Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

«Le Parti communiste a transformé la Chine». Interview de Dmitri Novikov au journal chinois “Cankao Xiaoxi”

Cet article est d’une grande importance, en effet il présente non seulement l’histoire du parti communiste chinois mais il le fait en établissant une filiation critique avec la Révolution bolchevique, ce que décrit le vice-président du Comité de la Douma d’État aux affaires internationales est tout autant l’intérêt d’avoir élaboré un socialisme approprié à la Chine mais l’avoir fait en tenant compte des enseignements de la révolution de 1917, les acquis théorique et politique, mais aussi les erreurs et le fait d’avoir laissé se relâcher l’effort théorique et d’avoir laissé prendre le pouvoir à des liquidateurs alliés du capital. Cette année marquera le 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste en Chine. Sous la direction du PCC, le pays est devenu une superpuissance mondiale. Dans les conditions modernes, le renforcement des relations entre la Chine et la Russie, entre le PCC et le Parti communiste de la Fédération de Russie, est d’une grande importance. Interview du vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, premier vice-président du Comité de la Douma d’État sur les affaires internationales Dmitri Novikov à l’agence Xinhua. (Note de Danielle Bleitrach et Marianne Dunlop, traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

https://kprf.ru/party-live/cknews/201229.html

19/03/2021

L’agence de presse Xinhua a publié une interview du porte-parole du Parti communiste dans le quotidien Cankao Xiaoxi, un journal fondé le 7 novembre 1931 et devenu plus tard l’organe officiel du gouvernement chinois. En 1993, son tirage dépassait les 3 millions d’exemplaires. Outre le chinois, des articles sont publiés en ouïghour, en kazakh, en coréen, en mongol et dans d’autres langues des minorités nationales de la RPC.

Sous la direction du Parti communiste, la Chine avance avec succès sur la voie du développement et de la prospérité. Comment évaluez-vous les progrès réalisés par le PCC au cours des 100 ans depuis sa création? Quelles sont, à votre avis, les principales raisons de ces succès?

– Parmi les dates d’importance internationale de l’année à venir, une des plus importantes est le 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois. Et ce n’est pas un hasard. Pourquoi certains événements sont-ils rapidement effacés de la mémoire humaine, devenant l’apanage des historiens, tandis que d’autres continuent d’être commémorées avec admiration et gratitude? Tout dépend de la signification de ces phénomènes.

Des millions de personnes dans le monde n’oublient pas la grande révolution socialiste d’octobre. Elle a créé le premier État ouvrier du monde, et cet État a montré la possibilité d’une société sans exploitation de l’homme par l’homme et sans inégalités humiliantes. C’est pourquoi le 200e anniversaire de la naissance de Karl Marx et celui de Friedrich Engels et le 150e anniversaire de la naissance de Vladimir Ilitch Lénine ont été célébrés dans divers pays. Il en est de même pour le glorieux anniversaire du Parti communiste chinois.

Dans son discours du Nouvel An, le président Xi Jinping a souligné que le siècle dernier a été une période de bouleversements, et que l’objectif initial du PCC du bien-être du peuple est resté ferme et inébranlable tout ce temps. Comparant le parti aux origines de sa fondation avec un “petit bateau rouge”, Xi Jinping a noté que, portant le commandement du peuple et l’espoir de la nation, il a surmonté les courants et les turbulences, contourné les bancs dangereux et s’est transformé en un navire géant qui mène la Chine vers le développement durable. Il a souligné: «Nous avons passé cent merveilleuses années d’un chemin sans fin à la réalisation de grands objectifs. Nous adhérons au principe de “l’homme au centre de l’attention”, nous nous souvenons toujours de notre objectif et de notre mission d’origine, malgré les éléments, le vent et les vagues, cinglant à pleines voiles à l’avant-garde, nous réaliserons sans faute le grand renouveau de la nation chinoise. “

En effet, en regardant l’armée de 90 millions de communistes chinois, dont les succès sont suivis avec stupéfaction par toute l’humanité, il est difficile d’imaginer que tout a commencé par une rencontre semi-clandestine à Shanghai d’une dizaine de jeunes. Mais c’étaient des personnes exceptionnelles. Les délégués au premier congrès du PCC, y compris Mao Zedong, He Shuheng et d’autres personnalités éminentes, n’avaient pas peur des difficultés ou de la persécution. Ils étaient prêts à vivre des épreuves et même à mourir dans la lutte pour leurs principes. Et surtout, ces gens étaient armés des idées avancées du marxisme-léninisme. Dans ces idées, les communistes chinois ont pu trouver des réponses aux questions les plus importantes du développement de la société: comment surmonter le retard et la dépendance aux puissances impérialistes, comment aller de l’avant et faire en sorte que les fruits du progrès ne profitent pas seulement à une poignée de l’élite, mais aux millions de travailleurs.

