Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

L’idéologie dominante est celle de la classe dominante… Très long détour pour aboutir à…

Nous avons pris l’habitude avec Marianne grâce à de longues conversations téléphoniques de concevoir nos publications journalières en fonction d’une démonstration : aujourd’hui; nous nous interrogeons sur le fait que la propagande la plus idiote et en violation de tous les FAITS puisse nous être assénée sur l’état du monde. Tous les articles publiés aujourd’hui vont dans ce sens : comment peut-on prétendre ignorer l’état réel de la situation, les impasses de notre classe dominante à ce point-là ? Qui peut croire pareilles balivernes et se conduire avec arrogance en prétendant exiger des comptes alors que nos matamores ne tiennent plus droit sur leurs jambes ?… Alors comme nous sommes dimanche, à la manière d’un Mark Twain ou d’un Sholem Aleikhem (que soit maudite l’Amérique…), je vous raconte une longue histoire sur les raisons d’une telle crédulité et comment on peut tenter de se réveiller…

marcher dans le soleil et le vent… regarder ce qui surgit de la rue/ et parfois la vieillsse regarde de l’intérieur de soi… de toute une vie, comme les petits enfants ont le regard parfois aussi tourné vers l’intérieur… tant le monde est destabilisant…

illustration: lundi j’ai arpenté les quais d’emarquement de la Joliette jusqu’au Mucem, où il y a des expositions dont je vous rendrai compte bientôt puisque j’y consacrerai la journée de lundi… Une manière pour moi de voir ce qui nait… me nourrir du théâtre de la quotidienneté en anthropologue et laisser la primauté aux sens pour une fois dans le plaisir de ce qui est beau er vrai dans le travail humain… chacun son chemin…

Je me souviens avec toujours un peu d’émotion de ce docker tunisien qui s’appelait Feniche et était le maitre absolu des cours du PCF à l’école fédérale des Bouches du Rhône. Je devais comme d’autres militants passer huit jours studieux en été dans des préfabriqués de la petite villa d’Allauch. Alors qu’être militant communiste à cette époque impliquait une vie entière au service de la cause, nous subissions de surcroit des “écoles” d’initiation au marxisme. J’étais déjà chercheur enseignante à l’université et je faisais moi-même un cours sur Marx et Max Weber en première année de Deug de Sociologie. Passer de la chaire universitaire à la table d’écolière dans la touffeur de l’été provençal avec en fond le chant obsédant des cigales faisait vaguement entrevoir ce que Xi Jinping, un prince rouge envoyé dans une obscure province pendant la révolution culturelle et participant aux difficultés du paysan chinois pouvait en tirer pour le reste de sa vie… En ce temps-là, la Chine n’était pas bien vue, l’URSS avait toujours raison, mais étant la seule intellectuelle de mon espèce j’ai subi quelque chose de l’ordre d’une rééducation. J’ai pas mal souffert, par moment, en général sur des détails, par exemple ceux concernant la biographie de Socrate, je me rebellais, je me sentais devenir le gardien de la culture académique devant cet homme qui avait appris à lire sur les quais… Il me toisait d’un air soupçonneux et il m’appelait “la belle Danielle” et je ne suis pas sûre qu’il s’agissait là simplement d’un compliment… D’ailleurs quand j’ai atterri au Comité central et que j’ai pu consulter ma biographie, j’y ai découvert avec stupéfaction les remarques d’opposition à ma candidature au Comité de section de la part d’un autre UEC (Clary du Gard) qui dénonçait la manière dont je séduisais les hommes (c’était à mon corps défendant croyez le bien) et les mises en garde sur mes déviations bourgeoises de la part de Féniche, les deux reconnaissant mes capacités militantes et de raisonnement dialectique. Si je raconte cela c’est pour qu’on se souvienne des conditions de la formation des cadres dans le parti de Maurice Thorez. Xi Jinping si l’on en croit ses mémoires a gardé un excellent souvenir de cette rééducation autant par ce qu’il apprenait des paysans que de cette rééducation permanente à l’air pur.

