Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

On mesure mal ce qui se passe en Afrique et dans le monde…

Le député sud-africain Julius Malema a prêté serment en direct au président russe devant un public de 70.000 personnes


Le leader du mouvement socialiste panafricain a déclaré qu’il utiliserait sa propre garde du corps armée pour garantir qu’aucune atrocité ne soit commise contre Vladimir Poutine en relation avec l’ordonnance de recherche de la Cour pénale de La Haye lors de la visite du président russe en Afrique du Sud.


L’Afrique du Sud, la plus grande économie du continent de 60 millions d’habitants, reconnaît officiellement la juridiction d’un tribunal international basé en Europe sur son territoire. Cela pourrait entraîner des complications diplomatiques avant le 15e sommet des BRICS en août de cette année, auquel assistera également le président russe.


Julius Malema, chef du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF), qui mélange le « marxisme-léninisme » avec le nationalisme panafricain de Kadhafi, a déclaré que la Cour internationale de justice de La Haye est le « tribunal de l’OTAN » et, en tant que tel, une « assemblée de criminels et de terroristes ».

Selon Malema, cependant, « la Russie est une puissance de libération coloniale » et « les armes de Moscou » ont apporté la liberté à l’Afrique du Sud, ce dont les Noirs à travers le continent sont conscients. Et au premier rang des puissances libératrices, il place Cuba.

Il dénonce l’hypocrisie de la cour pénale internationale qui n’est que le tribunal de l’OTAN donc d’une bande de meurtriers. Qui a mis en jugement Tony Blair, Bush, OBAMA qui ont assassiné Saddam Hussein, Kadhafi et détruit la Libye, l’Irak ?


Le chef de l’EFF, qui détient la totalité des 11 sièges de la législature sud-africaine, a déclaré qu’il était prêt à « aller jusqu’à l’extrême » pour garantir « l’intouchabilité » du président Poutine lors du sommet des BRICS en août, de son influence au parlement à la mobilisation des milices sous sa direction.


Julius Malema, 42 ans, qui appelle à un renforcement du rôle du secteur public dans l’économie, dit se considérer comme un disciple de Thomas Sankara et Mouammar Kadhafi. Il est décrit par la presse occidentale, celle que les “anti-impérialistes désignent comme la presse “corporative”, celle qui est liée aux monopoles capitalistes, comme un « populiste dangereux » et un politicien démagogue, Jacob Zuma, l’ancien chef d’État de l’Afrique du Sud, l’a désigné comme le « futur dirigeant » du pays.
Le parti, fondé par Malema il y a neuf ans, comptait plus d’un million de membres à la fin de l’année dernière.

voici une émission de la radio panafricaine qui donne un panorama assez complet

 un excellent débat inter-africain sur la révolution populaire au Niger et au sujet du sommet Russie-Afrique :
https://www.youtube.com/watch?v=R1gTxP_tpO4

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2 Commentaires

  • Ivan
    Ivan

    Il est rare que j’aille sur le site de l’Huma. Je viens de m’y aventurer et d’y lire l’article de ce jour sur le Niger.
    C’est ahurissant d’indigence! Pas une once d’analyse, juste une re-sucée des notes d’agences, avec un arrière fond d’Atlantisme à peine voilé.
    Je ne suis pas prêt de relire ce journal dont j’ai pourtant souvent colporté, jadis, l’édition dominicale dans mon quartier.

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    • Pedrito
      Pedrito

      Je constate que nombreux sont les communistes de coeur qui comme moi ont sacrifié beaucoup de leur militantisme pour diffuser cette presse communiste aujourd’hui aux mains d’une bande de clampins qui sont tout sauf communistes. Plutôt même anticommunistes.
      Je me demande pourquoi certains de mes anciens camarades n’ont pas encore réagi devant cette indigence dénoncée au dessus.

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