La combinaison de ces deux facteurs – une théorie progressiste et le dévouement de combattants prêts à la mettre en pratique – a conduit à des résultats remarquables. Le Parti communiste, qui au moment du premier congrès comptait un peu plus de cinquante membres, dirigeait un demi-milliard de travailleurs en Chine. Cela a aidé à chasser les envahisseurs étrangers, à unir le pays et à établir le pouvoir populaire. La proclamation de la République populaire de Chine en 1949 a mis fin à l’ère de l’humiliation, a donné aux travailleurs la possibilité de prendre en main le sort du pays. Et il est très important que cela se soit déroulé en étroite coopération fraternelle entre deux peuples: le peuple soviétique et le peuple chinois.

Mais il faut citer une autre raison du succès du Parti communiste chinois. Comme toute autre organisation de masse, et suivant une voie jusque-là inconnue de la libération de la société, le PCC n’était pas exempt d’erreurs, son chemin n’était pas absolument droit et linéaire. Cependant, le parti a réussi à comprendre et à corriger ces erreurs à temps. Permettez-moi de souligner que cette approche correspond à l’esprit de l’enseignement marxiste, dont la force est son lien étroit avec la vie. Même Friedrich Engels a qualifié d’illusion profonde de considérer les idées communistes comme «doctrinaires et dogmatiques, comme quelque chose qui doit être appris par cœur, et que cela suffirait pour toutes les occasions».

La perte d’un ancrage ferme à la dialectique marxiste-léniniste a joué un tour cruel au défunt Parti communiste de l’Union soviétique. Le parti n’a pas pu résister aux activités destructrices du groupe Gorbatchev-Eltsine-Chevardnadze. La croissance de l’anticommunisme dans l’espace de l’information et l’affaiblissement de l’autorité du parti dans la société ont été permis. Cela a été suivi par la paralysie des mécanismes de gouvernement du régime soviétique et l’effondrement de l’Union soviétique. Tout cela a créé une grave catastrophe géopolitique dont les échos se font encore entendre aujourd’hui.

Les communistes chinois ont vu ce danger à temps. Un exemple du développement créatif des idées marxistes était le concept de socialisme aux caractéristiques chinoises.

Il est profondément symbolique que cette année marque également le 100e anniversaire de la nouvelle politique économique en Russie soviétique. Cette disposition ingénieuse de Lénine et ses camarades a permis de surmonter la dévastation et la faim, et préparé les bases de grandes victoires. Le Parti communiste chinois a habilement adopté l’expérience de la NEP. Cela a permis au pays de devenir une superpuissance économique, un nouveau pôle de l’ordre mondial.

La direction actuelle de la RPC est bien consciente de l’importance d’une approche créative des principes fondamentaux. Dans son récent article théorique dans le magazine Qiushi, Xi Jinping a souligné que l’économie politique marxiste doit suivre le rythme de son temps afin de maintenir sa viabilité. Selon lui, le PCC a enrichi l’économie politique marxiste en combinant ses principes de base avec de nouvelles pratiques de réforme et d’ouverture. Xi Jinping a désigné les intérêts de la population comme le principal critère de développement. Cela, à son tour, nécessite une amélioration de l’efficacité de la gestion de l’économie de marché socialiste, la préservation du statut principal de la propriété de l’État et le rôle de premier plan de l’économie d’État.

C’est la réponse à la question de savoir comment la Chine a réussi à devenir une locomotive de l’économie mondiale en une courte période historique. Pourtant ils ont dû partir d’un conglomérat fragmenté de territoires – «l’homme malade d’Asie», comme la presse occidentale appelait la Chine de façon dédaigneuse. Sans la direction du Parti communiste, cette percée aurait été impossible. Aujourd’hui, sous la direction du PCC, la Chine est en train de devenir un facteur de premier plan dans la politique mondiale.

Le KPRF apprécie hautement le rôle du PCC dans le développement de la Chine. Le 23 janvier 2021, un plénum régulier du Comité central de notre parti s’est tenu. Dans son rapport, le président du Comité central du Parti communiste Ziouganov a souligné l’importance de l’expérience chinoise dans la lutte contre le coronavirus et le fait que la RPC démontre une fois de plus les avantages d’un modèle socialiste de développement social.

– La Chine a en effet réalisé des progrès impressionnants dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. Comment évaluez-vous l’efficacité du système de contrôle créé par le CPC?

– Lorsque les premières informations sur l’épidémie d’infection au coronavirus à Wuhan sont apparues il y a plus d’un an, personne n’aurait pu deviner quel impact cette maladie aurait sur le monde entier, à la suite de quoi un grand nombre de personnes ont été infectées et sont décédées. Une crise profonde a ravagé la plupart des pays. Toutes ces circonstances ont non seulement déterminé l’image de 2020, mais empiètent également sur la nouvelle année 2021. La durée des effets de la pandémie est incertaine. D’une manière ou d’une autre, c’est le défi le plus sérieux pour l’humanité depuis plusieurs décennies.