.J’en dirais autant, et comme Marx je rêve d’une formation qui nous renvoie sans cesse des livres, de l’étude, au collectif de production, et j’ai tenté toute ma vie d’en conserver l’équilibre par alternance… Pour revenir à Féniche, je suis restée à jamais marquée par certaines de ses sentences qui se sont avérées totalement exactes. Et aujourd’hui plus que jamais.

Ainsi Féniche, quand j’avais tenté d’éclairer un point dont tout le monde se fichait totalement mais qui moi me paraissait introduire une contradiction incontournable dans l’affirmation du “maitre”, me fixait d’un air réprobateur en disant d’un ton assuré : “L’idéologie dominante d’une société est celle de la classe dominante…” Ce qui je le sentais bien me clouait au pilori moi et l’institution universitaire. Et rabattait ma tendance naturelle à concevoir pour chaque question un renvoi à des déterminants “cyclopéens” dans l’histoire et dans l’espace… Quand je commence à concevoir des analogies plus rien ne m’arrête… En quoi est-ce que mes explorations relevaient de l’idéalisme, voire de discussions talmudistes, je me pose toujours la question. Mais c’est comme ça… Pourquoi tant de détours… un jour; alors que je donnais un cours sur Marx à l’université il est rentré un ouvrier qui réparait les fenêtres, il a commencé son ouvrage parce que le mistral au cinquième étage menaçait d’arracher la dite fenêtre. Il écoutait semble-t-il et il est sorti en nous saluant et nous a confié : “les patrons c’est tous des salauds”. Il avait abouti à ce constat brechtien sur la “plus value” si un patron même le plus philanthrope n’a pas l’idée fixe de le faire travailler le plus possible en le retribuant le moins possible et utlise les machines non pour le soulager mais pour le faire suer plus, il ne restera pas longtemps patron dans un monde concurrentiel entre patrons… Donc il peut raconter ce qu’il veut et ceux qui sont de son côté c’est pareil… Moi ma tendance était au doute perpétuel : toujours dans cette salle du cinquième étage, alors que je l’ignorais, il y avait un promenoir qui n’existait pas dans les autres étages y compris celui de mon bureau. Je donnais un cours tout à coup j’ai vu un homme qui marchait dehors et j’ai immédiatement pensé, je vous promets que c’est vrai : je me suis trompée Dieu existe… l’idée de l’existence d’une terrasse ne m’est venue qu’après. A l’inverse du réparateur de fenêtres, qui passait à l’essentiel de la lutte des classes, comme Feniche, qui était analphabète mais si épris de savoir qu’il avait appris à lire tout seul, les reins cassés par le transport de sacs qui à l’époque étaient encore manipulés manuellement. Moi je pensais spontanément “Dieu existe ? ” alors que lui en passait par le temps de travail approprié si l’on ne veillait pas au grain… Mais l’avantage était que l’idéalisme selon Marx aide à ne pas s’enfermer dans un matérialisme primaire qui enferme et parfois régresse… Bref nous étions la condition mutuelle de notre liberté… de penser en agissant…

Donc mon affrontement avec Féniche était une des choses les plus productives que j’ai connue… Sa sentence “l’idéologie de la société est celle de sa classe dominante” s’est imprégnée comme un impératif catégorique dans ma mémoire, il avait introduit dans ma pensée une dialectique concrète que je n’ai jamais oubliée… Ce que j’ai plus tard complété par cette réflexion althussérienne : l’idéologie nous transforme en sujet. C’est à dire que nous nous croyons acteurs alors que nous sommes agis par des “appareils d’etat” qui nous prenent dans leur logique aussi surement qu’un plateau de LCI. Cette intégration gouverne nos dispositions à agir comme elle nous contraint à penser nos actions. Bref il fallait que je me surveille… Notez que cette manière de vous transformer en sujet alors que vous êtes agi, vient d’être brillamment actualisée par Macron quand il a déclaré dans sa conférence de presse hier : “Si le rassemblement national accède au pouvoir ce sera notre responsabilité à tous”...

