Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La Russie crée toute une gamme de technologies révolutionnaires

Aujourd’hui toutes les informations que nous apportons démontrent qu’il est clair que ceux qui sont capables en France de nous mentir pour nous imposer la réforme des retraites, sont capables de nous mentir sur ce qui se passe au niveau international. Pourtant c’est la même logique, la guerre est pour eux un profit sans équivalent et la manière de faire taire le mécontentement des peuples, mais il y a aussi le bilan de leur mondialisation capitaliste financiarisé, à la fois l’imbrication des productions, les délocalisations, la fin des souverainetés nationales, et le chantage permanent à l’asphyxie économique redoublant les expéditions mercenaires, les sanctions sont un garrot mais aussi une manière d’alternative qui devient de plus en plus une sauvegarde. Comme le disait Kissinger: “nos adversaires s’en sortent quelquefois, nos alliés jamais”. L’OTAN a tombé les masques en Europe, comme dans les pays sous développés, l’agression est là devant nous multiforme et la Russie qui depuis 2014 a été obligée de recomposer son potentiel technologique, jusque-là totalement imbriqué dans celui de l’Ukraine y trouve aliment dans son économie de guerre. Un potentiel militaire mais aussi énergétique, est resté dans une sorte de capitalisme d’Etat alors que le potentiel ukrainien a totalement été livré au capitalisme financiarisé étranger, le même qui a œuvré en France en détruisant sa souveraineté et ses capacités à faire face aux défis de la nature, aux épidémies, aux changements climatiques. Il y a là un facteur essentiel de la compréhension de la spécificité du conflit en Ukraine, l’état réel de la relation au développement des forces productives. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/society/2023/1/3/1193351.html

3 janvier 2023, 19:25
Photo : power-m.ru
Texte : Andrei Borisov

La réponse de l’industrie et de la science russes aux sanctions occidentales a été une accélération spectaculaire de ses propres développements technologiques. Rosatom, Roskosmos et un certain nombre d’autres leaders dans leur secteur ont affiché des résultats particulièrement significatifs l’année dernière. L’ingénierie nationale supplante ses homologues importés, et surpasse même leur qualité.

Fin décembre 2022, Roskosmos a annoncé qu’il allait lever 50 milliards de roubles pour construire deux nouvelles usines de fabrication de satellites en même temps. Rosatom, quant à elle, a annoncé la livraison d’un banc d’essai crucial pour son projet Breakthrough [Proryv, ou ‘Percée’, NdT], tandis que Power Machines a annoncé l’achèvement de l’assemblage et des essais de la première turbine à gaz russe de grande puissance de l’histoire récente. Mais alors, qu’en est-il des sanctions qui ont été imposées précisément pour bloquer les opportunités de développement de la haute technologie en Russie ? Comment s’intègrent-elles à toutes ces nouvelles ?

Dès le début, les sanctions occidentales visaient non seulement à provoquer dans l’économie un choc rapide et instantané, mais aussi à adopter une vision à long terme : rendre impossible le développement technologique de notre pays. Tentant d’expliquer pourquoi les mesures “à court terme” n’ont pas fonctionné, de nombreux observateurs et responsables occidentaux ont même déclaré : peu importe, mais le volet à long terme des sanctions fonctionnera. Les équipements technologiques sophistiqués fabriqués en Occident, souvent sans équivalents chinois à part entière, commenceront bientôt à tomber en panne en l’absence de pièces de rechange et de services (provenant également de l’Occident). C’est là que le désastre attend l’économie russe.

L’histoire de la turbine à gaz

Il semblerait que les risques étaient réels. Après 2006, la Russie a construit 30 gigawatts de centrales thermiques à cycle combiné, c’est-à-dire du type où les turbines à gaz servent de “premier étage” et les turbines à vapeur de deuxième étage. Et si notre pays produit et produisait lui-même des turbines à vapeur, la question des turbines à gaz était un problème : à l’époque soviétique, elles étaient fabriquées en Ukraine.

Naturellement, depuis 2014, les turbines ukrainiennes ne sont plus disponibles pour nous. En fait, 70 % de ces 30 gigawatts sont fournis par des équipements provenant de fabricants étrangers – Siemens, par exemple. Aujourd’hui, non seulement la société ne nous vend pas de nouvelles turbines, mais elle n’assure pas non plus la maintenance des anciennes. Sans réparations ni remplacements, la majeure partie de ces 30 gigawatts sera hors service avant la fin de la décennie.