On peut dire à coup sûr que si un autre pays avait subi les premiers coups de l’infection à coronavirus, l’impact négatif de la pandémie sur le monde aurait été beaucoup plus important. L’image qui vient à l’esprit est celle d’un détachement de combat avancé, qui a été le premier à faire face à l’attaque surprise d’un ennemi fort et brutal. Pendant près de deux mois, la RPC a résisté aux assauts, entravant les forces d’un ennemi invisible et donnant aux autres États le temps de préparer leurs défenses. D’aucuns, comme Cuba ou le Vietnam, ont profité de cette opportunité. D’autres, apparemment, croyant en leurs propres contes de fées sur leur prétendue supériorité morale, ont laissé les choses suivre leur cours et récoltent maintenant les fruits de cette négligence criminelle.

Les politiciens des différents États, pour justifier leurs propres échecs, essaient de blâmer la Chine pour tout. Les attaques les plus absurdes sont utilisées, allant jusqu’à prétendre que Pékin aurait créé un virus exprès et le propager dans le monde entier. Il est difficile de trouver quelque chose de plus stupide. En réalité, tout était complètement différent. Livrée aux premiers coups, la Chine a fait face à la catastrophe avec honneur, donnant l’exemple à toute la planète.

En septembre de l’année dernière, à Pékin, avec la participation de Xi Jinping, une célébration a été organisée pour les citoyens qui ont apporté une contribution particulière à la lutte contre le coronavirus. J’ai regardé la diffusion de cet événement et, je l’avoue, je n’ai pas pu rester indifférent. Des médecins, des infirmières et des bénévoles ont reçu des prix pour leur travail désintéressé. Trois médecins spécialistes ont reçu le titre honorifique le plus élevé de «héros du peuple». Des milliers de personnes ont reçu un témoignage de gratitude. Il y avait beaucoup de communistes parmi eux, et 14 membres du parti ont été récompensés à titre posthume. Exprimant sa gratitude à tous ceux qui ont aidé le pays pendant les jours d’épreuve, Xi Jinping a déclaré que les gens n’oublieront jamais leurs noms et leurs actes. Ces réflexions ont été incluses dans le discours du Nouvel An du Président de la RPC.

Sans diminuer les mérites de chaque participant individuel à cette lutte héroïque, il ne faut pas oublier la force sans laquelle les exploits individuels ne se seraient pas fondus en un seul front uni pour défendre la nation contre l’adversité. Sans ce pouvoir, il aurait été impensable en un temps record de construire de nouveaux hôpitaux, de mettre en place des mesures de quarantaine efficaces, de mobiliser et d’envoyer du personnel médical et du matériel aux personnes dans le besoin. Rien que dans la province du Hubei, où l’épidémie de COVID-19 a commencé, 540 000 médecins étaient à l’œuvre.

Le système de contrôle créé par le Parti communiste a été cette force capable de faire face à la nouvelle menace. Le processus centralisé et vérifié de prise des décisions et de leur mise en œuvre a été une garantie de victoire dans la lutte nationale contre le coronavirus. Sans cela, aucune action rapide n’aurait été possible pour traiter les patients, identifier les porteurs présumés de l’infection et introduire des mesures de prévention et de contrôle globales. La vie a fait passer au système de gestion chinois un examen rigoureux, un test complet de force et d’efficacité. Et ce test a été réussi à tous les niveaux – du gouvernement central aux autorités locales.

Dès le 25 janvier 2020, le Comité permanent du Politburo du Comité central du PCC a créé un groupe de pilotage central pour l’épidémie. Il a fonctionné comme siège principal, où tous les fils de la lutte contre le coronavirus ont commencé à converger. Xi Jinping a pris le contrôle des tâches. Il a présidé 15 réunions du Comité permanent du Politburo du Comité central du PCC et de nombreuses autres réunions dédiées à la lutte contre l’infection, a visité les provinces du Zhejiang, du Shaanxi, du Shanxi, du Gansu et de la ville la plus problématique, Wuhan. En conséquence, en mars, la situation était complètement maîtrisée.

Aujourd’hui, en termes de nombre de cas, la Chine est dans la neuvième dizaine des pays du monde, et en termes de mortalité, elle est à la 189e place. Qu’il suffise de dire que le nombre de personnes infectées par le COVID-19 en Chine est cinq fois moins élevé que dans la petite Suisse. Mais en nombre d’habitants, la Chine est 165 fois plus peuplée que ce pays européen prospère!

Un autre avantage du système de gouvernement du PCC est que la Chine ne se repose pas sur ses lauriers et ne recourt pas à des vantardises arrogantes. En annonçant une «première victoire dans une bataille critique», la RPC n’a pas abaissé son niveau de vigilance. Les mesures de contrôle restent dans le pays. Chaque nouveau cas détecté implique un ensemble de mesures pour empêcher la propagation de la maladie.