Ma tendance à l’abstraction, plus la conviction que les “patrons” c’est tous des salauds acquise aux forceps par une rééducation destinée à me transformer en “médecin aux pieds nus” me fait dire “peut-être mais ça te rapporte plus qu’à moi… et pas seulement à moi, mais à l’éducation nationale, à la culture, à tout ce à quoi je tiens… sans parler du système de santé et de mon droit à la retraite… parce que j’ai toujours besoin de rassembler toute ma bibliothèque, d’aller voir des films et de m’en mettre plein les mirettes pour me sentir en accord avec moi même, joyeuse et authentique… libre… ce chemin est subjectif et chacun a le sien…

D’ailleurs je voyais bien à quel point, mon mode de raisonnement n’est pas nécessairement partagé, j’avais du mal à trouver ce qui convainc , à pousser les gens à faire… Mes détours, ma vision cyclopéenne n’y sont pas pour rien… D’ailleurs combien d’entre vous ont abandonné cette lecture en se demandant où je voulais en venir… J’ajouterai que cela m’a aidé à concevoir les divers types d’intelligences et j’ai tendance à réellement écouter les gens, comme j’écoutais mes étudiants, à la manière dont un garagiste écoute un moteur…

Vous vous doutez peut-être que j’ai découvert que l’idéologie dominante à coulé une bielle… Il faut quasiment changer de moteur…

Tout cela pour aboutir au constat auquel il m’arrive de me résigner : ne t’étonne pas qu’un certain nombre de gens soient complètement cons, quand tu mesures à partir de cette réflexion de l’OTAN et du discours de notre président où en est la classe dominante, du moins ses réprésentants dans des institutions “branlantes il est vrai”… Et là je retrouve encore Marx: quand les forces productives sont entravées par les rapports de production qui jusque là en assuraient le développement, il s’ensuit un ébranlement général qui touche l’infrastructure, économique, sociale, les relations des hommes à la nature mais aussi toutes les suerstructures juridiques, idéologiques, la manière dont les individus se représentent leurs êtres, leurs rapports sociaux , leur histoire.

Il faut se faire une raison, il y a des “ratés partout”, Non seulement à cause du ruissellement de l’idéologie dominante, parce qu’ils n’ont plus de dialogue avec Féniche, parce que la propriété d’Allauch a été vendue pour que nos bureaucrates puissent se payer des voyages dont ils ne tirent rien et dont ils ne songent jamais à nous faire partager les enseignements, ils sont eux mêmes les fils de militants et n’ont en général travaillé nulle part, même les mlitants communistes ont du mal à échapper à cette idéologie dominante, eux aussi ils risquent de couler une bielle faute de lubrifiant … Alors imaginez les autres, ils disent les mêmes conneries que la classe dominante, mais comme ils sont totalement insécurisés par cet “ébralements” ils n’ont plus les mots pour dire cette insécurité généralisée… ils perdent pied et se raccrochent à quelques certitudes qui n’arrangent rien ou parfois au contraire ont des sortes de fulgurance … ils vous répétent cent fois une référence qui est complétement dépassée et regardent avec suspicion tout ce qui les destabilise un peu plus.

prochainement je vous dirais quand a commencé selon moi une telle dérive et les moyens d’y faire face aujour’hui essayons de comprendre le cadre général…

Nous en sommes tous là… C’est la seule chose qui explique le minimum de crédit dont jouissent encore l’OTAN, Macron , Glucksmann, j’en passe mais c’est fou comme y compris Aubry de la LFI et Kamenka de l’Humanité ont l’air convaincus…

En ce qui concerne la classe dominante, c’est stupéfiant, comme le disent les Chinois accablés – et un tantinet exaspérés- aux Etats-Unis, non seulement vous déversez ds armes en Ukraine mais vous ajoutez israêl ce qui révolte la conscience universelle et de surcroit vous apportez des armes à Taiwan, tout en prétendant nous interdire des avancées que nous devons à notre seul travail, et vous venez vous mêler de nos relations de voisinage avec la Russie? Noble étranger, vous nous les brisez menu et si nous n’avions pas décidé de tout faire pour calmer le jeu nous vous virerions à coup de pied dans le cul… mais comme nous sommes méthodiques à l’inverse de votr foutoir nous allons résumer ça en 5 points…