Cependant, le gouvernement russe n’a pas attendu qu’un tel scénario se produise pour y réfléchir. En 2018, il a été décidé de faire de Power Machines, à l’origine un producteur russe de turbines à vapeur, un producteur de turbines à gaz également. Technologiquement, ce n’est pas facile : les turbines à gaz tournent à une vitesse plusieurs fois supérieure à celle des turbines à vapeur et fonctionnent à des températures du corps de travail beaucoup plus élevées (la différence est de plusieurs centaines de degrés). Cela signifie que les aubes de turbine doivent avoir une résistance spécifique et une résistance à la chaleur plus élevées.

Fin 2019, Power Machines a pu mettre en place un bureau d’études pour les turbines à gaz. Et le 26 décembre 2022 – dans un délai inhabituellement court – l’entreprise avait déjà fini d’assembler et de tester la première turbine GTE-170. Ce qui est particulièrement remarquable, c’est que la quasi-totalité de l’assemblage, ainsi que le cycle de test initial, ont eu lieu en 2022. C’est-à-dire dans les conditions mêmes des sanctions qui visaient, entre autres, à priver le pays de la capacité de produire des unités aussi sophistiquées.

Pour comprendre la complexité de ce qui a été accompli, rappelons qu’il y a dix mille pièces. Et seule une fraction d’entre elles peut être fabriquée avec la technologie d’impression 3D. Une grande partie, y compris les plus critiques – les pales de turbine – nécessitent des équipements spéciaux ou des modifications des équipements existants. Le moulage des pales est difficile même pour les types de turbines existants, et encore plus pour celles qui sont totalement nouvelles dans notre pays.

La production des nouvelles turbines commencera dès 2023, et le fabricant atteindra sa pleine capacité – huit GTE-170 par an – en 2025. À long terme, il est prévu de porter la capacité à 12 unités par an.

Et surtout : Power Machines travaille très dur sur l’efficacité. Alors que le GTE-170.1 (déjà assemblé) a un rendement de 34,1% (le Siemens GTE-160 avait un rendement de 34,4%), le GTE-170.2 qui sera fabriqué l’année prochaine aura un rendement de 35,1%. Un surcroit d’efficacité de 1 % ne semble pas si important, mais il faut comprendre qu’à l’échelle d’un réseau électrique, cela représente une économie de plusieurs milliards de mètres cubes de gaz par an.

Le projet de nouvelles turbines n’est pas bon marché – 0,2 milliard de dollars, dont une petite partie a été financée par le gouvernement. Toutefois, il permettra à la Russie de construire des centrales électriques d’une valeur de plusieurs milliards de dollars par an et, à terme, d’exporter ses turbines à gaz sur les marchés étrangers.

Tout aussi important, les turbines seront entretenues par des spécialistes russes, ce qui signifie que les acheteurs des nouvelles turbines n’auront aucune chance de se voir retirer leur centrale électrique si le gouvernement de tel ou tel pays ne plaît pas assez à l’Occident. Il va sans dire que pour le Vietnam, l’Iran, l’Inde et, en fait, tout autre pays ayant une politique étrangère indépendante, il s’agit d’un facteur de poids.

Une “Percée” nucléaire.

Si la substitution des importations et des exportations de turbines à gaz est un élément essentiel dans les prochaines années, le secteur de l’énergie nucléaire semble stratégiquement plus important. Quelle que soit la façon dont on l’envisage, le gaz est une ressource limitée et son prix augmente considérablement. Le combustible nucléaire, en principe, semble beaucoup plus rentable. Mais son traitement est aussi plus compliqué : il nécessite une technologie de très haut niveau. Pourquoi ?

Les réacteurs à neutrons lents existent dans le monde occidental. Même en Russie, ces systèmes dominent encore en nombre. Les neutrons lents ne sont bien captés que par l’uranium 235, dont l’uranium naturel ne contient que 0,7 %. Et si un neutron n’est pas capturé par le noyau d’uranium, la probabilité de fission de l’atome est faible. Par conséquent, pour les réacteurs à neutrons lents, la base de combustible ne représente que 1/140 de tout l’uranium naturel.

La décision d’utiliser des réacteurs à neutrons rapides – comme les BN-600 et BN-800 de la Russie – est inévitable. Les neutrons rapides sont également bien capturés par les noyaux d’uranium-238, c’est-à-dire les 99,3 % restants de l’uranium naturel. Dans ce cas, la base de combustible est automatiquement étendue de 140 fois, et les gisements d’uranium connus ne suffisent pas pour 50 ans, mais pour plusieurs milliers d’années.

