Les États-Unis sont au bout ou très près de la fin de leur capacité à donner, tandis que les craintes grandissent d’une confrontation militaire avec la Russie, c’est le sens de l’article de Fox News le site très conservateur et soutien de Trump. Certes il est de bonne guerre face aux élections de mi-mandat de mettre en cause la stratégie de Biden et de montrer l’irresponsabilité d’un bellicisme sans moyens, mais il dit aussi les résistances d’une bonne partie des USA à la course à la guerre y compris par procuration des États-Unis, vu que leurs alliés européens ne sont pas en meilleure situation et s’ils sont d’autant plus menaçants en paroles que peu aptes à les honorer. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Par Peter Kasperowicz| Fox News (en anglais seulement)
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Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin promet un soutien indéfini à l’Ukraine en « toutes saisons »
Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a signalé cette semaine que les États-Unis et leurs alliés occidentaux avaient du mal à suivre le rythme de la demande de l’Ukraine pour les armes dont elle dit avoir besoin pour repousser l’invasion de la Russie. Ce signal reflète la diminution des approvisionnements pour l’Ukraine et la crainte à la Maison Blanche d’une escalade qui pourrait conduire à une guerre entre les États-Unis et la Russie.
Le risque de réduction des stocks américains de munitions haut de gamme a été signalé presque depuis que les États-Unis ont commencé à contribuer à la défense de l’Ukraine. Aujourd’hui, près de huit mois après le début de la guerre, des experts interrogés par Fox News Digital affirment que les États-Unis sont au bout ou très près de la fin de leur capacité à donner.
Ils ont convenu que les remarques d’Austin indiquent que le déversement initial des munitions haut de gamme comme les lance-roquettes HIMARS, les missiles antichars Javelin, les Stingers antiaériens et les obusiers M-777 est terminée. Ces sources ont déclaré qu’il pourrait y avoir deux facteurs en jeu qui contribuent à cette réalité.
L’un des facteurs est la question qu’Austin a abordée directement cette semaine – les États-Unis sont à court d’équipement ils ne peuvent plus en fournir à l’Ukraine.
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Sur cette photo publiée par le bureau de presse présidentiel ukrainien, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy dirige une réunion du Conseil national de sécurité et de défense à Kiev, en Ukraine, le vendredi 30 septembre 2022. (Bureau de presse présidentiel ukrainien via AP)
Lors d’une conférence de presse mercredi, il a été demandé à Austin si les États-Unis et d’autres pays craignaient de manquer tellement d’approvisionnement national en munitions critiques qu’ils ne pouvaient plus aider l’Ukraine. Austin a esquivé la question en soulignant que le désir est là de donner à l’Ukraine ce dont elle a besoin, mais il n’a pas précisé si les alliés de l’Ukraine peuvent réellement tenir leurs promesses.
« Eh bien, ce n’est certainement pas une question de manque de volonté », a répondu Austin.
Austin venait de conclure une réunion avec des responsables de dizaines de pays sur les besoins en munitions de l’Ukraine. Alors qu’il décrivait cette réunion, il a de nouveau parlé de volonté, mais a fait allusion à une capacité tendue de fournir davantage à l’Ukraine, qui utilise des munitions plus rapidement que le monde ne peut les livrer.
« Nous produirons et fournirons ces capacités hautement efficaces au cours des prochains mois – et dans certains cas des années – même si nous continuons à répondre aux exigences d’autodéfense les plus pressantes de l’Ukraine en temps réel », a déclaré Austin à propos de l’engagement le plus récent à envoyer des HIMARS, des véhicules, des systèmes radar et d’autres équipements.
Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin témoigne devant un sous-comité de la Chambre à Washington, D.C., le 11 mai 2022. (AP/José Luis Magana)
Mark Cancian est conseiller principal au Center for Strategic & International Studies et a passé sept ans à travailler sur les questions d’approvisionnement du DOD pour le Bureau de la gestion et du budget. Son évaluation basée sur les niveaux de stock, la capacité industrielle et les informations de l’administration Biden est que les États-Unis ont des approvisionnements « limités » de HIMARS, Javelins, Stingers et M-777 Howitzers.
« Il y a des zones où nous sommes en fait au fond du baril », a-t-il déclaré à Fox News Digital.
Dans certains cas, cela signifie que les États-Unis commenceront probablement à répondre à la demande d’armement de l’Ukraine en envoyant des substitutions bas de gamme, telles que des obusiers plus légers qui sont utilisables mais pas ce que l’Ukraine recherche. Dans d’autres cas, les États-Unis n’ont peut-être pas grand-chose à donner – Cancian a déclaré que, bien qu’il soit question que les États-Unis fournissent plus d’équipement de défense aérienne, il n’y a pas grand-chose que les États-Unis puissent donner dans ce domaine.
Cancian a déclaré qu’il lisait les commentaires d’Austin comme un signe que l’époque où les États-Unis donnaient à l’Ukraine ses meilleures choses est révolue.