Et bien l’OTAN, qui de fait est en train de se prendre une raclée et qui parait incapable de faire face à la demande de son champion par procuration, en redemande s’ s’implique e plus en plus… C’est un mode d’êttre à la Macron en proie à la folie des grandeurs mais qui fait campagne peut-être pour couler son sucesseur, c’est la logique de nos présidents, ils détestent d’abord leur sucesseur… Et ils trahissent leur camp pour leur faire la peau, ce qui ne rend pas plus clair le sens de leur mandat… L’OTAN, à son tour, derrière Bliken aboie contre la chine…

Si c’est cette idéologie dominante concurentielle pour qui l”ennemi c’est le partenaire… cette idéologie de l’impuissance grotesque qui ruisselle sur nous et organise nos dispositions à agir (en fait à ne rien faire complétement pétrifiés) , nous sommes aussi mal barré qu’un reportage de Kamenka dans l’humanité, parce qu’il faut dire que d’avoir un agent de l’OTAN en poste de directeur international de l’Humanité avec Vincent Boulet pour compléter c’est s’assure d’une campagne européenne qui tirera à hue et à dia… Chacun vous dira que la meileure manière de perdre une campagne c’est d’avoir deux lignes et le PCF, le meilleur du lot, en a trois, les mutins, les mutants et les moutons… Alors pourquoi c’est de là que peut venir la conscience?

Parce que la conscience a besoin de la réalité…

Et comme “autre affirmation althusserio-fénichienne, on ne sort pas de l’idéologie par l’idéologie“, il faut favoriser ce qui dans le concret développe l’intervention populaire… et accompagner celle-ci d’un élargissement vers la perspective. Parce que le problème est la perspective, les buts et les moyens. Vous savez que je suis convaincue que la contrerévolution a commencé quand il s’est avéré (à partir de 1959) que toutes les luttes, les libérations nationales ne trouvaient plus la voie vers le socialisme… Mais nous y reviendrons… Ce crétinisme généralisé a pu s’étendre faute ‘issue… Donc la seule question est ce qui peut nous faire sortir de ce crétinisme généralisé qui consiste à suivre comme les moutons de panurge une opération suicide?

L'OTAN hausse le ton: "la Chine doit cesser de soutenir la Russie"

L’OTAN hausse le ton: “la Chine doit cesser de soutenir la Russie”© Unsplash

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, estime que la Chine ne peut pas être à la fois l’amie de la Russie et de l’Occident : elle doit donc cesser de soutenir la Russie dans le conflit avec l’Ukraine.

À Berlin, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que la Chine soutenait l’économie de guerre de la Russie en lui fournissant notamment des équipements de haute technologie. Cela permet à la Russie de produire des missiles, des chars, des avions et de meilleurs satellites. “La Chine affirme vouloir entretenir de bonnes relations avec l’Occident. Dans le même temps, Pékin continue d’alimenter le plus grand conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Ils ne peuvent pas avoir le beurre et l’argent du beurre”, a déclaré le patron de l’OTAN.  “Dans le passé, nous avons commis l’erreur de devenir dépendants du pétrole et du gaz russes. Nous ne devons pas répéter cette erreur avec la Chine en devenant dépendants de son argent, de ses matières premières, de ses technologies.” Et ce type s’inquiète de ce qu’en mai Poutine se rendra en Chine.

