Ceux qui tentent d’emporter notre adhésion à la propagande pro-otan en nous présentant l’opération russe comme un pur désastre qui aurait entraîné seulement l’unité de l’Europe derrière l’OTAN et prennent comme exemple l’adhésion de la Finlande et de la Suède semblent ignorer que cette adhésion de fait était prévue bien avant l’opération. Ce que révèle un article du Washington post. La dite unité risque fort de se heurter comme dans le reste du monde à la colère des peuples contre le résultat de cette militarisation, famine, inflation. D’où la volonté de tout attribuer à la Russie en ce domaine en ne montrant pas l’encerclement subi et ses conséquences inévitables, la manière dont les USA et leurs vassaux continuent à jouer avec le feu. (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)
Dans cet article : Diplomatie, États-Unis, