Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Aimer la Chine pour la comprendre, avec le sinologue Remi Mathieu

Nous sommes en train d’achever notre livre collectif sur la Chine et si ce livre a un but politique qui s’affirme: répondre à l’invite de la Chine à construire ensemble nous, nation française, et Chine une communauté de destin, les lecteurs constateront que ce titre pourrait être le nôtre, du moins dans la partie que nous gérons avec Marianne. Oui, nous avons choisi de tenter de vous faire aussi aimer la Chine… Et il y a tout une dimension culturelle que nous ne négligeons, pas au contraire. Ce livre est politique dans l’histoire, celle de notre humanité commune. Mais n’oublions pas que l’on ne saurait tout dire mais que comme dans la langue chinoise, la force est dans l’implicite… si les échanges entre deux pays ne se limitent pas à la culture et que le contexte géopolitique dépend de nos luttes pour un monde de paix et de coopération. Je profite de ce sujet pour vous annoncer que je prends quelques jours de vacances. (Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

illustration : 2024-2025 : Quand un nœud est dénoué, un dieu est libéré. Du 17 septembre 2024 au 13 janvier 2025, huit musées et institutions parisiennes exposent Barbara Chase-Riboud : Le centre Pompidou, le musée national des Arts Asiatiques – Guimet, le musée du Louvre, le musée d’Orsay (jusqu’au 15 décembre 2024), le musée du Quai Branly, Jacques Chirac, le palais de la Porte Dorée.

Sur cette photo qui date de 1965, on voit Barbara au Palais d’été de Pékin, au milieu des soldats de l’Armée de libération, elle porte une imitation de la veste Mao. Comme elle le décrit dans ses mémoires (J’ai toujours su) : « Marc m’a dit : « N’apporte pas de jupes ni de chaussures à hauts talons. Seulement des pantalons, la seule chose que portent les femmes ici. » En préparant ses valises pour la Chine, Barbara écrit à sa mère : « Je me suis confectionné un uniforme chinois : une veste militaire en daim vert foncé avec un pantalon de travail kaki et une casquette d’ouvrier de style Mao ».

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