Pékin comprend qu’il n’est possible de faire face au défi mondial du coronavirus que grâce aux efforts conjoints des peuples et des pays. Par conséquent, la Chine a tendu la main et a offert des mesures de soutien concrètes au monde entier. Des groupes de spécialistes de la RPC ont été envoyés dans plus de 30 pays. Du 15 mars au 6 septembre 2020 seulement, le pays a exporté plus de 150 milliards de masques, 1,4 milliard de combinaisons de protection, 209 000 ventilateurs, 470 millions de kits de test. Il en va de même pour le vaccin, qui a été l’un des premiers à être développé par des spécialistes chinois. La Chine partage activement son expérience dans la lutte contre le coronavirus, s’exprimant lors du sommet spécial du G20, du sommet de l’ASEAN et d’autres forums internationaux.

Il est particulièrement important de noter: sans un système de gouvernance bien construit, votre pays n’aurait pas pu renouer avec la croissance économique en tant que première des grandes puissances mondiales. L’élimination précoce de l’extrême pauvreté est devenue un indicateur remarquable du potentiel du système socialiste. Tout cela est arrivé en raison du principe fondamental du PCC: «L’homme et sa vie sont au-dessus de tout». Il est utile pour le monde entier d’étudier l’expérience de la Chine et de mettre en œuvre ses développements sur son propre sol.

– Le rapport du 19e Congrès du PCC note que la diplomatie chinoise s’efforce de créer un nouveau type de relations internationales pour un avenir meilleur pour l’humanité. À quels défis la Chine est-elle confrontée dans le contexte international difficile actuel?

– En effet, le 19e Congrès du Parti communiste chinois a esquissé les orientations les plus importantes de la politique intérieure et étrangère du pays. Et elles sont étroitement liées. Si les intérêts humains sont placés au centre du développement socio-économique, alors la diplomatie chinoise profite également à tous les peuples et, par conséquent, à tous les habitants de la Terre.

Cela se reflète dans les documents de programme du dernier congrès du CPC. Ils soulignent que la construction d’un socialisme aux caractéristiques chinoises suppose la diplomatie d’une grande puissance aux caractéristiques chinoises – la création de relations internationales d’un nouveau type. Ce n’est pas une exagération. Le concept de communauté du destin commun de l’humanité mis en avant par la RPC est fondamentalement différent de la stratégie actuelle de mondialisation libérale, qui cherche à subordonner le monde aux intérêts d’un petit groupe d’impérialistes.

Les accords commerciaux et économiques injustes servent les objectifs mondiaux des néolibéraux. Ils imposent également des réformes destructrices dont la mise en œuvre devient une condition pour l’octroi de prêts par le Fonds monétaire international et d’autres bailleurs de fonds. Dans le même temps, des ingérences idéologiques et politiques dans les affaires de divers États se produisent.

C’est l’Occident qui a déclenché des guerres en Yougoslavie, en Irak, en Libye, en Syrie, qui ont coûté la vie à des centaines de milliers de personnes. Par les mains de ses clans au pouvoir, des «révolutions de couleur» sont en cours – l’imposition agressive de la volonté de la minorité pro-occidentale au reste de la population. Encore récemment des tentatives de coup d’État – heureusement infructueuses – ont été menées à Xianggang (Hong Kong), au Venezuela et en Biélorussie.

Les failles de la version impérialiste de la mondialisation sont en grande partie dues au fait que la plupart des pays n’étaient pas préparés à la pandémie de coronavirus. Et la crise dans laquelle l’humanité a plongé a clairement démontré l’incapacité du capitalisme à résoudre des problèmes urgents.

Contrairement à ce cours, le concept de communauté du destin commun de l’humanité est basé sur le principe que le développement global de chaque pays est impossible sans le développement du reste du monde. “Le rêve du peuple chinois est inextricablement lié au rêve des peuples du monde entier, la réalisation du rêve chinois est impossible sans une situation internationale pacifique et un ordre international stable”, a déclaré Xi Jinping dans son rapport au 19e Congrès du PCC. Il a appelé invariablement à suivre la voie du développement pacifique, à mettre en œuvre une stratégie d’ouverture, de justice et d’avantages mutuels, et à adopter un nouveau concept coopératif de sécurité universelle, globale et durable.

Les cercles dirigeants des pays occidentaux voient le nouveau type de relations internationales proposé par la Chine comme une menace pour leur dictature. Des attaques féroces contre la RPC y sont associées. Les États-Unis et leurs satellites militarisent la région Asie-Pacifique, tentent de contester les droits légaux de la Chine sur Taiwan et provoquent des manifestations séparatistes et extrémistes à Hong Kong. Une mesure scandaleuse a été l’exclusion de la liste d’organisations terroristes du Mouvement islamique du Turkestan oriental *, responsable de dizaines d’attaques terroristes sanglantes.

Avec ses sanctions économiques, le capital occidental tente de détruire des concurrents prospères face aux entreprises chinoises. Et cela est fait par le même Occident qui, depuis tant d’années, proclame la “libre concurrence” et le “libre-échange”!

