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LES GOUVERNEMENTS DU VENEZUELA ET DE LA RUSSIE ONT EXAMINÉ UN VASTE PROGRAMME MULTILATÉRAL ET DE COOPÉRATION ENTRE LES DEUX PAYS

La fameuse communauté internationale qui est présentée comme faisant bloc autour des Etats-Unis et de l’UE est en fait largement battue en brèche et le refus de l’OPEP d’augmenter sa production participe de cela. L’échange entre la Russie et le Venezuela sur la souveraineté des pays pétroliers face au diktat des Etats-Unis et de leurs compagnies pétrolières ne date pas d’aujourd’hui, l’entente a été inaugurée par Poutine et Chavez en entraînant déjà l’OPEP. Ceux nombreux qui pensent que Chavez a été assassiné par les USA voient dans ce rôle la cause réelle de sa mort. Ce qui apparait désormais au grand jour a pris naissance à la fin des années quatre-vingt dix, une sorte de mouvement sud-sud où la Chine joue un rôle déterminant, mais dans lequel la Russie, nation eurasiatique a dû contrainte et forcée basculer (1). (note et traduction de Danielle Beitrach pour histoireetsociete)

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07/octobre 2022

Le vice-ministre des Affaires multilatérales du ministère des Affaires étrangères du Pouvoir populaire, Rubén Darío Molina, et l’ambassadeur de Moscou dans cette capitale, Sergey Mélik-Bagdasárov, ont évalué les organisations spécialisées dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la science, de l’économie et du commerce.

Le diplomate russe a qualifié la réunion de fructueuse sur son compte Twitter et a noté qu’ils ont abordé les questions actuelles de la coopération multilatérale et les perspectives de leur développement futur dans l’esprit de l’alliance stratégique entre nos pays: TogetherWe Advance.

Au cours de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les ministres des Affaires étrangères du Venezuela, Carlos Faría, et de la Russie, Sergueï Lavrov, ont ratifié la volonté politique de continuer à approfondir l’alliance stratégique de coopération et les relations d’amitié réciproque.

Dans une lettre envoyée à l’organisation mondiale et lue par Faría, le président vénézuélien Nicolás Maduro a signé la proposition du président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, de créer une commission internationale pour faciliter le dialogue souverain entre la Russie et l’Ukraine.

Il a également ratifié le rejet de toutes les provocations militaires et sanctions économiques interventionnistes adoptées contre l’État eurasien, ainsi que la campagne de haine déclenchée au détriment du peuple slave.

Le président Maduro a réaffirmé que ces actions, loin d’ajouter à la paix, allument le feu de la guerre.

Les autorités des deux pays ont annoncé en juillet dernier l’intention de promouvoir des projets dans les domaines de l’énergie, du transport ferroviaire, de l’aéronautique civile, des technologies spatiales et des produits pharmaceutiques.

À cet égard, les coprésidents de la Commission intergouvernementale de haut niveau Russie-Venezuela, Yuri Borisov et Tareck El Aisami, respectivement, ont signé en février un accord d’intention visant à renforcer l’alliance stratégique de coopération globale entre les deux pays.

(1) quand j’ai écrit (mes co-auteurs ne comprenaient même pas de quoi il était question) les Etats-Unis de mal empire, ces leçons qui nous viennent du sud (Aden et édition espagnole Marti de la Havane), c’était après avoir lu un rapport aux non alignés de Fidel Castro et avoir reçu les avis éclairés d’un dirigeant cubain sur la Chine dans laquelle il était envoyé comme ambassadeur. Le mouvement qui s’amplifie aujourd’hui était amorcé et Cuba et le Venezuela savaient déjà vers quoi il se dirigeait. Je ne suis pas sûre qu’il y ait eu une conscience équivalente du côté russe. Mais déjà le contrôle sur leurs ressources des pays producteurs favorisait cette évolution. L’affaire libyenne, le rôle ignominieux réservé à Kadhafi a fait le reste avec l’avancée de l’OTAN que les Etats-Unis prétendaient destinée à endiguer l’IRAN.

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