Etant bien admis que l’OTAN ne fait qu’aboyer pour appuyer l’invraisemblable délégation de Bliken… C’est si vrai que quand macron tente une nouvelle pitrerie concernant une Europe autonme débarrassée à la fois de la Chine et des USA, personne ne l’écoute, ni les français, ni les chefs d’Etat. Tout le monde sait bien que l’OTAN , l’UE la défense européenne c’est comme Israêl de Netanayoun, iln’est rien sans les USA. D’ailleurs Macron a réclamé comme Zelensky son alterego un dome de fer…

La Chine tente dans une situation qui ne cesse de se dégrader avec les USA de préciser cinq points qui limiteraient les dégats…

Mise à jour : La Chine et les États-Unis parviennent à cinq points de consensus à l’issue de la rencontre Wang-BlinkenPar Chen QingqingPublié : 26 avr. 2024 09 :10 Mise à jour : 26 avr. 2024 22 :51    Crédit photo : CFP

Crédit photo : CFP

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a rencontré vendredi à Pékin le secrétaire d’État américain Antony Blinken. M. Wang a souligné que bien que les interactions positives dans les relations bilatérales aient augmenté, les facteurs négatifs dans les relations sino-américaines continuent de s’accumuler alors que les intérêts fondamentaux de la Chine sont remis en question, avertissant que les États-Unis ne devraient pas franchir les lignes rouges de la Chine sur les questions liées à sa souveraineté, à sa sécurité et à ses intérêts de développement.

La Chine et les États-Unis sont parvenus à cinq points de consensus vendredi à l’issue de la rencontre Wang-Blinken.

Les deux pays ont convenu de continuer à suivre les directives des chefs d’État des deux pays, en s’efforçant de stabiliser et de développer les relations sino-américaines. Les parties ont affirmé les progrès positifs réalisés dans le dialogue et la coopération dans divers domaines entre la Chine et les États-Unis depuis la réunion de San Francisco, convenant d’accélérer la mise en œuvre des consensus importants atteints par les chefs d’État à San Francisco.

Deuxièmement, les deux parties ont convenu de maintenir des échanges et des contacts de haut niveau à tous les niveaux. Ils continueront de tirer parti des mécanismes de consultation rétablis et nouvellement établis dans les secteurs diplomatique, économique, financier et commercial. Ils poursuivront les échanges militaires et feront progresser la coopération entre la Chine et les États-Unis dans les domaines de la prohibition des drogues, du changement climatique et de l’intelligence artificielle.

Troisièmement, les deux parties annoncent qu’elles tiendront le premier dialogue intergouvernemental sur l’intelligence artificielle entre la Chine et les États-Unis, qu’elles poursuivront les consultations sur les principes directeurs des relations sino-américaines, qu’elles mèneront une nouvelle série de consultations sur les affaires de l’Asie-Pacifique et les affaires maritimes entre la Chine et les États-Unis, et qu’elles poursuivront les consultations consulaires sino-américaines. Le groupe de travail sino-américain sur la prohibition des drogues tiendra une réunion de haut niveau. Les États-Unis saluent la visite de l’envoyé spécial chinois pour les affaires de changement climatique, Liu Zhenmin, dans le pays.

Quatrièmement, les deux parties prendront des mesures pour élargir les échanges culturels entre les deux pays, accueillir des étudiants de leurs pays respectifs et organiser avec succès le 14e Dialogue de haut niveau sur le tourisme sino-américain à Xi’an, dans la province du Shaanxi (nord-ouest de la Chine), en mai.

Cinquièmement, les deux parties poursuivront leurs consultations sur les questions internationales et régionales préoccupantes, les envoyés spéciaux des deux parties renforçant la communication.

Certains experts chinois se sont félicités des commentaires positifs formulés par les deux parties sur l’accent mis sur la coopération, la gestion efficace des différends et l’accent mis sur l’importance de stabiliser les relations bilatérales, qui ont également salué l’efficacité et la constructivité de la réunion.

En novembre dernier, le président chinois Xi Jinping et le président américain Joe Biden se sont rencontrés à San Francisco pour définir ensemble la Vision de San Francisco. Sous la direction des deux chefs d’Etat, les relations sino-américaines se sont généralement stabilisées, a indiqué M. Wang.

Dans la situation internationale complexe actuelle, quelles sont les prochaines étapes pour les relations sino-américaines ? Une question fondamentale doit répondre : la Chine et les États-Unis doivent-ils être partenaires ou adversaires ? Il s’agit de la première étape vers le développement stable de la relation, a déclaré M. Wang à M. Blinken.

