Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le mépris chinois, vos mises en scène ne nous concernent pas !

Voyons comment cette pièce mise en scène par les États-Unis se terminera. Ce sentiment de mépris devant le cirque médiatique, ses incohérences, est ce qui nous submerge souvent. Non seulement la censure totale devant ce qui ne défend pas ces rumeurs érigées en information qui accompagnent tous les méfaits made in USA mais la manière dont cela devient parole d’évangile sans la moindre contradiction (je dois dire que le Congrès du PCF votant le fake new sur les Ouïghours a été un moment d’horreur indépassable). Et on ne peut que partager cette remarque chinoise: ces gens inventent une fiction dans laquelle vous avez mal agi et ils vous demandent de prouver que vous ne l’avez pas fait. C’est une folie qui ne peut exister que quand on a obtenu par censure, et mensonge, un consensus médiatique et politique sans faille, ce qui est en chemin de se réaliser en France avec ceux qui affirment type LCI et ceux qui pratiquent une ombre de polyvalence dans l’alignement sur le mensonge, c’est à dire l’Humanité et la presse communiste. éditorial du Global TimesPar Global TimesPublié: 11 juin 2023 11:19    Deux poids, deux mesures aux États-Unis. Illustration:Liu Rui/GT

Deux poids, deux mesures aux États-Unis. Illustration : Liu Rui/GT

La rumeur inventée par le Wall Street Journal selon laquelle la Chine dépenserait des milliards de dollars pour construire une « installation d’écoute électronique » à Cuba est en pleine fermentation aux États-Unis. Cela a suffi à confirmer les hypothèses précédentes de nombreuses personnes, y compris nous, selon lesquelles il existe une relation directe et étroite de la propagation de cette rumeur avec la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken en Chine.

Il est évident que certaines personnes aux États-Unis veulent gâcher à nouveau la visite envisagée, et l’attitude ultérieure de la Maison Blanche ne réfute pas tant la rumeur, mais une explication de style rumeur. Il voulait s’extraire de la rumeur, et en même temps, elle n’a pas oublié d’y ajouter quelques éléments d’actualité. Cela donne aux gens le sentiment que le rôle joué par le gouvernement américain dans cette affaire n’est pas simple. S’il n’y avait pas eu de battage médiatique sur « l’incident du ballon » aux États-Unis en février, le spectacle actuel aurait peut-être eu le mérite de la nouveauté. Le spectacle américain a toujours été réalisé et joué par les Etats-Unis, et cette fois, le scénariste a ajouté de nouveaux éléments passionnants, mais le scénario dans son ensemble est toujours démodé et merdique. Plus les acteurs font semblant d’être sérieux sur scène, plus ils semblent ridicules. Chaque détail rend les gens absurdes.

La rumeur elle-même cette fois est trop absurde pour être analysée avec des connaissances professionnelles. Les gens normaux pensent qu’une telle histoire est impossible. Il y a deux sentiments essentiels qu’inspire cette comédie au peuple chinois : l’un est que les Américains sont vraiment d’excellents acteurs, et le second est qu’ils jouent leur théâtre comme ils l’entendent, alors que nous ne sommes pas du tout intéressés. Certains responsables américains veulent surtout voir la Chine prouver son innocence dans la panique, mais les gens ne peuvent jamais prouver ce qu’ils n’ont pas fait. Si nous ne nous joignons pas au spectacle, nous ne serons pas dirigés par eux. Leur performance avec des arrière-pensées deviendra de facto une honte internationale.

Pour être honnête, il est nécessaire que les Chinois, qui sont considérés comme un public cible clé par les États-Unis, maintiennent un tel sentiment de sobriété et de détachement. Les médias américains ont rapporté que Blinken se rendrait en Chine le 18 juin, mais la Chine ne l’a ni confirmé ni démenti. Dans une certaine mesure, il s’agit d’une sorte de préjugé et de prévention face aux incertitudes américaines.

On peut dire que cette fois, les États-Unis ont lancé des rumeurs liées à la Chine à un moment particulier, ce qui est conforme à nos attentes. Les États-Unis sont très bons pour jouer à ce jeu. D’une part, ils parlent d’améliorer les relations et, d’autre part, ils créent des tensions. Au cours des deux dernières années, tout ce qui pourrait favoriser l’apaisement des relations sino-américaines ne s’est pas déroulé sans heurts, mais a toujours rencontré toutes sortes de pierres d’achoppement étranges aux États-Unis. Les hauts et les bas entourant la visite de Blinken en Chine aux États-Unis en sont un nouvel exemple.

Avec autant d’incidents comme celui-ci, nous avons compris qu’il ne s’agissait pas d’intermèdes ou d’accidents dans les relations sino-américaines, mais plutôt d’attaques organisées et précises par certaines forces politiques aux États-Unis. Lorsque les Chinois auront une compréhension plus complète et une préparation psychologique à l’intégrité politique américaine, ils auront une immunité et une résistance plus fortes aux violations des promesses, aux volte-face ou à l’hypocrisie des États-Unis. Cela nous permettra d’abandonner complètement nos illusions sur les États-Unis et de concentrer nos efforts principaux sur le fait de bien faire nos propres choses.

Il est intéressant de noter que c’est précisément à ce moment que les États-Unis commencent à se plaindre de la froideur de la Chine à leur égard, ce qui montre à son tour que nous faisons ce qu’il faut et que nous devons continuer cette mentalité et cette attitude envers les États-Unis jusqu’à ce qu’ils montrent suffisamment de sincérité. Nous n’avons pas peur de spéculer avec la plus grande malice sur certains politiciens radicaux américains. C’est une conclusion basée sur l’expérience des Chinois traitant avec les États-Unis ces dernières années, ainsi que sur une sorte de sobriété et de rationalité.

Les États-Unis ont mis en scène un spectacle après l’autre, mais ce sont en fait les mêmes vieux visages qui se relaient sur scène. Par exemple, cette fois, c’est le sénateur Marco Rubio qui prend de l’élan en hauteur, et ces quelques législateurs du Congrès américain qui sont toujours « anti-Chine » et qui frapperont tout ce qui est chinois. Quant à la Maison Blanche, l’un des personnages principaux, elle fait preuve d’une certaine complexité et polyvalence. La Maison Blanche a un motif d’exploiter et de manipuler cet incident pour créer un problème avant la visite de Blinken en Chine, en s’assurant qu’elle prend l’initiative contre la Chine sans perdre le contrôle. C’est une tactique courante des États-Unis.

Voyons quel genre d’astuces Washington proposera dans les prochains jours. Autant rester inébranlable face au changement. Étant donné que les États-Unis ont souligné à plusieurs reprises la nécessité de renforcer la communication de haut niveau avec la Chine, la visite de Blinken en Chine est un test décisif de la sincérité et de la capacité de manœuvre politique des États-Unis. Non seulement le peuple chinois, mais aussi le monde entier regardent comment le spectacle que jouent les Américains va se terminer.

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1 Commentaire

  • Kirk
    Kirk

    Ce qu’il y a d’effrayant c’est de constater que l’Occident “démocrate” soutient un pouvoir fortement nazifié comme si l’Occident devenait à son tour nazifié !

    Répondre

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