Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Cuba, les vaccins, le socialisme et le capitalisme made in USA

LES MARSEILLAIS RENDEZ-VOUS LE SAMEDI 27 MARS A 14 HEURES SUR LA PLACE DU GÉNÉRAL DE GAULLE POUR LA CARAVANE CONTRE LE BLOCUS.

Il est de plus en plus insupportable par suite de l’enfumage médiatique que l’on baptise information en France, d’avoir à se justifier face à des campagnes mensongères. Des allégations absurdes par lesquelles les États-Unis, leurs vassaux et leurs médias couvrent leurs méfaits bien réels. Cela fait tant de temps que, nous sommes, nous communistes, accusés par ces gens-là de crimes que nous n’avons pas commis, alors qu’eux sont le facteur essentiel de désordre, de misère et de famines dans le monde.

Le cas de Cuba est là pour en faire l’éclatante démonstration, simplement parce que cette île minuscule a le courage d’affirmer qu’elle est l’honneur de l’humanité, qu’elle ne produira ni armes, ni bombes mais de l’éducation et de la santé pour elle et pour les autres. Elle ne partage pas avec les autres ce qu’elle a en trop mais ce qu’elle a. Ce qui apparaissait déjà aux yeux d’un certain nombre de gens dans le monde est devenu une évidence avec la pandémie. NOUS N’AIDONS PAS CUBA, C’EST CUBA QUI NOUS AIDE A CROIRE QU’UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE.

La leçon de la pandémie : l’obscène égoisme de la “démocratie” capitaliste made in USA

Il y a dans la situation actuelle des FAITS qui défient le bon sens. D’un côté, nous avons des sociétés dites démocratiques en fait capitalistes dont rien que la politique de vaccination révèle l’inhumanité, une course au vaccin à des fins purement politiques et de la poursuite au profit des actionnaires des compagnies pharmaceutiques au lieu de poursuivre les intérêts de la santé et de la sécurité humaines de base. Ces sociétés affirment comme les États-Unis leur obscène “l’Amérique d’abord” sans envisager le moindre partage et en thésaurisant plus de vaccin que cela ne leur est nécessaire et sans pour autant sauver la nation qu’ils prétendent défendre aux dépens de toutes les autres. Ces mêmes sociétés accumulent des armes, véhiculent des campagnes mensongères au profit de ces mêmes marchands d’armes. Pour fuir leurs propres problèmes il n’y a qu’une solution : la reporter sur les autres.

Pour ces pays les appels à la solidarité vaccinale lancés par le secrétaire général de l’ONU António Guterres et à la fin du « nationalisme vaccinal » en soutenant la vaccination non seulement chez eux, mais aussi dans les pays pauvres, sont lettre morte. Ils créent ainsi les conditions non seulement de prolifération de l’épidémie mais aussi de la famine. On en arrive même à des folies comme on le voit en Europe où l’UE incapable de présenter un plan vaccinal face à ces priorités des grands trusts pharmaceutiques et des Etats-Unis, en France arrivent à un désordre généralisé et une politique absurde dont sont exclus la majorité des citoyens (1). L’anarchie, le sous développement intellectuel et moral, le libre renard dans le libre poulailler, le vide social est leur ultime forme de “liberté”, la négation d’autrui jusqu’à l’autodestruction.

Le tout orchestré par des campagnes de haine, des déclarations aussi absurdes que celles de Thierry Breton repoussant le vaccin russe par pure russophobie, celle de l’OTAN et des USA.

Qu’il se trouve dans un tel contexte un chœur unanime et immonde de flagornerie de médias pour flatter les États-Unis, leur politique, pour répandre des calomnies mensongères sur la Chine, la Russie, faire croire que nous sommes menacés par ces pays, se heurte à l’éclatant exemple de Cuba et les silences que les mêmes osent pratiquer sur ce que fait leur seigneur et maitre à ce pays depuis tant d’années.