Il y a toutefois une nuance : les réacteurs BN utilisent le sodium comme liquide de refroidissement. Le problème est que le sodium est extrêmement capricieux. La France, les États-Unis et le Japon ont essayé de construire des réacteurs au sodium et, en raison de défauts de conception et d’exploitation, il y a eu des fuites de sodium dans tous ces pays. Au contact de l’air ou de l’eau, le sodium brûle, et les structures en béton armé ne sont pas facilement réparables après de tels incendies. Et même s’il n’y a pas eu de grands incendies de sodium dans notre pays, il est presque irréaliste de convaincre des clients étrangers d’acheter un tel produit. En outre, les réacteurs de type BN nécessitent un enrichissement élevé du combustible nucléaire en isotopes actifs – ce qui va à l’encontre du souhait de l’AIEA de minimiser la possibilité que du combustible hautement enrichi tombe “dans de mauvaises mains”.

C’est pourquoi la Russie travaille sur le projet ‘Percée’, dont l’élément clé est le réacteur BREST-OD-300. Son liquide de refroidissement est du plomb. Contrairement au sodium, il ne brûle pas et est tout aussi peu susceptible de ralentir les neutrons. Les neutrons rapides convertissent les noyaux des atomes d’uranium-238 capturés en plutonium, qui, à son tour, subit une fission énergétique et produit l’énergie nécessaire au fonctionnement de la centrale nucléaire.

Un autre avantage des réacteurs ‘Percée’ est qu’ils peuvent utiliser non seulement l’uranium et le plutonium comme combustible, mais aussi les actinides dits mineurs. C’est le nom donné au neptunium, à l’américium et au curium formés dans le combustible nucléaire usé. Ces substances plutôt exotiques participent activement à la fission et créent la majeure partie de l’activité de rayonnement du combustible usé. Ils ne sont pas un combustible approprié pour les réacteurs conventionnels. Mais BREST peut brûler jusqu’à 80 kilogrammes de ces actinides en une seule campagne de combustible. Étant donné qu’ils représentent près de 3 % de la masse du combustible usé, et que 97 % du “combustible usé” est constitué d’uranium et de plutonium, au moyen de “Percée”, 99 % du combustible nucléaire usé pourrait être réutilisé, ce qui réduirait d’un facteur cent la quantité de combustible qui devrait ensuite être éliminée.

Les sanctions ont-elles affecté la capacité de notre pays à mettre en œuvre Percée ? À en juger par les nouvelles concernant la mise en service du principal banc d’essai des réacteurs au plomb en décembre 2022 et la poursuite de la construction du réacteur lui-même, non. Ce n’est pas surprenant : Rosatom a moins fait appel aux composants et systèmes importés que toute autre entreprise russe de haute technologie. Cette démarche est aujourd’hui payante : elle peut travailler sur l’avenir des énergies terrestres à un rythme serein et confiant.

La “Sphère” spatiale

Après les événements de 2022, il est apparu clairement que l’internet par satellite en orbite basse n’est pas une mode, mais un besoin urgent. Si ce n’est pas pour le segment civil de masse, au moins pour le segment militaire. En Ukraine, Starlink s’est révélé être un outil de communication de masse pour l’AFU, et l’apparition d’antennes fondamentalement nouvelles (adaptées à l’installation sur des véhicules pouvant atteindre des centaines de kilomètres par heure) signifie également la possibilité de contrôler à distance des drones de combat partout dans le monde. Et “n’importe où” n’est pas une exagération. Les 3 271 satellites Starlink (soit plus de 50 % de tous les satellites opérationnels) assurent déjà une couverture même dans l’Arctique et l’Antarctique.

Cela ne veut pas dire que l’armée américaine n’a pas déjà utilisé l’internet par satellite pour contrôler des drones. Mais les fournisseurs traditionnels de ces services maintenaient les satellites sur des orbites plus élevées – ce qui signifie qu’il y avait plus de latence de contrôle, ce qui est acceptable pour les drones de reconnaissance mais pas pour les drones de frappe. Il était trop difficile de frapper avec précision une cible en mouvement avec des retards ou des défaillances de communication. Et le nombre total de satellites Internet mondiaux avant Starlink était négligeable – Iridium en comptait moins d’une centaine.

Sans surprise, la Russie commence elle aussi à construire activement sa propre constellation de satellites en orbite basse. Et déjà après l’imposition des sanctions occidentales, il ne s’agit pas de problèmes liés à leur mise en œuvre, mais plutôt de leur expansion. Comme l’a fait remarquer le nouveau directeur de Roskosmos, Youri Borisov : “Ce qui est mis dans le FKP et Sphere… à l’horizon 2030 n’est clairement pas suffisant pour nos consommateurs. Et nous collaborerons avec des entreprises privées, en attirant des fonds extrabudgétaires, pour créer une constellation plus sérieuse… Au tournant de 2025-2026, nous devrons produire 200-250 satellites par an au lieu des 15 actuels. Et d’ici 2030, nous devrions atteindre au moins un satellite par jour”.