Enfin, la Chine est bombardée par des “obus” de propagande, sans dédaigner d’utiliser les mythes les plus sales et les plus absurdes. C’est principalement le Parti communiste qui est visé. L’ancien président américain Trump a fait à plusieurs reprises des déclarations antichinoises dures et absurdes. Les opposants à Pékin comprennent que le PCC est l’épine dorsale de la société chinoise. Et en passant, conformément aux décisions de ces dernières années, le contrôle du parti sur la politique extérieure ne fait que se renforcer.

En fait, le capital mondial a déclenché une nouvelle guerre froide. Cela montre ses véritables aspirations. Non pas le bien-être et le développement des peuples, mais l’hégémonie d’une poignée de puissances et de grandes entreprises – c’est ce qui est au cœur de la diplomatie occidentale. Mais cela prouve seulement que le concept du PCC d’une communauté du destin commun de l’humanité répond aux véritables intérêts des habitants de la planète. Cela leur permettra de passer de victimes et de serviteurs des impérialistes à des participants à part entière de la politique internationale, afin de déterminer leur propre présent et leur avenir.

Dans le contexte de la pandémie, de la crise économique mondiale et de l’instabilité croissante, la nécessité de construire un système de relations internationales d’un nouveau type devient de plus en plus pressante. À cet égard, la Chine et la Russie ont un grand potentiel d’efforts conjoints sur la scène mondiale.

– Comment évaluez-vous la volonté de la Chine de créer un nouveau modèle de développement, incluant une «double circulation» interne et externe?

Lorsque j’ai entendu parler pour la première fois de ce modèle dans le discours du camarade Xi Jinping en mai de l’année dernière, j’ai immédiatement réalisé qu’il s’agissait d’un programme bien pensé et extrêmement important, tourné vers l’avenir. Et cela s’est confirmé. Le concept de «double circulation» est devenu l’un des piliers de la stratégie économique de la RPC. C’est sur cette base que le 14e plan quinquennal de développement socio-économique est en cours d’élaboration. Il sera examiné à la prochaine session de l’Assemblée populaire nationale.

Je suis convaincu que cette initiative est très opportune et que sa mise en œuvre répond aux intérêts non seulement de la Chine, mais aussi du reste du monde. Il y a plusieurs raisons à cela. En commençant la mise en œuvre de la politique de réformes et d’ouverture, votre pays s’est concentré sur le développement d’industries tournées vers l’exportation. C’était une étape justifiée. Elle a contribué à accélérer l’industrialisation, à accumuler des capacités de production et à assurer une croissance économique durable. La Chine est devenue l’ “usine du monde” ouvrant la voie à la production de la plupart des produits industriels. Mais en même temps, les effets secondaires se sont accumulés. Ils concernaient à la fois l’impact environnemental et la dépendance scientifique et technologique vis-à-vis des pays occidentaux. La transformation de la RPC en une superpuissance économique a dicté la nécessité de corriger la situation.

Aujourd’hui, la Chine déplace son «centre de gravité» des exportations vers la consommation intérieure, de l’industrie traditionnelle vers les domaines innovants: microélectronique, biotechnologie, nouvelles sources d’énergie, industrie spatiale. Les concepts de «nouvelle normalité» et de «fabriqué en Chine – 2025» sont conformes à cela. La suite logique et le développement de ces approches a été le programme de «double circulation».

L’essence de ce modèle est de stimuler l’économie nationale en combinaison avec des liens économiques internationaux. Dans ce cas, l’attention principale sera portée spécifiquement au développement interne. Cela deviendra en quelque sorte la base. Tout cela nécessite une augmentation de la consommation intérieure, une expansion de la production intra-chinoise et des chaînes d’approvisionnement. À son tour, cela dicte la nécessité d’améliorer le potentiel scientifique et technologique afin de parvenir à l’autosuffisance. Un cap a été franchi pour libérer pleinement le potentiel de la demande intérieure et établir un nouveau modèle de développement où la circulation nationale et internationale se compléteront organiquement. Bien entendu, cela rendra la Chine encore plus immunisée contre les effets des crises extérieures.

L’adoption de ce modèle comporte un certain nombre d’implications socio-économiques. Parmi elles figurent le développement accéléré des infrastructures, le maintien d’un niveau d’emploi élevé et l’amélioration du système de sécurité sociale. Cela stimulera la croissance de la consommation intérieure en RPC. On prévoit qu’en 2025, elle passera des 8 billions de dollars actuels par an à 12 billions de dollars.

De nombreux aspects du modèle de «double circulation» ont été examinés par le 5e Plénum du 19e Comité central du PCC à l’automne dernier. Le communiqué adopté à la suite de celui-ci parle d’une augmentation globale du niveau de vie des ruraux et du développement des infrastructures en milieu rural, de la mise en œuvre d’un nouveau type d’urbanisation et du développement des régions, en tenant compte de leur géographie, des caractéristiques économiques et démographiques. Une grande attention est accordée à la protection de la nature et au respect des normes environnementales, ce qui augmente l’efficacité de l’utilisation des ressources.

