Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

L’Allemagne n’a jamais cru à la victoire de l’Ukraine

Les USA déploient des initiatives diplomatiques tout azimut pour que l’on soutienne leur homme de main ukrainien, le comédien et oligarque Zelensky et déversent milliards et armement dans leur guerre par procuration qui vise la Russie en tant qu’alliée de fait de la Chine dans la construction d’un monde multipolaire, mais les soutiens qu’ils obtiennent pour leur croisade y compris en Europe sont fragiles. Si l’on considère que les pires de tous sont ceux qui s’avèrent incapables de résister au désastre économique c’est à dire non seulement la Pologne, les pays baltes, mais aussi le gouvernement conservateur de Grande-Bretagne, on mesure bien en quoi la fuite en avant dans la guerre et la fascisation vont de pair. L’Allemagne est une des plus menacée et le réalisme allemand n’ignore pas qu’en cas d’extension du conflit et engagement réel des forces russes, les bulletins de victoire ne mènent nulle part. C’est le sens de nombreuses positions du haut commandement de la  Bundeswehr et même du falot Olaf Scholz pris entre le marteau US et l’enclume du refus du peuple allemand. Malheureusement, dans toute l’Europe, la gauche dans sa version social-démocrate est au meilleur des cas timorée et au pire des cas comme les verts des excités bellicistes antirusses et antichinois relayant avec complaisance n’importe quelle propagande digne des faux charniers de Timisoara, ce qui fait partout le lit d’une extrême-droite en embuscade. Il est urgent de prendre au sérieux partout en Europe l’impulsion d’un mouvement de la paix, ne pas mener le combat pour la paix est une tragédie pour l’avenir de notre continent. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Malgré ses récents succès militaires, le gouvernement d’Olaf Scholz ne prend toujours pas l’armée ukrainienne au sérieux, affirme “Die Zeit”. Pour le chancelier, le conflit doit être réglé par la voie diplomatique.Courrier internationalPublié hier à 14h56 Lecture 1 min.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le chancelier allemand Olaf Scholz à Kiev, le 16 juin 2022.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le chancelier allemand Olaf Scholz à Kiev, le 16 juin 2022. PHOTO SERGEI SUPINSKY / AFP

Le gouvernement d’Olaf Scholz est à nouveau sous le feu des critiques ukrainiennes, affirme Die Zeit. Pour intensifier ses contre-attaques contre les Russes, Kiev a besoin d’armes, que Berlin semble réticent à lui envoyer. “Car une victoire de l’Ukraine – définie comme le refoulement des forces russes jusqu’aux frontières d’avant 2014 – ne contredit pas seulement les pronostics de nombreux experts allemands, explique le titre de gauche. Elle va également à l’encontre de la position politique du chancelier Olaf Scholz, et il faut le dire très clairement.”

Pour l’hebdomadaire, les hésitations du dirigeant social-démocrate à envoyer à Kiev des chars de combat Marder et Leopard s’expliquent par son manque de confiance dans l’armée ukrainienne. Scholz considère que celle-ci ne peut l’emporter face à la “supériorité militaire de la Russie” et à ses capacités d’escalade nucléaire, affirme le titre. “Ce qu’il veut, et a voulu, depuis le début du conflit, ce sont des négociations avec le Kremlin.”

“Poutine ne doit pas gagner”

Le journal fonde son analyse sur les déclarations du chancelier allemand. Aux réunions du G7 ou au Forum économique mondial de Davos, il a toujours affirmé que Poutine ne devait pas gagner cette guerre”. Pour Die Zeit, “ce n’est pas tout à fait la même chose que de dire : ‘Poutine doit perdre la guerre’, ou bien même ‘Nous serons aux côtés de l’Ukraine jusqu’à la victoire finale’.

Dans ce contexte, le coup de téléphone du dirigeant allemand au président russe, mardi 13 septembre, apparaît comme une manière de remettre les discussions diplomatiques sur la table, tout en faisant taire les reproches sur son manque d’implication dans la guerre. Dans un pays où 77 % de la population “souhaite que des négociations avec les pays occidentaux permettent de déboucher sur la fin du conflit”, la mesure ne peut être considérée que d’un bon œil, note le journal, citant un sondage de l’Institut Forsa publié fin août. “Le chancelier connaît bien les Allemands.”

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1 Commentaire

  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    La réalité sur le terrain.
    Comment les Russes avec 8 missiles ont bloqué toute l’armée ukrainienne à Kherson.

    La destruction du barrage sur l’Ingulets a noyer les tranchées et emporté les pontons.Ceux qui subsistent se font pilonner par les Ka-52 Alligator.

    Dans d’autres régions les soldats ukrainiens mal formés se font pulvérisés par les chars T-80 dotés de vision thermique. Ces pauvres soldats juste bon pour l’abattoir n’ont même pas appris à se mouvoir discrètement, une des bases est de savoir utiliser le terrain et éviter à tout pris d’être à découvert.

    https://youtu.be/6Bdev5qa3lk

    Travail du T-80 un détour par le bois juste en arrière plan aurait sauvé la vie à ces soldats :

    https://youtu.be/J2ZwnZbqbNo

    Quand c’est possible on se déplace à couvert et on en sort que pour porter le coup à l’ennemi.
    On étudie la carte du terrain et on utilise le relief et le couvert naturel.
    Dans ce cas c’était possible.

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