Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

CUBA. Le peuple est dans la rue pour défendre sa Révolution Par Nuria BARBOSA et Alfredo HERRERA –

Toujours dans le cadre des réflexions que nous avons entamées ici sur la relation entre communisme et contrerévolution, entre parti, avant-garde et masses. Voici la manière dont Cuba réagit à une énième provocation des agents des USA et de l’UE (ne pas oublier la réception par l’UE de G.Farinas comme héros des droits de l’homme alors que dans un contexte de renforcement du blocus, de pénurie et d’épidémie, il appelle à une intervention US contre son peuple). La venue impromptue du président de la République au milieu de la foule rappelle celles de Fidel. Il faudrait analyser le rôle spécifique du parti dont Raoul a pris la direction après avoir pendant des années fait de l’armée une véritable armée révolutionnaire, du peuple, produisant des cadres et s’autofinançant. Ce rôle du parti m’est apparu à Cuba assumé plus largement que le parti lui-même et le rôle de l’armée, des syndicats, des CDR, des femmes, de la jeunesse lui donne une assise de masse que j’ai toujours eu du mal à percevoir dans le parti lui-même. Tout cela mérite réflexion et analyse. (note de danielle Bleitrach)

Un rassemblement pour Cuba s’est produit dans le parc Trillo de la capitale, ce dimanche, pour défendre la dignité de la Patrie face à une autre manipulation conçue contre l’Île par les États-Unis, et qui a été énergiquement rejetée par des milliers de jeunes, avec le président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, à leur tête. Les habitants du quartier sont descendus dans la rue pour défendre leur Révolution contre une nouvelle provocation.

Le peuple a une nouvelle fois brandi la fermeté, la foi en la victoire et la force de vérité de José Marti, de Fidel et Raul, mais aussi celle du général mambi Quintin Bandera, célèbre pour ses charges à la machette dans les trois guerres pour l’indépendance de Cuba. Sa statue de bronze semblait présager un nouvel échec retentissant de l’impérialisme étasunien, notamment de la mise en scène orchestrée ces derniers jours par un petit groupe de mercenaires du quartier de San Isidro, et la séquence de manipulations et d’événements qui avaient pour objectif déclaré de déstabiliser la Cuba socialiste.

L’arrivée du président, qui a surpris les personnes réunies sur les lieux, a encore enflammé l’esprit de ceux qui ont soutenu la force de ses paroles. « Le peuple cubain est dans les rues, nous n’admettons aucune ingérence ennemie. Nous réglons nos problèmes entre nous », s’est exclamé le président. Et d’ajouter qu’à Cuba, il y a de la place pour le dialogue pour tout ce qui est pour le socialisme, pour tout ce qui est pour la Révolution, ce qui revient à dire pour tout ce qui est pour notre peuple révolutionnaire, solidaire et internationaliste.

Plus loin, Diaz-Canel a souligné : « J’aimerais formuler une demande : aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Silvio (Rodriguez). Il a composé une belle chanson, ma préférée, qui s’appelle “Pequeña serenata diurna”. J’aimerais que nous la chantions ensemble, car aujourd’hui est un de ces jours où nous devons demander aux morts notre bonheur, et à nos héros de nous pardonner pour des jours comme celui-ci », et immédiatement un chœur géant a entonné : « Je vis dans un pays libre, qui ne peut être que libre, sur cette terre et en ce moment, et je suis heureux parce que je suis géant… »

Plusieurs anciennes gloires du sport cubain telles qu’Alberto Juantorena, Maria Caridad Colon et Ana Fidelia Quirot se sont donné rendez-vous au Parc central de La Havane, où, dès quatre heures de l’après-midi, s’est déroulé un spectacle animé par des chanteurs et des musiciens et où plusieurs orateurs se sont succédé à la tribune pour ratifier leur soutien à la Révolution.Alejandro Castro Cabrera, étudiant en deuxième année à la Faculté de physique de l’Université de La Havane, a déclaré à Granma qu’il rejetait la manœuvre du mouvement dénommé de San Isidro, et à la lumière de ces événements, il a fait référence à la « nécessité d’articuler, d’organiser et de diffuser notre message en faveur de la Révolution ».« L’idée (de ce rassemblement) est né dans une pièce d’une maison de la municipalité de Plaza de la Revolucion. Nous avons commencé à nous appeler et à nous donner rendez-vous à travers les réseaux sociaux, et dans cette démarche, plusieurs organisations de jeunes se sont identifiées à nos préoccupations, ont canalisé notre idée et nous ont apporté leur soutien. »Pour sa part, José Julian Diaz Pérez, étudiant en première année à la Faculté de mathématiques de l’Université de La Havane, a déclaré : « Cela a été une bonne occasion de rassembler les jeunes et d’exprimer nos idées sur la défense des principes de la Révolution, auxquels nous croyons fermement. » « Nous voulons exprimer au monde que notre jeunesse tient vraiment à sa Révolution. Aujourd’hui, nous avons été convoqués par nos valeurs, nos principes et notre foi dans le socialisme. »

30 novembre 2020Source : http://fr.granma.cu/…/le-peuple-est-dans-la-rue-pour…J’aimeCommenterPartager

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3 Commentaires

  • Papadopoulos georges
    Papadopoulos georges

    Je ne veux rien commenter et par la perforer à l’infini. Je veux simplement être près du peuple cubain, lui seul est capable de défendre sa révolution et le socialisme. Et nous, d’être près de lui ! 2

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  • Papadopoulos georges
    Papadopoulos georges

    Pas perforer mais perforer ! Le clavier de mon portable a des lettres trop petites pour mes doigt.

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  • Papadopoulos georges
    Papadopoulos georges

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