S’appuyer sur la force intérieure est particulièrement important compte tenu des événements de l’année écoulée. La pandémie de coronavirus a montré à quel point le système économique mondial est fragile, bâti sur le principe «un centre fort, une périphérie faible». Il n’a pas les mécanismes de défense nécessaires. En outre, face aux pressions que subissent la Chine, la Russie, l’Iran et tous les pays qui rejettent un ordre mondial injuste, il est très important de parvenir à l’autosuffisance technologique. À cet égard, l’expérience de la RPC est importante pour tout le monde. Avec le concept de communauté du destin commun de l’humanité, le modèle des «deux circulations» jette les bases d’un nouvel ordre mondial plus juste.

– Le 14e plan quinquennal envisage la mise en œuvre d’une politique stratégique nationale pour un développement scientifique et technologique accéléré. Les efforts devraient être axés sur la résolution des principaux défis de ce développement. Comment évaluez-vous les efforts du PCC pour assurer une percée innovante?

– Il est impossible d’observer sans admiration les succès de la Chine dans le domaine scientifique et technologique. En un temps historiquement court, la RPC est passée d’un pays essentiellement agraire et pauvre à un État avancé. À bien des égards, elle a dépassé les puissances occidentales développées. Le seul analogue historique d’une telle accélération est le développement du pays soviétique. Grâce à la Grande Révolution socialiste d’octobre, 40 ans après le retrait de la Russie de la Première Guerre mondiale, après l’intervention étrangère dévastatrice et la guerre civile, après la monstrueuse agression fasciste, l’URSS a été la première au monde à lancer un satellite terrestre dans l’espace, et bientôt la planète entière apprit le nom de Youri Gagarine.

La Chine réalise un exploit historique similaire. Comme l’Union soviétique, elle le fait sous la direction du Parti communiste. Bien sûr, ce n’est pas une coïncidence. Il est impossible de mettre en œuvre un programme de cette envergure sans un système de gestion clair qui vise le bénéfice de l’ensemble de la société, et non la satisfaction des intérêts égoïstes individuels. Tirant leur force de la doctrine marxiste de la transformation du monde, les communistes chinois montrent dans la pratique quelles sont les possibilités de la combinaison des idées socialistes avec la science et la technologie.

Dans le nouveau modèle de développement basé sur l’idée de «double circulation», la priorité au développement scientifique et technologique se voit attribuer un rôle majeur. En effet, sans parvenir à l’indépendance dans ce domaine, la RPC ne sera pas en mesure de réaliser le «rêve chinois» et de mener à bien la modernisation socialiste. Ce n’est pas un hasard si le 5e Plénum du Comité central du PCC a confirmé la volonté d’adhérer fermement à l’innovation comme moteur de la modernisation, de considérer l’indépendance scientifique et technologique comme une condition stratégique du développement du pays, de mobiliser du personnel hautement qualifié, et suivre une voie stratégique vers le développement de la science, de la technologie et de l’éducation.

La session plénière a également indiqué comme condition pour la mise en œuvre des objectifs de la modernisation socialiste d’ici 2035 la une percée dans les technologies de base clés et l’émergence de la Chine parmi les principaux États innovants. C’est sur cette base qu’un nouveau type d’industrialisation, d’informatisation, d’urbanisation et de modernisation agricole aura lieu.

Les succès précédents ne laissent aucun doute sur le fait que les tâches assignées seront accomplies. En 2020, la sonde spatiale Chang’e-5 a livré du sol lunaire à la Terre et le submersible habité Fendouzhe a atteint le fond de la fosse des Mariannes. Des scientifiques chinois ont créé un prototype de l’ordinateur quantique Jiuzhang. Le réseau chinois de navigation par satellite “Beidou” de la troisième génération a été lancé.

Les progrès scientifiques et technologiques de la Chine, notamment les communications 5G et les technologies de mégadonnées, ont aidé le pays à faire face à la pandémie. Xi Jinping a tout à fait raison lorsqu’il souligne que la science et la technologie sont les armes les plus puissantes dans la lutte contre la maladie. L’humanité est incapable de se remettre de catastrophes majeures et de surmonter les épidémies sans le développement de la science et de la technologie.

Des avancées étonnantes sont attendues cette année. Au printemps, les essais de trains utilisant la technologie de maglev supraconducteur à haute température capables d’atteindre des vitesses allant jusqu’à 1 000 km / h commenceront à l’Institut des Transports de Chengdu. En tant que leader mondial de la construction de trains à grande vitesse et de réseaux ferroviaires, la Chine se prépare à faire une percée dans le domaine des technologies de transport révolutionnaires.

La dépendance de la Chine vis-à-vis de l’industrie aéronautique diminue. En particulier, le développement d’un hélicoptère de transport militaire lourd sino-russe a commencé. La coopération entre Moscou et Pékin se poursuit dans la création d’un avion long-courrier à large fuselage CR929. Malheureusement, en raison de la pandémie et d’un certain nombre d’autres raisons, le démarrage de sa production a été reporté de plusieurs années.