L’exploit Cubain malgré la haine concrétisée dans un blocus que rien ne justifie

De l’autre côté, par rapport à cette organisation de la pénurie par la thésaurisation, cet égoïsme meurtrier, il y a une petite île qui depuis des années subit le blocus criminel de son puissant voisin, blocus qui est dénoncé par la totalité des pays du monde, crime contre l’humanité que rien ne justifie si ce n’est la folie meurtrière, l’arrogance et cette suprématie “l’Amérique d’abord” qui ne peut pas supporter la moindre velléité d’indépendance…

Ce petit pays, Cuba qui a accompli l’exploit de protéger ses citoyens, d’aider les autres pays. Un éclatant contre exemple à la folie meurtrière des États-Unis qui osent dans leur délire accuser l’île d’ingérence.

Cette petite île dont le seul tort est d’avoir choisi le socialisme et d’en faire un facteur essentiel de souveraineté et de partage.

Cuba commence à vacciner 150.000 travailleurs de la santé :

Cuba a débuté lundi la vaccination de 150.000 travailleurs de la santé avec son candidat-vaccin contre le coronavirus Soberana 2, et de 48.000 volontaires avec un autre, Abdala, ont annoncé les autorités.
Les deux candidats sont en phase 3, la dernière étape avant approbation.
L’autorité régulatrice des médicaments de Cuba a approuvé “l’exécution d’une étude d’intervention avec Soberana 2 sur 150.000 volontaires, pour évaluer les effets directs et indirects de la vaccination sur des cohortes de population en risque d’infection, de maladie et de dispersion de l’épidémie”, a indiqué sur Twitter le ministère de la Santé.
“Ces volontaires font partie du groupe à risque des travailleurs de la santé”, a précisé le groupe pharmaceutique d’Etat BioCubaFarma.
Cette étude à plus grande échelle se rajoute aux tests menés depuis le 4 mars en phase 3 de Soberana 2, auprès de 44.000 volontaires. Tous deux se déroulent à La Havane.
Les essais cliniques d’Abdala sont quant à eux réalisés dans les provinces de Granma, Santiago de Cuba et Guantanamo, dans l’est du pays.
Si l’un ou l’autre de ces candidats parvient à l’autorisation finale, il serait le premier vaccin contre le Covid conçu et produit en Amérique latine.


Sous embargo américain depuis 1962, Cuba a commencé à développer ses propres vaccins dans les années 1980 et aujourd’hui près de 80% des vaccins de son programme d’immunisation sont produits localement.
Le pays travaille sur quatre candidats-vaccins: Mambisa (en phase 1), Soberana 1 (en phase 2), Soberana 2, Abdala (en phase 3) ainsi qu’un cinquième, Soberana +, reformulation du Soberana 1 à destination des personnes convalescentes de la maladie.
Ces projets utilisent une protéine recombinante, une technique également utilisée par l’entreprise américaine de biotechnologie Novavax.


Le pays de 11,2 millions d’habitants reste relativement peu touché par la maladie, avec 67.476 cas dont 397 décès. Selon le ministère de la Santé, il a le taux le plus élevé du continent américain en terme de rétablissement des patients du Covid, à 94,2% au 20 mars.

Histoire et société

(1) Être le vassal des États-Unis n’apporte rien si ce n’est pour une poignée de capitalistes, qui voient dans les USA leur bras armé face aux revendications de leur propre peuple. Il n’y a pas que l’Europe qui subit les désordre impulsés par les USA. Ces derniers jours, un nombre croissant de pays ont exprimé leur angoisse face au chaos de la production de vaccins COVID-19 et pas seulement en Europe, il y a le Japon, qui est sous-approvisionné en vaccins dont on a un besoin urgent. La préoccupation particulière du Japon est également due à l’approche des Jeux olympiques ; la vaccination antivirale au Japon dépend aussi de l’approbation des vaccins fournis par l’Union européenne.

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