Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Afonine sur les ondes de “Russie-1” : les céréales ukrainiennes représentent moins de 1% de la production mondiale

S’il y a une chose dont nous sommes sûres Marianne et moi c’est bien de l’adhésion massive de la Crimée à la fédération de Russie. Nous avons découvert cette situation et bien d’autres FAITS dans nos voyages dans cette péninsule, à Odessa, en Moldavie. Nous avons tenté de prévenir les Français, en particulier les progressistes et les communistes de cette situation. Notre livre “URSS vingt ans après, retour de l’Ukraine en guerre, paru chez Delga a connu grâce à ce blog l’audience habituelle de nos parutions, environ 2000 lecteurs, mais nous avons subi l’habituelle censure qui permet à la propagande de l’OTAN de devenir le consensus belliciste qui renforce Macron, voire l’extrême-droite et interdit en France l’existence d’un mouvement de la paix. Pour dénoncer une telle situation de mépris du droit à l’information des citoyens français, il suffit désormais de dénoncer la politique gouvernementale, celle de LCI, puisque nous en sommes arrivés à une situation parfaitement originale de l’unanimité des forces politiques, de l’Assemblée nationale, de la presse à la position servile de Macron face à l’UE et l’OTAN. Voici donc grâce aux traductions de Marianne Dunlop, une voix censurée totalement en France, celle des communistes et des forces progressistes qui si elles sont interdites, assassinées en Ukraine existent dans la fédération de Russie. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop dans histoireetsociete)

https://kprf.ru/party-live/cknews/220159.html

L’un des principaux sujets de discussion a été la nouvelle attaque terroriste perpétrée par le régime de Kiev, qui a endommagé le pont de Crimée. Yuri Afonine a attiré l’attention sur la réaction des politiciens occidentaux : ils ont fait preuve de leur hypocrisie habituelle : “Nous ne savons pas qui a fait ça”. Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a déclaré : “Nous ne sommes pas en mesure d’attribuer la responsabilité de cette attaque à une partie en particulier à ce stade”. Ils ont dit exactement la même chose après le premier attentat à la bombe sur le pont en octobre dernier, parce que Kiev n’en a lâchement pas assumé la responsabilité, et ce n’est que dix mois plus tard qu’ils ont admis avoir commis cet ignoble attentat terroriste. Mais tant à l’époque qu’aujourd’hui, il est absolument clair pour tout le monde que le pont a été détruit par des nazis ukrainiens.

Yuri Vyacheslavovich a noté que l’attaque terroriste sur le pont de Crimée est largement symbolique pour Kiev : dans une situation où la contre-offensive ne produit pas les résultats escomptés, il est nécessaire de montrer à sa société et à ses marionnettistes occidentaux un certain succès, de leur donner un peu d’espoir. C’est la frappe sur le pont qui fournit aux nazis le plus grand effet d’information, car le pont est un symbole de la réunification de la Crimée avec la Russie.

Le fait que l’attaque terroriste ait été immédiatement suivie de frappes de représailles sur diverses installations stratégiques du régime nazi est correct, a déclaré le premier vice-président du Comité central, mais ces frappes ne devraient pas être des représailles, mais des frappes préventives, et devraient être menées en permanence. Sur les chantiers navals – afin qu’ils ne puissent pas produire d’équipement pour un tel sabotage, sur les entrepôts d’armes et de carburant – afin que les forces armées ukrainiennes n’aient pas les ressources nécessaires pour une contre-offensive. Nous ne devons pas attendre de recevoir un coup douloureux pour réagir – nous devons nous-mêmes infliger clairement et systématiquement un maximum de dommages au potentiel offensif de l’ennemi. Et pour cela, il faut lancer notre industrie de défense à plein régime, afin de disposer de suffisamment d’obus, de missiles et d’autres armes – cette tâche n’est pas moins importante aujourd’hui que les opérations de combat directes.

