Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les scandales politico-financiers et la fragilisation du parti au pouvoir pivot de l’influence des USA au Japon

Le contexte des futures élections du principal allié de l’occident en septembre 2024 et ici aussi les scandales de corruption avec les liens avec la secte Moon du principal allié des Etats-Unis face à la montée en puissance du camp de la paix. Comme nous vous l’avions annoncé, cette année dans laquelle vont se succéder les élections loin d’être l’illustration de ce que le système démocratique a produit en occident, témoigne de la crise profonde dans lequel il est entré pour être de plus en plus l’apanage des divisions entre sa pseudo orientation libérale libertaire et sa tendance fasciste, s’avère une foire d’empoigne déchainée entre les membres d’une caste capricieuse et incapable d’apporter paix et solutions aux défis qu’affronte l’humanité. La France pourra-t-elle échapper à ce jeu de dupes ?

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida est de plus en plus fragilisé par le scandale politico-financier qui touche son parti. (image d’illustration)© AP – Franck Robichon

Le scandale politico-financier touchant le parti au pouvoir au Japon n’en finit pas de faire des vagues. Trois factions parlementaires du Parti libéral-démocrate annoncent leur dissolution prochaine. Parmi elles, la faction du Premier ministre Fumio Kishida, de plus en plus fragilisé.

Sans faction, le chef du gouvernement japonais va avoir du mal à se maintenir à la tête du parti au-delà de septembre prochain. C’est à cette échéance que doit se tenir l’élection pour la présidence du PLD. Sans faction, il sera difficile pour Fumio Kishida de se faire réélire. Or, une défaite lui coûterait son poste de Premier ministre.

Parmi les trois factions qui ont annoncé leur dissolution, figure également la plus importante, celle de l’ancien chef du gouvernement, assassiné en 2022, Shinzo Abe. C’est elle qui se trouve au cœur du scandale : ses membres sont soupçonnés d’avoir omis de déclarer l’équivalent de plusieurs millions d’euros récolté via des ventes de billets pour des soirées de levée de fonds, que le PLD leur aurait reversés.

Ce vendredi, des poursuites ont été lancées contre deux parlementaires issus de cette faction Abe. Deux autres élus, membres des deux autres factions, ont aussi été inculpés. Le mois dernier, le Premier ministre avait limogé quatre ministres issus de la faction la plus importante. Mais depuis, son taux de popularité a encore diminué.

« Ce qui s’est passé sape la confiance de l’opinion publique dans la politique et c’est extrêmement regrettable », a déclaré vendredi M. Kishida, qui s’est de nouveau excusé pour le scandale, en tant que président du PLD.

Les factions du PLD, héritées des partis qui ont fusionné pour lui donner naissance dans les années 1950, sont des coalitions internes organisées autour de leaders, et qui attirent des membres en leur promettant soutiens électoraux et postes ministériels.

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