Et ce ne sont pas que des plans. Youri Borisov a noté que la société prévoit d’attirer 50 milliards de roubles d’investissement pour construire deux nouvelles usines de satellites en même temps : une dans la région de Krasnoyarsk et l’autre dans la région de Moscou. Des partenariats avec des entreprises privées désireuses de travailler dans ce secteur sont également prévus.

Ainsi, Roskosmos prévoit d’augmenter considérablement la production de satellites au cours des prochaines années, malgré les sanctions. Le plus important est que les satellites GLONASS ont réussi à remplacer complètement les sources électroniques occidentales, et que les autres composants de la constellation orbitale évoluent également dans la même direction.

Mais les projets de l’industrie spatiale russe ne concernent pas seulement les satellites. Pour citer Youri Borisov : “La première priorité est désormais la constellation spatiale. La deuxième priorité devrait être le développement de programmes spatiaux scientifiques et de programmes habités… Mais si vous m’entendiez dire que nous n’allons pas faire de la science et de l’espace lointain, parce que ce n’est pas important, il faudrait me sortir immédiatement de mon fauteuil et m’envoyer balayer les rues”.

Cela fait référence aux projets de la société concernant la fusée Angara, qui entre progressivement dans la production en série, et le remorqueur nucléaire, qui pourrait être tout aussi important à l’avenir. Roscosmos travaille actuellement sur une version “réduite”, avec un réacteur mégawatt d’énergie thermique plutôt qu’électrique. Sous cette forme, il n’est pas assez puissant pour transporter des personnes sur Mars, mais il est néanmoins tout à fait adapté pour accélérer des véhicules de recherche capables d’atteindre à la fois Mars et les planètes plus lointaines du système solaire.

Avions, navires et moteurs d’avion

Bien entendu, les projets révolutionnaires qui sont mis en œuvre avec succès dans le cadre des sanctions ne se limitent pas à l’énergie et à l’espace. L’avion de ligne russe MS-21 à ailes en fibre de carbone, pour lequel le moteur d’avion russe PD-14 est testé, a déjà commencé à voler. Les moteurs seront testés sur l’avion PD-14 de fabrication russe, le deuxième modèle de cet avion de ligne, qui doit entrer en service à l’automne 2022. La certification et les essais du lien “avion national – moteur national” seront activement poursuivis l’année prochaine.

Il est important de noter que le moteur et l’avion ont un rendement énergétique supérieur au niveau mondial, ce qui les distingue des moteurs et des avions de ligne nationaux de la période soviétique. Un moteur PD-8 plus petit est également en cours de création pour propulser les nouveaux Superjet, en remplacement des moteurs français qui se sont avérés problématiques (et qui sont désormais indisponibles en raison des sanctions).

Des travaux sérieux sont également en cours dans le secteur de la construction navale : la Russie a mis en place la production de pétroliers d’une taille record pour l’industrie nationale, avec un port en lourd de 114 000 tonnes et une longueur d’un quart de kilomètre. Le pays construit également la plus grande cale sèche (d’un demi-kilomètre de long) pour la construction des plateformes de forage flottantes nécessaires à l’exploitation des champs pétroliers et gaziers.

Ainsi, non seulement les attentes des partenaires occidentaux n’ont pas fonctionné, mais elles ne fonctionneront pas non plus à l’avenir. Non seulement la chute du PIB de cette année – qui était inférieure à 2,5 %, contre les 10 à 20 % attendus en Occident – n’a pas eu lieu, mais pas plus la “dégradation des secteurs de haute technologie” tant attendue de l’autre côté de l’océan.

Les turbines allemandes seront remplacées par des turbines fabriquées à Saint-Pétersbourg, et l’électronique des satellites de fabrication occidentale a déjà été remplacée. La construction navale, les équipements pétroliers et gaziers, les avions de ligne civils – tous ces secteurs se caractérisent non seulement par le remplacement des importations mais, surtout, par le remplacement des importations par des équipements aux paramètres souvent meilleurs.

À en juger par le succès technologique de cette seule année 2022, une surprise désagréable pourrait attendre l’Occident à la fin de cette décennie. La tentative d’étrangler l’économie russe par des sanctions pourrait se terminer de manière aussi inattendue que les tentatives occidentales similaires d’étrangler le complexe militaro-industriel russe par un blocus des approvisionnements après 2014. C’est-à-dire la croissance des capacités technologiques de notre pays – malgré une pression extérieure sans doute très sérieuse.

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3 Commentaires

  • Franck marsal
    Franck marsal

    Nous devrions travailler au sein du pcf sur un plan similaire de développement scientifique et technologique pour la France.

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  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    En exagérant un peu, la Russie va bientôt crier: Vive les sanctions!

    Répondre
    • etoilerouge
      etoilerouge

      Mieux vaut aider à ce qu’elle crie vive le socialisme car il y va de l’avenir de l’humanité

      Répondre

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