Un autre objectif poursuivi par les nazis avec l’attaque terroriste sur le pont est de nuire à l’économie de la péninsule, a déclaré Youri Afonin. Ils veulent que la Crimée soit dépeuplée et, à tout le moins, ils veulent perturber la saison touristique. C’est pourquoi la frappe n’a pas touché les voies ferrées, importantes pour l’approvisionnement de l’armée, mais la partie routière du pont, sur laquelle les gens partent en vacances. Les nazis sont terriblement mécontents que les Russes n’aient pas été effrayés par la situation tendue et n’aient pas refusé de partir en vacances en Crimée – d’ailleurs, en juillet, la demande de voyages en Crimée a triplé par rapport à juin. Selon les prévisions, environ 5 millions de personnes pourraient passer leurs vacances dans la péninsule au cours de l’été, ce qui représente une contribution importante à l’économie de la région. Mais les nazis en ont assez de la vie paisible de la Crimée et veulent prouver que la Crimée sera perdue sans l’Ukraine. Or, c’est exactement l’inverse qui s’est produit, note Yuri Vyacheslavovich : c’est en tant que partie de l’Ukraine qu’elle était en perdition : elle a été pressée, aspirée, grignotée, sans rien investir, et ce n’est qu’après son retour à la Russie que la Crimée a repris vie, qu’elle a respiré et qu’elle a commencé à se développer activement.

Un autre sujet de discussion a été l’annonce du retrait de la Russie de ce que l’on appelle l’accord sur les céréales. L’Occident a immédiatement hurlé qu’il y aurait désormais une famine dans le monde à cause de la Russie. Yuri Afonin a déclaré : bien sûr, c’est un mensonge éhonté. Le monde produit aujourd’hui environ 3 milliards de tonnes de céréales. L’Ukraine peut exporter environ 20 millions de tonnes de blé, ce qui représente moins de 1 % de la production mondiale de céréales. Environ 500 millions de tonnes de céréales sont vendues sur le marché mondial, dont 200 millions de tonnes de blé. En d’autres termes, les exportations ukrainiennes ne représentent pas plus d’un dixième du commerce mondial du blé. Et ce blé ukrainien, dans le cadre de l’accord sur les céréales, n’est pas destiné aux pays pauvres d’Afrique, mais aux pays riches d’Europe. Il n’y aura donc pas de famine à cause de l’annulation de l’accord.

Et d’une manière générale, s’il y a encore de la faim dans le monde, c’est uniquement la faute du capitalisme, a souligné le premier vice-président du comité central du KPRF. Le monde produit depuis longtemps suffisamment de nourriture pour nourrir tous les affamés, mais la distribution inéquitable dans le cadre du capitalisme empêche que cela se produise. Par exemple, en 2020, bien avant l’Opération spéciale de la Russie en Ukraine, 8 millions de personnes sont mortes de faim dans le monde, soit 4 fois plus que du covid, or c’était l’année du pic de la pandémie. La cause de la faim est le système capitaliste mondial d’exploitation que l’Occident a mis en place.

C’est pourquoi nous ne devons jamais céder aux pressions et suivre l’exemple de l’Occident ; nous devons défendre fermement les intérêts de notre pays, déclare Yuri Afonin. Avant de discuter de la reprise de l’accord sur les céréales, nos conditions doivent être remplies : les restrictions à l’exportation de céréales et d’engrais russes doivent être levées. D’ailleurs, nos exportations sont bien plus importantes pour la sécurité alimentaire mondiale que les exportations ukrainiennes.

En conclusion, Yuri Vyacheslavovich a mis l’accent sur une autre question importante : la Russie devrait accorder plus d’attention à l’espace post-soviétique dans l’élaboration de sa politique étrangère, ce devrait être une priorité absolue. Nous devrions soutenir plus activement les personnes pro-russes vivant dans ces pays. Il a raconté aux téléspectateurs un événement tragique : la veille, un grand ami de la Russie, le chef des communistes transnistriens, Oleg Horzhan, a été brutalement assassiné en Transnistrie. Il avait toujours prôné l’amitié entre tous les peuples de l’ex-Union soviétique et leur réunification dans un nouvel État-union. Malheureusement, la chasse aux personnes qui partagent nos valeurs a lieu partout dans le monde, a déclaré Yuri Afonin. La Russie doit protéger ces personnes et punir les criminels nazis où qu’ils se cachent.

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