Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Débat samedi 16 septembre au stand de l’Hérault, Fête de l’Huma, avec Vladimir Bessonov

Merci Marianne, de tout ce travail que tu accomplis pour que les communistes français rencontrent ce communiste russe, merci aux communistes de l’Hérault qui l’ont accueilli. Cette rencontre est nécessaire, simple et directe avec tant des valeurs communes, ce n’est pas un exposé c’est in échange respectueux, désireux d’apprendre et de comprendre, un élan réciproque d’amitié, une soif de vérité mais qui évite de blesser, de reprocher. C’est Ziouganov qui a voulu cet échange et dans cet esprit, celui de chercher ensemble la paix. On peut se demander ce qui empêche qu’une telle rencontre ait lieu sur la scène centrale, dans l’Humanité? quelle étrange conception non seulement de l’internationalisme mais de la formation et l’information des militants. Merci donc Marianne pour avoir traduit et permis l’échange en traduction simultanée, merci pour avoir lu et mis sous forme de texte cette vidéo, un peu inaudible, que Franck Marsal un autre collaborateur de ce blog a filmé. Les choses évoluent avec hélas une telle lenteur, elles peuvent s’accélérer comme le dit le camarade Vladimir Bessonov en réponse à Pierre-Alain Millet. Il y a heureusement depuis des années une poignée de communistes, comme ceux de l’Hérault, félicitons pour tous les militants de ce département Nicolas Cossange, leur secrétaire fédéral, tous ceux qui se battent pour la paix et le dialogue sincère, modeste loin des arrangements politiciens ou des provocations dérisoires qui ont émaillé cette fête. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

Voici la transcription du débat à la Fête de l’Huma avec Vladimir Bessonov, membre du CC du KPRF, une transcription rendue possible grâce à la bonne idée de Franck Marsal de filmer la plus grande partie du débat avec son ordinateur portable. Le son étant assez faible, il peut y avoir quelques lacunes ou erreurs mais l’essentiel est restitué. Les images sont tirées de la vidéo (note de la traductrice Marianne Dunlop).

Chers camarades, c’est un immense plaisir pour moi de me trouver parmi vous à la Fête de l’Humanité, et cela me plaît aussi que dans ce lieu où beaucoup de gens sont occupés à manger et à boire, nous prenions un moment pour discuter de choses sérieuses et fondamentales, et de voir devant moi tous ces visages intelligents et ouverts au dialogue.

J’ai 57 ans, je suis membre du Comité Central du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF), je suis député à la Douma d’Etat de la 6ème convocation [2011-2016], et aujourd’hui cela fait exactement sept ans que j’ai quitté la Russie, pour cause de persécution judiciaire sans fondement. Les raisons pour lesquelles je suis poursuivi en Russie ne sont pas un délit en France. L’article du Code pénal « utilisation de la violence envers un représentant des autorités », autrement dit un policier, n’existe pas chez vous. [de la salle « si, ça existe ! »… V. B. pense que c’est beaucoup moins criminalisé].

Bien sûr, l’exil c’est très dur à vivre pour un homme politique, après avoir été au sommet du pouvoir, au contact des présidents, des ministres, quitter le pays et commencer à travailler comme un ouvrier, mais j’ai essayé de faire en sorte que les difficultés se transforment en opportunités. Je n’en veux pas aux gens qui ont fabriqué cette affaire, ni non plus au Président Poutine, malgré le fait que j’aie souffert personnellement, que ma famille ait souffert, mes enfants n’ont pas la possibilité de me voir, récemment j’ai pu rencontrer un de mes petits-fils, mais un autre, âgé de quatre ans, je ne l’ai jamais vu. J’ai vécu et travaillé en Lituanie, j’ai vécu et travaillé en Pologne, j’ai vécu et travaillé en Allemagne, j’ai vécu et travaillé en Angleterre. Et je suis même venu en France pour présenter une demande d’asile politique. Bien sûr, c’est assez dur, mais en même temps cela m’a endurci. Faire du tourisme une semaine dans un pays est une chose, mais y vivre et travailler c’est différent, cela permet de comprendre la mentalité du pays, la vie des gens, et j’ai accumulé une énorme expérience de la vie internationale, des communications, y compris entre les partis communistes, et même ici à la Fête de l’Huma j’ai rencontré des gens que je connais bien [par exemple un responsable du Parti communiste serbe].

