne croient pas ou plus aux urnes, c’est la majorité écrasante, c’est ceux là même qui dérouillent le plus.

      Alors ils se seraient rendus, je ne le crois pas en vue des discussions que je peux encore avoir mais ils ont donné, ont été bananés, je reste poli et la gauche au pouvoir n’a jamais remis en cause ou si peu ce que la droite la précédant avait commis et mieux, cette gauche a accéléré la liquidation de nos industries, de nos services publics, de ces collectifs qui garantissaient une certaine cohésion nationale, et au delà, y compris dans nos luttes.

      Roussel a repris et c’est l’orientation majoritaire du congrès, la nécessité, l’urgence de remettre la classe ouvrière au centre enfin plutôt au sommet des combats, un congrès c’est peu pour remédier à des décennies de vilénies.

      La question de la reprise de son parti de classe par le salariat est évidente et se heurte à l’appareil, à la crise du capital avec les recours à plus de répression, de coups, de violences envers toute révolte ou contestation.

      Cependant le risque de la fuite en arrière demeure et pire, celui que demain la guerre anéantisse jusqu’à l’espèce même. On aura beau jeu de revendiquer une part de pizza supplémentaire, si elle est irradiée…

      Donc pour y revenir, les prolos sont pas fachos, ils le disent tous mais refusent d’aller au bout de la, réflexion, leur rendre leur place et de manière à gagner, leur rôle historique dans le combat d’émancipation.

      Regardons et entendons, les prolos savent tant de choses, ont tant d’idées, de solutions à, ils ne savent pas toujours l’exprimer mais ils savEnt beaucoup et c’est tant mieux et c’est, sans doute, ce qui justifie leur refus des farces électorales, des histoires de fesses qui nous inondent depuis des mois.
      Demandez à un hospitalier ses besoins et à coup sûr, il répondra comme ses collègues, une convergence de fait, de même avec tout autre métier, ils savent, par acquis, par intelligence, l’ouvrier a su résister, a su créer sa Sécu, mais le savoir-faire tient à cette urgence, cet acte incontournable, lui rendre son parti, communiste s’entend.

      La reconquête passe par l’affrontement entre le capital et le travail et à la fin c’est nous qu’on gagne!

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  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    L’optimisme est sûrement fort différent selon les lieux, en Russie le KPRF est le second parti malgré toute les chausses trappes de Russie Unie et des bourgeois.

    Loin des plateaux télévisés de jeunes soldats probablement nés après l’URSS arborent avec fierté le drapeau soviétique sur leur poitrine et qui plus est sont volontaires pour se battre et défendre la Russie, ceux là ne sont pas des bureaucrates.

    https://youtu.be/K8PwNQnhe-8

    C’est aussi la fierté du peuple chinois devant l’incroyable croissance obtenue en une seule génération où la jeunesse peut questionner sur les plateaux télé des scientifiques qui ont commencer leurs recherches le ventre vide, leurs petits enfants n’ont plus faim, ni froid et se projettent pour certains déjà dans la conquête de la Lune.

    Les deux expériences socialistes ont prouvé leur efficacité mesurable sur l’amélioration des conditions de vies. Elles sont réelles et ont marqué l’Histoire.

    Pendant ce temps nos bourgeois voudraient bien nous envoyer à la mort pour rebattre les cartes du grand monopoly. Les options ne sont plus les même l’arme nucléaire c’est invitée dans le jeu, les missiles supersoniques Chinois et Russes également avec le dernier né le redoutable SARMAT pouvant frapper en passant par le pôle sud ou l’équateur, peu importe. La Chine a fait son 6ème test avec succès de son bouclier anti missile. Ce qui signifie qu’en cas de guerre nucléaire la force des USA sera probablement inopérante et les frappes Russes et Chinoises assurées de leur succès. C’est pourquoi l’OTAN ne veut pas de confrontation directe.

    Chez nous en Europe les partis communistes quand ils sont encore en vie se demandent encore quelle stratégie adopter et quelle force appliquer sur les bourgeois pour leurs briser toute capacité de pouvoir ou simplement leur tirer l’oreille.

    Les citoyens français complètement perdus n’ont pas plus envie que cela de comprendre pourquoi ils en sont là, la majeure partie dit “c’est comme ça”, “on y peut rien”, “tous pourris”.

    Cette mollesse se retrouve au sein du PCF et elle est le résultat de la faible implication des travailleurs en politique laissant la politique à ceux qui n’ont jamais produit.

    Personne ne viendra résoudre les problèmes des travailleurs à leur place ni LePen, ni Mélenchon, ni Roussel.

    Le seul moyen de résoudre les problèmes est un engagement aussi fort que celui de ce jeune volontaire russe, que celui des révolutionnaires Bolcheviques et Chinois, ceux qui ont chevauché les immenses plaines et traverser les marais et déserts.

    Ceci exige des sacrifices et dans nos entreprises les salariés préfèrent courber l’échine que de risquer leur place d’esclave, leurs maigres miettes quitte à laisser pourrir la situation jusqu’à l’effondrement économique de l’Europe cet hiver. Ces citoyens abstentionnistes sont incapables de défendre leurs enfants exploités dès l’entrée dans la vie active à qui ceux qui le peuvent encore vont payer une partie des courses, mais un jour ils ne seront plus là pour les aider et d’année en année c’est de pire en pire pour les conditions de vie. Détourner le regard devant les injustices, le harcèlement, les licenciements, les brimades : “Ouf ! ce n’est pas moi !”. Une petite pilule, un peu d’alcool ou un joint et on oublie.

    Une question reste en suspend dans cette folie collective: les communistes réussiront ils à réveiller une partie des travailleurs ?

    Des résultats dépendront la stratégie de prise de pouvoir.

    Il n’y a pas beaucoup d’options celle majoritaire suite à une mobilisation et des élections dans les cadres actuels où celle d’une voie révolutionnaire qui impliquera une autre trempe de militants et des conditions de confrontation directe contre le capitalisme dans sa forme fasciste où sous occupation américaine. Par les élection le mieux que nous ayons obtenu c’est 1936, rien de très révolutionnaire.

    Notre dernière occupation n’a pris fin qu’avec une aide extérieure puissante l’Armée Rouge qui a contrasté avec l’Armée Française défaite en 3 semaines et encore une fois par le niveau de sacrifice.

    Mais aujourd’hui il n’y a pas d’URSS et la politique chinoise est non interventionniste, je crains que nous ayons à subir le fascisme dans une économie en déroute sans ressources énergétiques.

    Qu’est ce qui coince au pays de la prise de la Bastille, de la Commune et du CNR ?

    L’amnésie sûrement, d’ailleurs la mémoire me semble bien mal entretenue au PCF.

    Ou peut être que nous vivons encore trop bien, les travailleurs anglo saxon sont encore plus mal lotis que nous est la révolution n’y est pas plus avancée.

    Le cours de l’Histoire devrait montrer une Chine encore plus efficace et moderne, le phare du progrès, dans une économie ouverte le socialisme devrait l’emporter contre cela le capitalisme occidental n’a d’autre choix que de bâtir un rideau de fer pour s’en protéger et retarder son effondrement. Le reste du monde risque de se développer sans nous.

    Peut être que les USA auront encore un rôle quelques temps, mais leur concurrent l’UE sera probablement détruite avant, avec la complicité de nos dirigeants recrutés dans les thinks tanks américains.

    Je crains que le peuple français n’ai pas la moindre idée des conséquences de la confrontation actuelle, comment en serait-il autrement quand tous les média sont tenus par des ignares et des opportunistes.

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