La Chine a fait des progrès impressionnants dans l’industrie spatiale. Cette année, elle commencera la construction de sa propre station spatiale à partir de trois modules: une base et deux laboratoires. La durée de vie estimée de la station est de 15 ans. Si l’ISS est arrêté, elle sera alors la seule en orbite terrestre.

Le premier rover chinois “Tianwen-1” commence ses travaux. Sa mission durera plus de trois mois avec l’étude du sol martien, de l’atmosphère et du champ magnétique. Après l’apparition d’usines spéciales dans les villes de Tangshan et Nantong, la Chine produira chaque année des centaines de satellites, devenant ainsi un leader dans leur construction et leur lancement.

L’amélioration de la technologie informatique est d’une grande importance. La société “Huawei” prévoit de passer au système d’exploitation qu’elle a elle-même produit,Harmony OS. Cela non seulement annulera l’effet des sanctions américaines, mais rendra également vert de jalousie Washington, car le nouveau «système d’exploitation» est plus efficace que les existants. Cela sera sûrement apprécié par les utilisateurs non seulement en Chine, mais également dans d’autres pays. De plus, Harmony sera intégré dans divers appareils électroménagers. Des accords à ce sujet ont été conclus avec plus de 40 grands fabricants.

Au cours du 13e plan quinquennal, la Chine a augmenté son investissement annuel dans la recherche et le développement technologiques de 1,42 à 2,21 milliards de yuans. La part des dépenses consacrées à la science et à la technologie est passée de 2,06 à 2,23% du PIB. La part de la contribution du développement technologique au PIB est passée de 55,3 à 59,5%. Dans l’indice mondial de l’innovation, la Chine a grimpé à la 14e place du classement mondial.

Le développement d’une économie mettant l’accent sur la science et l’innovation a permis à la Chine de faire face à la crise en un temps record. Contrairement à la plupart des autres pays, l’économie de la RPC a terminé l’année avec un solde positif. Dans l’année à venir, une augmentation de plus de huit pour cent est attendue. Construisant le socialisme, votre pays montre au monde un exemple étonnant!

– Comment les succès du PCC peuvent-ils affecter le Parti communiste de la Fédération de Russie?

– Pour répondre à cette question, il faut rappeler plusieurs circonstances.

Premièrement, la Chine et la Russie sont de proches voisins, et c’est un fait géographique et historique très important. Dans le même temps, le Parti communiste de la Fédération de Russie est une grande force politique représentée au parlement russe, dans les autorités régionales et locales et, surtout, qui a le soutien de millions de citoyens. Déjà, ces facteurs prédéterminent la nécessité d’une coopération entre le Parti communiste et le PCC.

Deuxièmement, nous sommes liés par une longue histoire de relations entre les communistes soviétiques puis russes avec la Chine. La création même du Parti communiste chinois a eu lieu avec le soutien des bolcheviks. Nous avons travaillé en étroite collaboration au sein du Komintern. L’Union soviétique a aidé la Chine à vaincre les envahisseurs japonais. L’URSS a été le premier État à reconnaître la RPC et à établir les liens les plus étroits avec elle. Oui, il y a eu des périodes de refroidissement dans notre histoire, mais heureusement nous avons réussi à les surmonter.

Troisièmement, le KPRF et le CPC travaillent en étroite collaboration aujourd’hui. Depuis son rétablissement, le Parti communiste russe a préconisé le renforcement des liens entre Moscou et Pékin. Nous avons insisté pour surmonter la dangereuse orientation unilatérale des dirigeants d’Eltsine vers l’Occident dans les années 1990. Nous pensons que la Russie et la Chine sont proches l’une de l’autre non seulement sur le plan géographique, mais aussi sur le plan culturel et celui des valeurs, de la vision du monde.

Aujourd’hui, le point de vue du Parti communiste de la Fédération de Russie a prévalu. La RPC est arrivée en tête des partenaires commerciaux de la Russie. Le niveau de confiance politique entre nos pays est exceptionnellement élevé. Malgré les restrictions engendrées par la pandémie et la quarantaine, à la fin de 2020, le commerce s’élevait à près de 108 milliards de dollars et n’avait diminué que de 2,9%. La Chine et la Russie mettent en œuvre des projets communs à grande échelle dans les domaines de l’énergie, des transports et de l’industrie de la défense. Les liens politiques, culturels et éducatifs se renforcent.

Mais le Parti communiste de la Fédération de Russie juge ce niveau encore insuffisant. Dans un contexte d’aggravation des relations internationales et de renforcement de la politique agressive des pays de l’OTAN, une coordination plus active des efforts de nos pays dans divers domaines est nécessaire.

Une partie de ce processus consiste à renforcer les liens entre le KPRF et le CPC. Nous suivons le travail politique et idéologique de nos camarades avec un grand intérêt. Les concepts de la communauté du destin commun de l’humanité, de la «double circulation» et d’autres sont analysés par nous à tous les niveaux – du Comité central et du Centre d’études politiques du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie au niveau local, dans les organisations et branches de l’association “Scientifiques russes d’orientation socialiste”.