Au dernier Congrès du KPRF [2021], j’ai été élu membre du Comité Central, bien que je sois absent de mon pays depuis longtemps, les camarades m’ont accordé leur confiance et Guennadi Andreievitch Ziouganov a beaucoup d’estime pour moi, il fait tout son possible pour que l’accusation contre moi soit levée et j’espère qu’il y parviendra finalement. Et comme dit le proverbe, à quelque chose malheur est bon, comme je suis maintenant en Europe il m’est plus facile de venir ici qu’à mes camarades qui sont en Russie. C’est pourquoi le Parti m’a envoyé aujourd’hui à la Fête de l’Humanité pour vous rencontrer.

Comme je l’ai dit, je suis ici pour la première fois, mais je m’intéresse beaucoup à ce qui se passe en France, à ce qui se passe dans le mouvement communiste, et à ce qui se passe dans le journal l’Humanité. Le journal l’Humanité, j’en ai entendu parler pour la première fois quand j’étais à l’école, à l’époque de l’Union soviétique. Et je comprends ce qui se passe ici, c’est très intéressant à mes yeux.

Le capital est très intelligent, il se bat très durement contre les idéaux communistes et socialistes, en particulier en Europe orientale. Aujourd’hui un ami de Lituanie m’a téléphoné, il a dû fuir son pays pour se réfugier en Russie à cause de la répression, comme moi j’ai dû quitter la Russie pour la Lituanie pour échapper aux persécutions, et il m’a énuméré un grand nombre de personnes qui sont aujourd’hui persécutées en Lituanie. Mais il est heureux que malgré la pression du capital, les idées progressistes fassent néanmoins leur chemin. Et nous pouvons être témoins du fait que des jeunes non seulement adhèrent au mouvement communiste, mais inventent des nouvelles pratiques, grâce auxquelles ils deviennent célèbres dans le monde entier et mettent en avant des idées qui sont accueillies positivement. Par exemple le Néerlandais Rutger Bregman a proposé dans son ouvrage, résultat d’une recherche scientifique, d’instaurer la semaine de 15 heures, le revenu universel, un monde sans frontières. Cela peut sembler impossible, à première vue, mais aujourd’hui une information a circulé selon laquelle les travailleurs de Ford ont déclaré qu’ils réclamaient une semaine de 32 heures, payée sur la base d’une semaine de 40 heures, et ce sont des revendications très sérieuses, c’est-à-dire que parallèlement aux travaux scientifiques qui sont menés, les syndicats mènent des actions pratiques. Ils exigent une augmentation de salaire de 40%, l’employeur a proposé déjà 20% mais les ouvriers n’ont pas accepté et n’ont pas repris le travail.

Ce qui se passe en Russie et en Ukraine est pour moi bien sûr très douloureux, très désagréable et beaucoup de choses pour moi restent incompréhensibles. Ma fille est née en Ukraine, mon père est né en Ukraine, j’ai fait mon service militaire en Ukraine, et pour moi les Ukrainiens sont des frères. Et comment peut-on se battre contre des frères, je ne le comprends pas. Mais à cause de cette guerre, soudain de manière inattendue a cessé l’épidémie de Covid. Et nous observons qu’à cause de cette guerre ceux qui souffrent ce sont les simples gens, la classe ouvrière, et en aucun cas les gens riches et les puissants.

Mes collègues de la Pravda, ainsi que Guennadi Andreievitch Ziouganov m’ont recommandé de vous saluer de leur part, et je terminerai sur ces mots mon intervention. Et bien sûr si vous avez des questions, je suis prêt à y répondre.  

Question : (un camarade de Vichy) J’ai eu l’occasion d’aller à Moscou avec Marianne pour le centenaire de la révolution d’Octobre, ce qui nous a permis d’établir des contacts là-bas, et il y a un parti qui a disparu, il existe peut-être encore sur le Net, et c’est le Parti communiste d’Ukraine, on sait qu’il y a de nombreux camarades emprisonnés, d’autres disparus… et… est-ce qu’il y a eu de gros débats, où en est-on sur cette question ?

