En Colombie, il y a des élections ce dimanche, le candidat de la gauche a des chances d’être élu. Cela fait partie des inquiétudes des USA. Il y a cette élection, l’unité de l’Amérique latine, une nouvelle vague d’indépendance face aux USA, et il y a le coeur vibrant de l’Amérique latine. Texte publié par CECILIA ZAMUNDIO qui nous dit le malheur de la Colombie quasiment occupée par les armées yankees qui avec l’aide de leurs complices politiciens corrompus et liés au trafic de drogue et aux paramilitaires font régner la terreur, violent, enlèvent torturent et massacrent. Les prisons sont pleines, les manifestations de la faim sont réprimées avec violence, et la Colombie espère en un changement de gouvernement, Cecilia en appelle aux « mots solides qui résistent au milieu de la nuit, ceux de Lénine et ceux de l’Amérique latine suppliciée »… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
LES ELECTIONS EN COLOMBIE

Elles font partie des inquiétudes des USA, dans ce qui est le lieu d’installation privilégié de leur armée surveillant le VENEZUELA et introduisant trafics et hommes de main. De vastes manifestations contre la politique du président Iván Duque ont eu lieu de fin avril à décembre 2021. Au milieu de la pandémie de COVID-19, qui avait porté un coup à l’économie colombienne et à un moment où les taux de chômage étaient élevés, Duque a proposé une augmentation des impôts. En outre, un projet de loi controversé a été proposé au Congrès qui entraînerait la privatisation des soins de santé. Selon des groupes de défense des droits de l’homme, la police a réagi violemment aux manifestants dans divers cas, entraînant des décès et des violences sexuelles. Les manifestations ont conduit au retrait des projets de loi sur la réforme sanitaire et fiscale et à la démission du ministre des Finances Alberto Carrasquilla Barrera. L’élection a lieu dans cette tension. Le système électoral colombien organise un filtrage tel que sur les sept candidats ayant obtenu les signatures pour se présenter il n’en reste plus que deux, le candidat du camp conservateur et celui du rassemblement de la gauche : l’économiste, ancien guérillero et ancien maire de Bogotá Gustavo Petro, ancien candidat à l’élection présidentielle colombienne de 2018, a conservé une avance dans la plupart des sondages d’opinion et pourrait devenir le premier président de Colombie issu d’une coalition de gauche. Son parti politique, Humane Colombia, a promu la création de la coalition Pacte historique pour la Colombie, qui comprend des mouvements sociaux, des associations socialistes, environnementales et féministes.
Cécilia dont nous avons souvent publié le cri de révolte est communiste et féministe, d’un féminisme radical qui désigne le capitalisme comme la source des maux qui unissent libération de la femme et des prolétaires.
Voici ce qu’elle nous dit de ses espérances…
Nous voulons le nommer des mots solides qui résistent au milieu de la nuit, aux nouveaux vents du monde, mots filles de leurs paroles fondatrices, perçants pour la lutte et la fraternité pour la lutte de la fraternité.
Les mots ne sont pas pour la danse
ou la déclamation dans notre monde urgent, mais pour démêler la soif, le cri
le proclamé «Ça suffit ! » des affamés, métis par les ténèbres de l’exploitation et la lumière de la colère.
Les mots pour le chant des consciences.II
Pour les paysans de ma patrie
Je veux la voix de Lénine.
Pour les prolétaires de ma patrie
Je veux la lumière de Lénine.
Pour les persécutés de ma patrie
Je veux la paix de Lénine.
Pour la jeunesse de ma patrie
Je veux l’espoir de Lénine.
Pour les assassins de ma patrie,
pour les geôliers de ma patrie,
pour les dénicheurs de ma patrie,
Je veux la haine de Lénine,
Je veux le poing de Lénine,
Je veux la poudre de Lénine.___
Extrait du poème de Roque Dalton, LES MOTS, Livre rouge pour Lénine___t.me/capitalismoesbarbarie___ · Voir l’original · Notez cette traduction

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