Si les Etats-Unis considèrent toujours la Chine comme leur principal adversaire, les relations sino-américaines ne seront confrontées qu’à des troubles et des problèmes continus, a déclaré M. Wang.

Le dialogue, la coopération et les interactions positives dans divers domaines se sont accrus, ce qui a été salué par les peuples et la communauté internationale. Cependant, d’un autre côté, les facteurs négatifs dans les relations sino-américaines continuent d’augmenter et de s’accumuler, faisant face à diverses perturbations et sabotages, les droits légitimes de la Chine au développement étant supprimés de manière déraisonnable et les intérêts fondamentaux de la Chine continuellement remis en question, a déclaré le haut diplomate chinois.

M. Wang a souligné que la question de savoir si les relations sino-américaines suivront la bonne voie de stabilité et de progrès ou si elles répéteront le cycle de la spirale descendante est une question importante à laquelle les deux pays sont confrontés, mettant à l’épreuve leur sincérité et leurs capacités.

Il reste à voir si les deux parties prendront la tête de la coopération internationale pour résoudre les problèmes mondiaux afin d’obtenir des gains mutuels et multilatéraux, ou si elles s’opposeront et s’affronteront, même au point de provoquer un conflit, ce qui entraînera des pertes pour tous, a-t-il noté.

Sur la question de Taiwan, M. Wang a souligné qu’il s’agissait de la première et principale ligne rouge dans les relations sino-américaines. La Chine exige que les États-Unis adhèrent strictement au principe d’une seule Chine et aux trois communiqués conjoints entre les États-Unis et la Chine, et qu’ils n’envoient en aucun cas de mauvais signaux aux forces séparatistes de « l’indépendance de Taïwan ».

La partie américaine doit respecter les engagements du président Biden de ne pas soutenir « l’indépendance de Taïwan », de ne pas soutenir deux Chines ou « une Chine, un Taïwan », de ne pas l’utiliser comme un outil pour contenir la Chine, de cesser d’armer l’île de Taïwan et de soutenir la réunification pacifique de la Chine, a déclaré M. Wang.

Les États-Unis ont mis en œuvre de nombreuses mesures pour réprimer les progrès économiques et technologiques de la Chine, qui ne sont pas une concurrence loyale, mais un endiguement et un encerclement, et non une réduction des risques, mais une création de risques, a déclaré M. Wang à M. Blinken.

Le diplomate chinois a déclaré que les États-Unis devraient donner suite à leurs déclarations de ne pas chercher à contenir le développement économique de la Chine, de ne pas chercher à se découpler de la Chine et de n’avoir aucune intention d’entraver le progrès technologique chinois, cesser de promouvoir le faux récit de la surcapacité de la Chine, lever les sanctions illégales contre les entreprises chinoises et cesser d’imposer des droits de douane qui violent les règles de l’OMC.

M. Wang a également souligné que l’attitude de la Chine était cohérente, considérant et développant les relations sino-américaines du point de vue de la construction d’une communauté de destin pour l’humanité, responsable envers le peuple, le monde et l’avenir.

La position de la Chine a toujours été cohérente, adhérant toujours aux principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant proposés par le président Xi, engagé à promouvoir un développement stable, sain et durable des relations sino-américaines, a-t-il poursuivi.

Les exigences de la Chine ont été constantes, prônant toujours le respect des intérêts fondamentaux de chacun. Les Etats-Unis ne doivent pas s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, réprimer le développement de la Chine ou empiéter sur la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de la Chine, a déclaré M. Wang.

Du côté chinois, M. Wang a précisé que les résultats constructifs et l’avenir positif des relations sino-américaines dépendaient du respect des intérêts fondamentaux de la Chine. Le respect par la Chine des intérêts et des droits légitimes des États-Unis a toujours été constant, mais la politique américaine à l’égard de la Chine a été caractérisée par un décalage entre la rhétorique positive et la rhétorique Des actions problématiques, a déclaré Li Haidong, professeur à l’Université des affaires étrangères de Chine, au Global Times vendredi.