V.B. : Je ne sais pas exactement où se trouve en ce moment Simonenko [secrétaire général du KPU], mais je l’ai vu à quelques événements organisés par le KPRF, le Parti communiste de la fédération de Russie. Simonenko et le KPRF ont la même position sur la situation présente. Le Parti communiste d’Ukraine est interdit sur le territoire de l’Ukraine et nous avons été témoins vous et moi de la manière dont les frères Kononovitch, responsables de la Jeunesse communistes, ont été arrêtés, et les communistes du monde entier se sont levés pour leur défense : aux quatre coins de la planète ont eu lieu des protestations contre la persécution des frères Kononovitch. En Russie, nous avons un gouvernement bourgeois et en Ukraine aussi. Mais en Russie, le Parti communiste n’est pas interdit. Et malgré les opérations militaires, en fait une guerre, des élections se sont tenues en Russie le 11 septembre, des gouverneurs communistes ont été élus. On ne peut pas dire que le KPRF ait amélioré ses résultats lors de ces élections, mais ce qui est certain, c’est qu’il a conservé son statut de deuxième force politique en Russie.

Nicolas Cossange : Je voudrais souligner à ce sujet le soutien inconditionnel du Parti communiste français aux frères Kononovitch, tel que l’a encore dernièrement rappelé dans la presse Fabien Roussel, notre secrétaire national, et qui a été réaffirmé lors de notre Conseil national le premier weekend de septembre.  

Question : Comment considérez-vous l’envoi permanent d’armes occidentales à l’Ukraine, et en France le vote des députés, y compris communistes, autorisant l’envoie d’armes françaises ?

V. B. Je considère que tous les dirigeants du monde entier devraient se jeter sur ces deux pays et leur dire « ça suffit de se battre », « cessez de vous battre », « arrêtez la guerre », c’est le devoir de tous les dirigeants du monde entier, faire cesser la guerre. Mais malheureusement, mis à part quelques rares exceptions, la Chine, la Biélorussie… des pays que l’on pourrait compter sur les doigts d’une seule main et qui tiennent un discours de paix, tous les autres considèrent qu’il faut continuer le massacre et que le sang coule le plus possible, pour jeter le monde entier dans l’épouvante !

L’envoi d’armes n’est pas sans conséquences, l’envoi d’armes conduit à ce que des gens, des gens concrets meurent à cause de ces fournitures d’armes, et je considère qu’il faut arrêter la guerre, il faut la cesser et entamer des négociations. Il ne faut pas provoquer la guerre.

Nicolas Cossange : Je voudrais ajouter un mot sur la question particulière du vote des élus communistes sur la résolution, rappeler que dans cette période de confusion politique et de lecture manichéenne des choses dans laquelle malheureusement le Parti communiste n’est pas toujours épargné, je tiens à dire en rappelant le contexte qu’il ne s’agit pas d’un groupe communiste mais d’un groupe dans lequel sont des communistes, ils ne sont pas tous seuls ; je pense à titre personnel et je n’hésite pas à le dire, que c’était une erreur de voter cette résolution, que le débat en interne.. j’ai confiance dans les communistes pour faire vivre la démocratie dans le Parti et je retiens à mon tour deux choses : une position claire et ferme sur la dissolution de l’OTAN en tant que structure au service de l’impérialisme américain, telle que l’ont défini et décidé les communistes au cours de leur 39ème congrès du printemps dernier, et ensuite que toutes les actions possibles pour le maintien de la paix doivent être entreprises, et d’ailleurs si vous ne l’avez pas vue, je vous recommande d’aller voir la magnifique banderole de la Fédération du Val-de-Marne sur son stand de la Fête de l’Huma, indiquant :  « 413 milliards d’euros pour les marchands de canons. Combien pour la paix ? »…  et c’est ce débat que nous militants communistes devons mener, pour la paix, pour une culture de paix.