« Cela a confirmé ce que je crois, que nous continuerons à soutenir l’Ukraine, mais nous allons devoir le faire de différentes manières, comme fournir des substituts, ou nous devrons peut-être acheter des choses à d’autres personnes, ou cela prendra plus de temps », a-t-il déclaré. « ce ne sera pas tout à fait la même chose. »
Il a déclaré que cela risquait de créer ce qu’il a appelé un « zoo pour enfants d’équipements de l’OTAN » en Ukraine – un nombre relativement faible de nombreux types d’équipements qui pourraient créer des problèmes de compatibilité.
Certains au Capitole lisent différemment la remarque d’Austin qui conduit en grande partie au même résultat – que l’administration Biden ralentit délibérément le transfert de munitions critiques vers l’Ukraine, car elle s’inquiète de plus en plus de trébucher dans un conflit direct avec la Russie.
Photo du président ukrainien Volodymyr Zelensky et du président Biden (AP/Bureau du président de l’Ukraine)
Un assistant du Congrès ayant une connaissance pratique de ces questions a déclaré à Fox News Digital que bien que les responsables fassent allusion à des approvisionnements limités, il y a encore de la place pour donner plus, et que le ralentissement est dû à un calcul différent de l’administration Biden.
« Ils ont peur de l’escalade », a déclaré cet assistant.
Pas plus tard que la semaine dernière, le président Biden a ouvertement parlé du scénario de « l’Armageddon » qui pourrait se dérouler si la Russie tentait de gagner la guerre avec une frappe nucléaire tactique. L’assistant du Congrès a interprété les remarques d’Austin comme un signe que l’administration est de plus en plus inquiète de franchir une ligne qui pourrait forcer ce résultat.
Un autre signe de prudence des États-Unis, a déclaré l’assistant, est que l’administration a autorisé près de 2,8 milliards de dollars d’autorité pour fournir des armes à l’Ukraine, expirant il y a quelques semaines, à la fin de l’exercice 2022. Certains au Capitole lisent cela comme une indication que l’administration trouve son propre niveau de confort quand il s’agit d’armer l’Ukraine, et ce niveau s’arrête en deçà de ce que le Congrès a autorisé.
« Le Congrès a donné à l’administration plus qu’elle ne le voulait », a déclaré l’assistant. Le département de la Défense a refusé de répondre aux questions de Fox News Digital sur l’expiration de cette autorité.
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Véhicules blindés russes détruits laissés par les forces russes à Izium, Kharkiv, Ukraine, le 2 octobre 2022. (Photo de Metin Aktas/Anadolu Agency via Getty Images)
Il y a un point de vue connexe au sein du Congrès selon lequel, bien que les stocks américains de certaines munitions aient clairement été réduits à mesure que les États-Unis envoient des articles en Ukraine, cette réduction n’est pas une menace pour la sécurité des États-Unis eux-mêmes. L’assistant a expliqué que beaucoup de ces articles ont été stockés en grande partie pour être utilisés dans un éventuel conflit avec la Russie, et que le conflit se joue déjà avec l’Ukraine en tête.
Ce conflit réduit la capacité militaire de la Russie, ce qui signifie qu’une baisse correspondante des stocks américains ne rapproche pas les États-Unis d’une crise des stocks.
En d’autres termes, l’administration Biden a plus de flexibilité pour donner plus à l’Ukraine, mais choisit de ne pas le faire.
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L’évolution de la position américaine intervient juste au moment où le président ukrainien Volodymyr Zelensky intensifie la pression sur les pays occidentaux pour qu’ils fournissent plus d’armes. Pas plus tard que cette semaine, Zelensky a demandé des systèmes de défense aérienne capables d’atténuer les récentes attaques de missiles de la Russie sur la capitale ukrainienne.
« Le 229e jour de guerre à grande échelle », a-t-il dit. « Le 229ème jour, ils essaient de nous détruire et de nous effacer de la surface de la terre. »
Pete Kasperowicz est rédacteur politique chez Fox News Digital.
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Michel BEYER
Alors que Macron et le gvt français se contorsionnent pour justifier la légitimité d’entraîner 2000 soldats ukrainiens, Zelensky en veut toujours plus. Il veut une “preuve d’amour” de la part de la France, dixit le journal “Le Télégramme”. La France ferait moins que la Norvège, la Pologne ou le Canada. Pourtant 18 canons Caesar ont déja été livrés. Et pendant ce temps notre Macrounet fait semblant de discuter avec Vladimir Poutine.
Le journal fait aussi état de la destruction de 30% de centrales électriques par les missiles russes que, paraît-il, La Russie ne possède plus. Cela veut dire que les dégâts sont certainement supérieur à 30%. Il est vrai, que la Russie, incapable d’avoir des missiles, utilise les drones iraniens. C’est obligé puisque la Russie n’a plus de drones.
Bref, nous sommes partis pour une guerre très longue.