Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

A Marseille, pendant que Bruno Payan, le maire, va à Kiev en touriste proposer le pactole au pitre Zelensky

Inflation : Dans le quartier le plus pauvre de France, « on compte. On a toujours fait comme ça » Le quartier le plus pauvre de France est aussi le plus pauvre d’Europe, la population y est comme celle des pays dits en voie de développement celle qui éprouve le moins de sympathie pour l”oeuvre civilisatrice néocoloniale de l’OTAN” et surtout celle qui déjà paye, sans jamais avoir connu l’abondance, les frais des sanctions, de la guerre et de toutes les spéculations. Ils limitent la viande mais ce n’est pas par “féminisme”. Le “crédit” local connait un granc succès mais les recettes du commerce baissent alors que les prix augmentent. Cette description, entre autres, rend d’autant plus grotesques les cadeaux d’un Bruno Payan à Zélensky. Face à Macron très Marie-Antoinette donneuses de leçon, il a cette filière verte-socialiste dite “citoyenne”, une escroquerie de bobos opportunistes face à la misère, une entreprise de diversion permanente au profit des oligarques et des marchands d’armes de tous pays. Parce qu’au même moment la presse italienne révèle que Zelensky a loué sa villa à Forte dei Marmi à un couple russe pour 50 000 euros par mois. C’est la nouvelle du journal ‘italien Il Tirreno. Rappelons qu’auparavant Zelensky avait exigé que les Italiens ne laissent pas entrer les touristes russes dans le pays. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Alexandre Vella – Hier à 10:15

Alors que l’inflation tutoie les sommets, les habitants de la Belle de Mai et du 3e arrondissement de Marseille, le plus pauvre de France, restent stoïques en continuant de compter, ce qu’ils ont toujours fait

Dans le quartier de la Belle de Mai, à Marseille, les prix alimentaires sont tirés au plus bas© Alexandre Vella / 20 MinutesREPORTAGE – Alors que l’inflation tutoie les sommets, les habitants de la Belle de Mai et du 3e arrondissement de Marseille, le plus pauvre de France, restent stoïques en continuant de compter, ce qu’ils ont toujours fait

Alors que l‘inflation tutoie les sommets, les habitants de la Belle de mai et du 3e arrondissement de Marseille, le plus pauvre de France, restent stoïques. Ici, 46 % de la population âgée de 16 à 65 ans est sans activité selon l’Insee. Près de 55 % vivent sous le seuil de pauvreté, soit un peu plus de 2.000 euros par mois pour une famille avec deux enfants de moins de quatorze ans. « On compte et fait attention. On a toujours fait comme ça », explique simplement Serge, chez qui l’essence n’est pas un débat ; ils n’ont pas de voiture. « On prend un peu moins en quantité, moins de viande aussi. Mais l’huile, la farine… il y a des produits dont ne pas se passer », observe Myriam, mère d’une famille de trois enfants, dont les deux plus jeunes sont à la maternelle. « Ça va qu’il n’y a pas trop de fournitures à cet âge », souffle-t-elle devant la sortie de l’école Félix Pyat.

« Je fais un peu plus souvent crédit aux clients »

Les commerçants constatent toutefois une baisse de leur chiffre d’affaires, malgré une hausse de leur prix. « Les cuisses de poulet, mon produit le moins cher que je vendais 1,90 euro le kilo sont maintenant à plus de 3,50. Jamais la hausse n’avait été aussi brutale », reconnaît Farid, boucher installé depuis seize ans dans le quartier. « Les gens prennent moins en quantité. Souvent 800 grammes au lieu d’un kilo, 300 au lieu de 500… En début de mois ça va encore, mais en fin de mois c’est vraiment calme », constate-t-il devant un client cherchant à négocier son panier de 10,40 euros à 10 euros tout rond. Mohamed, un primeur voisin a rogné ses marges pour garder ses prix qui défient toute concurrence : 1 euro le kilo de pêches, 1,50 celui de tomates… « Les gens doivent bien manger », lance ce patron. « Et forcément je fais un peu plus souvent crédit aux clients en fin de mois ».

Difficile pour qui n’est pas un habitué du quartier de ne pas avoir l’impression de faire des économies. Entre les primeurs, détaillants gros/semi-gros, obscures enseignes de hard discount et boulangerie à prix cassés, il y a longtemps que tous les commerçants du quartier ont tiré les prix au plus bas et coupé la clim des rayons. Les cinq baguettes de pain à 2,50 euros, le kilo de pâte de marque à 1,98 euro. « Je compare quand même plus souvent les prix pour voir où c’est le moins cher », détaille Lydia, cabas en main et maquille soutenu. « Mais moi, je vis seul, alors ça va », précise cette quinquagénaire. « Enfin, ils disent que ça va s’arrêter en 2023 », espère-t-elle. Signe que l’inflation est toutefois bien là, les traditionelles trois grandes pizzas fromages sont passées dans les snacks du quartier à dix à douze euros, comme le fait remarquer les feuilles de papiers scotchées avec le nouveau prix sur le menu imprimé en devanture.

De leur côté, les associations d’aide ne désemplissent pas. Elles sont dix-huit sur cet arrondissement de 50,000 habitants, à travailler avec la Banque alimentaire pour des distributions. Fait nouveau : « nous faisons de plus en plus de médiation avec les bailleurs ou fournisseurs d’énergie pour étaler les impayés », remarque Fathia qui accompagne avec son association 80 familles du quartier. L’hiver, et la crise annoncée sur les prix du gaz notamment alors que nombreux logements sont encore équipés de chaudière ancienne, ne devrait pas simplifier son travail.


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