Question : Il est déplorable de constater que jusqu’à présent à la Fête de l’Huma la voix des partis communistes de Russie est singulièrement absente, et aussi dans la presse communiste en général. Je pense aussi que cette guerre n’est pas seulement une guerre fratricide, c’est une guerre qui est fomentée par le grand capital américain et qui correspond à des vues géopolitiques et que l’issue de cette guerre est très importante pour la Russie, pour l’Ukraine et pour tous les peuples. La question que je voudrais poser, c’est comment va se situer le Parti communiste de Russie dans l’arc politique qui va forcément prendre naissance dans le cadre de la guerre avec l’Ukraine. Je précise, il me semble que les forces politiques de droite groupées autour de Poutine contribuent à rendre insuffisant […] de la Fédération de Russie. En bonne logique, du point de vue européen ou français, Poutine aurait intérêt à élargir sur la gauche son arc politique et à mon avis, le rôle du parti communiste de Russie, ce serait essentiel, ce serait cet élargissement. Donc ma question est la suivante : est-ce que le parti communiste de Russie voit les choses comme moi et est-il prêt à participer à cet élargissement et quelles seraient les conséquences sur la vie politique de Russie.

V.B. : Je suis d’accord avec vous que… c’est un fait classique en fait, un classique du marxisme, quand le capital est en crise, il cherche l’issue dans la guerre, ce n’est pas moi qui l’ai inventé, c’est dans Marx, et on ne va pas le contredire. Nos Partis, à ce qu’il me semble, sont similaires. Le PCF et le KPRF. Ils sont semblables. Et dans notre parti aussi il y a des gens, disons, plus radicaux, et d’autres qui sont plus proches du pouvoir. Et les gens les plus actifs s’exposent à des répressions. Je ne suis pas le seul. Dans tout le sud de la Russie, les militants jeunes, actifs, ont connu des problèmes pour leurs positions plus radicales. Guennadi Ziouganov, à ce qu’il me semble, cherche de toutes manières à entraîner Poutine vers la gauche. Et il y a déjà certains résultats. Le Directeur du Service des renseignements extérieurs, Narychkine, a fait ériger très récemment devant leurs bâtiments un monument à Dzerjinski. C’est un brillant communiste, un révolutionnaire, un lutteur, un homme respecté, et ils sont obligés de parler de l’Union soviétique, de parler du socialisme, de la justice. Ils sont obligés d’en parler, mais n’ont pas encore commencé à passer aux actes. Mais je tiens à répéter encore une fois que du fait de la confrontation militaire, ce sont les simples gens qui souffrent. Quel rapport entre la France et la guerre en Ukraine ? Pourquoi les prix en France ne font que grimper ?

Nicolas Cossange : Moi je pense qu’il y a un certain rapport entre la hausse du coût de la vie en France et la situation internationale, la situation en Russie et en Ukraine, et que la France est entrée dans une réelle économie de guerre et comme le camarade l’a justement rappelé tout à l’heure, quand le capital est en crise, il la solutionne par la guerre. Jean Jaurès, le fondateur de notre journal, disait que le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage. Et cette véritable économie de guerre qui ne dit pas son nom engage des sommes, des milliards d’euros qui sont dépensés dans un budget des armées, dans des livraisons d’armes à un pays en conflit, cela mis en parallèle avec une succession de plans d’austérité, dans une logique dans laquelle s’inscrit d’ailleurs la réforme des retraites contre laquelle nous avons tant lutté au printemps dernier, si bien qu’à mon sens, plus que jamais, nous autres communistes devons reprendre le slogan qui est le nôtre et rappeler que c’est soit le socialisme soit la barbarie.

Question (Pierre-Alain Millet) : Eh bien, Vladimir, je voudrais d’abord témoigner de l’amitié fraternelle des communistes français envers les communistes russes, qui fait qu’avec Marianne et un groupe de Vénissiens nous sommes allés à Moscou pour le centième anniversaire de la Révolution d’Octobre. Je voudrais te poser deux questions, des questions difficiles… On comprend bien que la situation de guerre a sa logique propre et que pour la Russie il faut mener la guerre. Et pourtant, on peut s’inquiéter pour la planète, car le capitalisme lui a besoin de la guerre jusqu’au bout. Comment on peut en sortir, est-il envisageable d’avoir une bataille commune des communistes français et russes, est-ce qu’on peut affirmer qu’il faut que la guerre cesse, comment construire cette bataille ? Et puis ma deuxième question est plus une demande d’information, est-ce que tu peux nous dire à propos des résultats électoraux dans le Donbass qui a priori sont surprenants, le parti de Poutine a écrasé les résultats… on avait l’impression que les communistes étaient forts dans le Donbass, peux-tu nous en parler ?

