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Comme souvent Cuba nous alerte sur un phénomène qui empiriquement parait poser un problème peu abordé en France: les conséquences y compris psychologiques du covid, l’état de fatigue intense en particulier, ce qu’on appelle ici le long covid. Voici les premiers constats de Cuba. l’intérêt de cette observation est qu’elle souligne la possibilité de résoudre le problème s’il est pris à temps; (note et traduction de Danielle bleitrach)
Le maître en sciences, Luremis Rodriguez Hernandez, spécialiste en psychologie de la santé, a précisé qu’il existe des traumatismes et des comportements chez les patients qui ont souffert de la maladie, mais qui, pris à temps, peuvent ne pas être des séquelles;
Auteur: Maby Martínez Rodriguez | internet@granma.cu
8 septembre 2021 15:09:26
Sur l’ensemble des comportements et des états émotionnels des patients atteints de COVID-19 et l’empreinte qu’elle a laissée sur leurs comportements, dans de nombreux cas liés à la gravité pendant la maladie et le séjour à l’hôpital, a discuté de la maîtrise en sciences, Luremis Rodriguez Hernandez, spécialiste en psychologie de la santé, lors de la conférence de presse de ce mercredi sur le comportement de la pandémie à Cuba.
À cet égard, la spécialiste a précisé qu’il existe des traumatismes et des comportements chez les patients qui ont souffert de la maladie, mais qui, travaillés tôt, n’ont pas à devenir un trouble.
Elle a également souligné comme autre facteur déterminant dans ces cas les caractéristiques personnelles de chaque individu ainsi que le groupe d’âge auquel il appartient.
Impact psychologique de la COVID-19 sur les enfants et les adolescents
Dans les cas pédiatriques qui ont déjà souffert de la maladie et ont subi des impacts psychologiques, la première chose que l’on observe est la peur, qui se manifeste, souvent, par le refus de se séparer des adultes en tant que figure de soutien- sens appelé dans la psychologie comme anxiété de séparation, a expliqué la Maîtrise en sciences.
Ajoutez à cela les craintes de contracter une maladie, ou d’avoir un autre membre de la famille contracter, des comportements qui se manifestent, essentiellement, chez les enfants pr scolaires et les enfants mineurs, et influencent la perte des niveaux d’indépendance qu’ils ont atteints, que ce soit dans l’alimentation, le sommeil ou le toilettage personnel, a-t-il poursuivi.
D’autre part, la psychologue a souligné positivement qu’elle n’a pas été trouvée dans les consultations ou dans la littérature, preuve que les jeunes enfants souffrent de troubles dépressifs, mais souffrent de tristesse et de manifestations de préoccupations qui se manifestent par irritabilité et troubles du sommeil.
En ce qui concerne les adolescents, Rodríguez Hernandez a déclaré que ceux-ci ont tendance à manifester une apathie marquée en ne voulant pas participer aux activités de la maison et de la famille en général. Ils ont tendance à se concentrer sur eux-mêmes et à surutiliser les technologies, ce qui affecte le sommeil, l’alimentation, et pourrait leur causer, à long terme, des dépendances.
Impact de la COVID-19 sur la santé mentale des adultes et des personnes âgées
Chez les adultes, l’impact psychologique qu’ils subissent ne se concentre plus seulement sur la sphère émotionnelle, mais des affectations dans la sphère cognitive sont déjà démontrées, a déclaré la psychologue.
Chez les adultes qui sont les moyens de subsistance à domicile, les sentiments de culpabilité d’avoir apporté la maladie à la maison sont présentés, à laquelle s’ajoutent les préoccupations et les incertitudes de ce qui va se passer et comment les membres du ménage vont évoluer. Cela peut engendrer un stress post-traumatique.
La spécialiste a expliqué que cette maladie va correspondre à la gravité de la maladie et aux séquelles qu’elle a laissées sur eux-mêmes ou sur le reste de la famille. En outre, elle peut déclencher des difficultés de concentration, ce qui pourrait affecter le rendement au travail et, à son tour, causer des problèmes économiques à la famille.
Pour sa part, l’adulte plus âgé s’est avéré être, dans ces cas, l’un des secteurs de population les plus vulnérables et est, en outre, celui qui reste le plus de conséquences, a rapporté Rodriguez Hernandez.
Bien qu’auparavant beaucoup d’entre eux soient indépendants et restent actifs dans la société et intégrés dans les activités et la maison, ils constatent une fois la maladie une réduction importante de leur mobilité et de leurs activités quotidiennes. Ils font également craindre de tomber ou de se rétagager, ce qui les conduit à une tendance à l’isolement.
Que faire face aux conséquences psychologiques de la COVID-19?
C’est précisément — a fait référence la spécialiste — pour la prise en charge de ces cas que tous les polycliniques du niveau primaire de santé de notre pays sont renforcés par une équipe multidisciplinaire, prête à fournir les services nécessaires à toute la population qui en a besoin.
D’autres mesures pour aider à éliminer ces conséquences psychologiques chez les enfants et les adolescents, sont de discuter avec eux et de leur faire comprendre quelles sont les lignes directrices à suivre pour prendre soin de nous, et d’empêcher le virus d’entrer dans la maison, en détournant la peur et la peur.
Il a également fait valoir qu’il était important de surveiller les comportements de sommeil et d’alimentation qui peuvent engendrer d’autres maladies à long terme.
Dans le cas des personnes âgées, il devient indispensable de les inclure dans le système de communication de la famille et de les insérer à nouveau dans le système domestique, tout en tenant compte de leur convalescence et de leur vulnérabilité après la maladie.
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