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‘Perles’ du blocus contre Cuba: Lois Torricelli et Helms-Burton,

Alors que l’on mesure en Afghanistan le caractère immoral,illégal et inefficace de la politique dite “anti-terroriste des Etats-Unis” et le droit d’ingérence que eux et leurs vassaux imposent au monde, la complicité dont la France nos médias ont face à de pareils agissements demeure totale et l’existence du blocus, des sanctions, de l’application de lois extra-territoriales est l’équivalent de bombardements accomplis sur une population civile. Peut-on tolérer que les Etats-Unis poursuivent ce crimecondamné tous les ans par la quasi totalité des nations de la planète.

L’application de sanctions à des tiers est une disposition habituelle de la politique étrangère américaine, dont Cuba est la cible depuis plus de six décennies.en particulier, torricelli et Helms Burton « sont des cas illustrant ce que signifie la violation des principes d’égalité souveraine et de non-intervention dans les affaires intérieures d’un État, envisagés par le droit international comme des normes de conformité obligatoire ».

‘Pearls’ of Blockade Against Cuba: Torricelli and Helms-Burton Laws, | Magazine BohemiaRevista Bohemia

Par Orlando Oramas Leo

Photo dans la presse latine

Le réseau par lequel s’incruste le blocus américain contre Cuba comprend les lois Torricelli et Helms-Burton, deux « perles » de l’interventionnisme et de l’extraterritorialité qui affectent l’île des Caraïbes ainsi que le monde.

À cet égard, La professeure auxiliaire de droit international public de l’Université de La Havane, Desireé Llaguno, considère que l’application de sanctions à des tiers est une disposition habituelle de la politique étrangère américaine, dont Cuba est une cible soutenue depuis plus de six décennies.

L’experte affirme que Washington exerce le blocus contre l’île antillaise dans le but déclaré d’en changer le système économique, politique et social socialiste que les Cubains ont approuvé dans sa Constitution.

Pour mettre en œuvre l’encerclement de la nation voisine, Washington a construit « un écheveau complexe et abandant de lois, de décrets et de décrets présidentiels, de mémorandums, de notifications, de proclamations et de déterminations qui mettent en œuvre un système compliqué de sanctions depuis 62 ans », a-t-elle déclaré dans un entretien accordé à Prensa Latina.

Cela entraîne une convergence de règles de nature et de portée différentes, et surtout de mécanismes multiples qui fait que leur modification, leur résiliation et leur abrogation selon le cas, ne permet en aucun cas l’élimination automatique intégrale de cette politique de vissage, souligne la juriste.

Llaguno mentionne les lois américaines qui font partie de l’arsenal du harcèlement de Cuba : loi de 1917 sur le commerce avec l’ennemi), loi de 1961 sur l’aide étrangère, loi de 1979 sur l’administration des exportations, loi pour la démocratie cubaine ou loi Torricelli de 1992, loi pour la liberté et la solidarité démocratique cubaines ou loi Helms-Burton de 1996.

Ces dispositions font suite à l’article 211 de la Loi de 2099 sur les allocations supplémentaires et d’urgence et à celui de la réforme des sanctions commerciales et de l’extension des exportations de 2000. Indirectement, précise la juriste, à d’autres législations auxquelles se réfèrent les règles précédemment indiquées s’appliquent.

Ces instruments juridiques sont devenus un mécanisme pour maintenir la même politique d’étranglement envers Cuba, indépendamment de la vision des présidents locataires qui pourraient intervenir à la Maison Blanche, souligne le membre de la Société de droit international de l’Union nationale des juristes de Cuba.

Etelle souligne que, en particulier, torricelli et Helms Burton « sont des cas illustrant ce que signifie la violation des principes d’égalité souveraine et de non-intervention dans les affaires intérieures d’un État, envisagés par le droit international comme des normes de conformité obligatoire ».

À cet égard, elle fait valoir que les États-Unis établissent des règles relevant de leur ordre intérieur pour légiférer sur la vie commerciale, politique, électorale et autre d’un autre pays dans une situation juridique internationale qui consacre pourtant leur souveraineté.

Par là, souligne la professeure d’université, cette puissance indique clairement par des sanctions et d’autres conséquences quel sera le traitement subi par d’ autres États s’ils n’assument pas les diktats de Washington comme relevant de leur propre politique étrangère.

C’est ce qui ressort de la lettre de la loi Torricelli (1992) et de l’appel lancé aux autres pays pour qu’ils apprécient que leurs échanges commerciaux avec Cuba soient alignés sur les restrictions imposées par les dispositions internes américaines, sous peine de ne pas être éligibles à des fonds d’aide économique, à des bénéfices ou à des réductions de leur dette extérieure.

il en est de même quand cetteloi limite les routes commerciales des compagnies maritimes et commerciales à partir de l’interdiction de toucher les ports américains après 180 jours de travail dans les terminaux portuaires cubains, explique M. Llaguno.

Elle ajoute que le Helms-Burton, adopté en 1996, « a largement dépassé la position d’ingérescence jusqu’à présent assumée par Washington ».

Elle fait valoir que cette législation prévoit des limitations au commerce, à la réalisation de transactions, aux voyages à destination et en provenance de l’île, des restrictions à l’achat de biens dans lesquels Cuba ou des ressortissants cubains ont un intérêt, et toutes celles qui peuvent continuer à être mises en œuvre par d’autres réglementations.

« Il s’agit d’une règle décrivant comment un changement de gouvernement devrait être mis en œuvre à Cuba, en continuité de l’amendement Platt ignominieux » (1901) avec lequel les États-Unis ont manipulé la souveraineté et l’indépendance cubaines, a-t-il dit.

Dans la loi Helms Burton, des prérogatives sont accordées à 75 reprises au président des États-Unis intrusives avec le développement politique cubain et en ce qui concerne les relations internationales de l’île.

Parmi ces franchises – souligne la juriste – c’est le mandataire américain qui certifiera s’il existe à Cuba un gouvernement démocratiquement élu.

Et elle conclut: les lois Torricelli et Helms-Burton visent à éliminer toute forme de subsistance économique à Cuba et visent à légaliser l’intervention dans ses affaires intérieures.

ceslois décrivent, en outre, les actions supervisées par le président américain pour changer le système politique que les Cubains ont légitimé aux urnes. (Presse Latine)

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