LA THÉORIE POUR COMPRENDRE LE MONDE : conférence du 18 JANVIER

Félicitation pour la préparation de cette matinée avec un froid polaire inusité sous nos climats… la qualité des débats et ce compte-rendu essentiel et court… (note de Danielle Bleitrach)

17 participants venus de bon matin pour assister a une conférence animée par Danielle Bleitrach, sur le thème la THÉORIE MARXISTE POUR COMPRENDRE LE MONDE »

C’était un pari d’organiser une conférence sur ce thème, mais l’enthousiasme des participants nous a confortés dans notre choix d’aider à analyser les événements de notre actualité à travers la grille du marxisme.

Pourquoi sommes-nous communistes ? Par cette question Danielle Bleitrach interroge l’assistance et ce n’est qu’à la fin de son exposé qu’elle apporte un élément de réponse « pour s’engager dans une perspective des jours heureux ».

Mais pour le contenu de cette conférence, un jeune participant nous délivre son ressenti.

« La théorie sert à observer, voir, comprendre la société afin de mieux se repérer. C’est partir de l’existant pour avoir une idée du chemin où nous voulons aller .

C’est en fait une carte d’état-major qui va nous permettre de choisir en connaissance de cause la direction à prendre.

• C’est savoir où l’on est
• Pour savoir où l’on va

La théorie permet une compréhension de la société capitaliste dans notre pays et dans le monde. La connaissance est le premier pas pour être des hommes libres, parce que le désir de comprendre est synonyme d’émancipation.

La théorie est donc faite pour comprendre et libérer les hommes, les libérer de leurs chaînes ».

PS. je voudrais tout de même noter au titre de la conférencière : la joie de l’échange avec un public passionné et passionnant qui ne m’a fait aucun « cadeau ». Le camarade qui m’a dit « c’est le genre de choses auxquels j’ai jamais réfléchi, continue on va voir si ça à de l’intérêt. » Et le même quelques minutes après « ils parlent tous de la crise du capitalisme, mais le capitalisme il se porte comme un charme, il s’en met plein les poches, quelle crise? » Je me suis lancée dans les phases de l’accumulation du capital et alors que mes farouches syndicalistes suivaient avec intérêt, le même me dit « là, il y a un problème! qu’est-ce que ce CV capital variable… Et alors là je me suis aperçue que j’avais oublié de définir la plus-value… pourtant au moins la plus value relative c’est pas mal pour parler des délocalisations et de la financiarisation. Comme on dit chez nous dans le midi : je me suis régalée.. enfin je me doute qui est le jeune camarade à l’esprit de synthèse, félicitez-le…