« Par conséquent, M. Wang a clairement indiqué lors de ses discussions avec M. Blinken que les Etats-Unis devaient bien comprendre la position de la Chine sur des questions fondamentales telles que la question de Taiwan et les droits au développement de la Chine », a déclaré M. Li.

Au cours de la réunion, M. Wang a souligné que la région Asie-Pacifique ne devait pas devenir un champ de bataille pour les grandes puissances. Il espère que les États-Unis feront le bon choix, qu’ils se rapprocheront de la Chine, qu’ils parviendront à des interactions bienveillantes dans la région Asie-Pacifique, qu’ils abandonneront les pratiques d’exclusion, qu’ils s’abstiendront de contraindre les pays de la région à prendre parti, qu’ils cesseront de déployer des missiles terrestres à portée intermédiaire et qu’ils cesseront de saper les intérêts stratégiques de la Chine en matière de sécurité ainsi que la paix et la stabilité durement acquises dans la région.

M. Blinken a déclaré lors de la réunion que les relations entre les États-Unis et la Chine étaient l’une des relations bilatérales les plus importantes au monde, et que sa gestion responsable était une responsabilité commune des deux pays. Les États-Unis continuent de suivre une politique d’une seule Chine, ne soutiennent pas « l’indépendance de Taïwan », ne cherchent aucun changement dans le système chinois, n’ont aucune intention de conflit avec la Chine, ne cherchent aucun « découplage » avec la Chine et ne cherchent pas à contenir le développement de la Chine. Une Chine développée avec succès est bonne pour le monde, selon un rapport publié par le ministère chinois des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie américaine est prêt à aller de l’avant sur la base du consensus atteint par les dirigeants des deux pays à San Francisco, à renforcer le dialogue et la communication, à gérer efficacement les différends, à éviter les malentendus et les erreurs de jugement, et à promouvoir un développement stable des relations sino-américaines.

Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur des questions telles que le conflit ukrainien, le conflit israélo-palestinien et les situations en Corée du Nord et au Myanmar.

Les deux parties ont convenu que les pourparlers étaient francs, substantiels et constructifs, et ont convenu de continuer à suivre les directives de leurs dirigeants pour stabiliser et développer les relations entre les États-Unis et la Chine.

Ils ont affirmé les progrès positifs du dialogue et de la coopération dans divers domaines depuis la réunion de San Francisco, sont convenus d’accélérer la mise en œuvre de l’important consensus atteint par les dirigeants à San Francisco, de maintenir des contacts de haut niveau et à différents niveaux, de poursuivre les échanges et les consultations militaires dans divers domaines, de faire progresser la coopération entre les États-Unis et la Chine sur l’interdiction des armes chimiques et de l’intelligence artificielle. et prendre des mesures pour développer les échanges culturels et entre les peuples entre les deux pays.

« Dans une certaine mesure, ce dialogue a été un processus de réassurance, garantissant que les deux parties s’alignent mutuellement mieux dans le traitement des différentes questions, garantissant une relation efficace avec plus de coopération et une direction plus positive », a déclaré M. Li.

Comme les États-Unis ont souvent donné des assurances verbales dans le passé, mais qu’ils ont eu de nombreux problèmes en action, cet échange aide les États-Unis à surmonter les facteurs défavorables et à bénéficier d’éléments positifs, en s’appuyant sur une base de consensus accumulé et d’intérêts mutuels pour assurer une relation stable et durable, a noté l’expert.

Il est également évident que les deux parties ont de grandes attentes en matière de relations sino-américaines stables, contrôlables et constructives, ainsi que l’objectif de la Les échanges visaient à s’assurer que ces attentes sont satisfaites par des actions, car une relation bilatérale stable et coopérative, fondée sur le respect des droits de développement et des intérêts fondamentaux de chacun, nourrit une relation qui sert les intérêts et les demandes communs des deux parties, ont déclaré les experts.

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