V.B. : Oui, vos questions sont complexes, comme sûrement les autres questions, parce que la situation est difficile. En ce qui concerne la première question, eh bien, nous nous trouvons ici à la Fête de l’Humanité, souvenons-nous de l’histoire : en 1914, Jaurès est assassiné, et le journal durant 4 ans fait la propagande de guerre. En 1918 on change le rédacteur en chef, et le journal commence à faire la propagande de la paix. Je veux parler du degré de responsabilité, pour mener aujourd’hui une politique de paix, il faut comprendre le niveau de responsabilité, le degré de la responsabilité c’est la vie et la mort. Les années ont passé, mais les principes n’ont pas changé. Car toute personne normalement constituée veut vivre, tous les hommes veulent vivre, mais le capital a réussi à convaincre les gens qu’il ne fallait pas vivre en paix, mais faire la guerre. Et celui qui veut aller contre subira des pressions. Mais je suis persuadé que la solidarité entre les partis communistes est indispensable aujourd’hui. Et je suis convaincu qu’il est indispensable de formuler une image de l’avenir compréhensible pour tous. La semaine de travail de 15 heures, le revenu universel pour tous et l’abolition des frontières, que cela soit acceptable pour tous les partis progressistes, et que cela soit attrayant pour les gens, pour la grande masse des gens. Et bien sûr il faudra parvenir à des solutions qui garantiront la paix, mais jusqu’à présent nous vivons dans un monde cruel.

En ce qui concerne le Donbass, le système électoral a joué un grand rôle. Le vote est étalé sur 3 jours, et une partie du vote se fait par un système électronique qu’il est impossible de contrôler. Les résultats électoraux sont très en-deçà du niveau de popularité du KPRF.  

Question : Il a été dit tout à l’heure que nous étions dans une économie de guerre, mais cela a commencé bien avant l’Ukraine. Nous avons constitué avec d’autres organisations une plate-forme mondiale anti-impérialiste dont voici le programme. Pensez-vous que nous pourrions mener des actions ensemble ?

V.B. : Lénine a dit « Même un petit parti peut entraîner derrière lui les masses populaires ». Et le fait que j’aie mis très longtemps à parvenir jusqu’ici, j’ai marché 20 minutes à pied, après avoir pris un bus, le métro, des heures de train, montre que même l’Humanité affaiblie représente un danger pour le capital, pour la bourgeoisie. Cela confirme l’importance de la parole, et le fait que soient persécutés les frères Kononovitch, et de nombreux partisans de la justice démontre l’importance de la parole. La parole est extraordinairement importante. Pour terminer, je voudrais citer les paroles de Victor Hugo : « Même la nuit la plus longue se terminera et le soleil se lèvera ».

Vladimir Bessonov, Marianne Dunlop avec Nicolas Cossange, secrétaire de la Fédération PCF de l’Hérault

Postscriptum. J’ai envoyé cet article à Vladimir Bessonov, assorti de nos plus chaleureuses salutations au camarade Ziouganov. Vladimir a immédiatement réagi en transférant article et salutations au secrétaire général du KPRF.

Et il a relevé une phrase en particulier dans le compte-rendu “la magnifique banderole de la Fédération du Val-de-Marne sur son stand de la Fête de l’Huma, indiquant :  « 413 milliards d’euros pour les marchands de canons. Combien pour la paix ? »”

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1 Commentaire

  • Paul Barbazange
    Paul Barbazange

    merci à tous ceux qui ont permis ce compte rendu, pour tous ceux qui n’étaient pas là , rien de mieux qu’un rappel intégral. La lutte continue! Prenons chaque fois que possible des initiatives locales associant la question du cessez le feu-négociations, de la sortie de la France de l’OTAN et de sa disparition avec toutes les revendications immédiates. Leur satisfaction même partielle passe par le retour à la paix.
    Paul Barbazange

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