Il est très important que les stratégies susmentionnées de Pékin contribuent à l’édification d’un système de relations internationales plus juste. Cela coïncide pleinement avec les idées de notre parti sur la nécessité de remplacer la mondialisation libérale-capitaliste par une approche fondamentalement différente de l’intégration et de la coopération internationales. La planète a besoin d’une mondialisation alternative qui réponde aux intérêts de tous les pays et de tous les peuples.

Dans l’ensemble, nous sommes convaincus que l’expérience des camarades chinois est très importante et utile pour notre parti.

– Comment renforcer et consolider la coopération, les échanges entre les partis communistes de Russie et de Chine?

– Les relations entre le KPRF et le CPC sont à un niveau élevé et continuent de s’approfondir. Les contacts bilatéraux ont commencé peu de temps après la restauration de notre parti après l’interdiction d’Eltsine en 1991. À l’époque, il y a un quart de siècle, un protocole de coopération a été signé pour la première fois. Depuis, il a été prolongé à plusieurs reprises.

Un autre document de ce type a été signé en décembre 2019 lors de la visite en RPC de notre délégation dirigée par le président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie Guennadi Ziouganov. Le nouveau protocole a été signé pour jusqu’en 2024. Il prévoit des séminaires conjoints sur des questions théoriques, le renforcement de la coopération régionale, des échanges de délégations, des informations mutuelles régulières sur les activités du PCC et du Parti communiste de la Fédération de Russie.

Ces tâches sont mises en œuvre avec succès. Des délégations de responsables politiques du Parti communiste de la Fédération de Russie, de journalistes des publications du parti, des militants du Komsomol Léniniste se familiarisent avec les réalisations de la Chine. Le Département international du Comité central du PCC a vivement soutenu la proposition de Ziouganov d’envoyer une équipe de tournage de la chaîne de télévision du Parti communiste de la Fédération de Russie “Ligne rouge” en Chine. Nous le ferons certainement dès que la situation épidémiologique le permettra.

Un projet similaire a été mis en œuvre il y a six ans. En conséquence, deux films intéressants sont apparus: sur l’expérience à grande échelle des réformes chinoises et sur le développement de la zone économique de Pudong. Les deux documentaires ont suscité un grand intérêt en Russie. En général, notre chaîne de télévision Ligne rouge accorde beaucoup d’attention aux événements en RPC, parle des succès du pays à ses téléspectateurs.

L’organe central imprimé du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, la Pravda, accorde également une attention constante à la situation en RPC. Ses lecteurs ont l’opportunité d’apprendre des nouvelles des réalisations de la Chine dans une chronique conjointe avec le site Web Renminwang.

Les délégations du PCC ont participé à la 19e réunion internationale des partis communistes et ouvriers à Leningrad – Saint-Pétersbourg, à la célébration du 100e anniversaire de la grande révolution socialiste d’octobre, à la conférence scientifique et pratique internationale consacrée au 200e anniversaire de la naissance de Karl Marx. Les membres du KPRF, pour leur part, participent à des conférences internationales et à d’autres événements organisés par le PCC.

La Société d’amitié russo-chinoise joue un rôle important dans le renforcement des liens entre nos peuples. Récemment, notre camarade – Premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, premier vice-président de la Douma d’État de Russie Ivan Melnikov en a pris la tête.

Nous apprécions grandement notre coopération fructueuse avec l’Académie chinoise des sciences sociales. Le Forum du socialisme mondial, organisé chaque année par l’ACSS, est devenu non seulement une bonne tradition, mais aussi une importante plate-forme internationale pour discuter des questions de théorie, d’histoire et de pratique du mouvement communiste. Les perspectives de son développement dans le monde d’aujourd’hui sont à l’étude.

Nos contacts n’ont pas été interrompus pendant la pandémie. Au cours des six derniers mois seulement, nous avons organisé quatre visioconférences entre Moscou et Pékin. Nous avons régulièrement discuté de sujets d’intérêt commun pour nous.

Il ne fait aucun doute que le potentiel de coopération entre nos partis n’a pas été épuisé. Nous avons de nombreuses occasions de renforcer davantage nos liens. Nous sommes prêts pour des événements conjoints consacrés au 100e anniversaire du PCC, au 90e anniversaire du début de l’occupation japonaise de la Chine et au 80e anniversaire de l’attaque de l’Allemagne nazie contre l’Union soviétique. Le Parti communiste de la Fédération de Russie continuera de familiariser les citoyens russes avec les concepts de “deux circulations” et la communauté du destin commun de l’humanité, avec les avantages de la stratégie “Une ceinture et une route”. Nous sommes confrontés à une grande tâche commune: protéger la vérité de l’histoire, la protéger de nombreuses falsifications, dénoncer l’agressivité de l’impérialisme, montrer à l’humanité les moyens de sortir des crises capitalistes.

Je suis convaincu que l’approfondissement des contacts entre le PCC et le Parti communiste de la Fédération de Russie répond pleinement aux intérêts des peuples de nos pays.

* Organisation interdite en Fédération de Russie.

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