Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Cuba réprouve la prétendue inquiétude des États-Unis à l’égard de la situation en Afghanistan

Lire cette mise au point cubaine est rassurant, on se dit qu’il y a au moins de par le monde des communistes et des peuples qui ne sont pas la proie d’un délire complet et ne confondent pas les invasions néo-coloniales avec un devoir humanitaire. Il n’y a qu’une seule manière pour les peuples d’en finir avec les dictatures, les obscurantismes c’est de mener un combat résolu anti-impérialiste en particulier contre les Etats-Unis qui engendrent de tels régimes et interdisent aux peuples d’exercer leur souveraineté. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Genève, 24 août (Prensa Latina) Cuba a réprouvé aujourd’hui les États-Unis en raison de leur prétendue inquiétude vis-à-vis des droits de l’Homme en Afghanistan, alors qu’ils sont directement responsables des causes profondes qui ont conduit à la situation actuelle dans ce pays d’Asie centrale.

Lors d’une session spéciale du Conseil des droits de l’Homme, le représentant permanent cubain Juan Antonio Quintanilla a déclaré qu’il aurait fallu 20 ans, des milliers de morts et des milliards de dollars de dépenses pour que les États-Unis et leurs alliés fassent preuve d’un prétendu manque de soucis à ce sujet.

Quintanilla a ajouté que l’histoire nous avait appris ne pas pouvoir prévenir le terrorisme au moyen des bombes et des armes dites intelligentes, en soutenant que les États-Unis n’ont pas le droit de diriger le destin de l’Afghanistan ou de tout autre pays souverain.

Selon un rapport de la mission d’assistance des Nations unies dans ce pays asiatique, rien qu’en 2020, 5 785 civils ont été blessés et 3 35 ont perdu la vie.

En deux décennies d’occupation, plus de 100 000 Afghans ont été tués et/ou blessés, et des millions de citoyens ont été déplacés.Le diplomate a souligné que là où les États-Unis intervenaient pour promouvoir ce qu’on appelle la démocratie, les droits de l’Homme ou lutter contre le terrorisme, le chaos, la destruction, la mort et la pauvreté régnaient, ainsi que la émergence d’instabilité et de conflits dans les pays voisins.

Devant la session spéciale, le représentant cubain a réitéré que la coopération, le dialogue respectueux et constructif entre tous les États, basé sur les principes de la Charte des Nations Unies et du droit international, s’avèrent le moyen efficace de promouvoir et de protéger les droits de l’Homme pour tous.jcc/mgt/mt

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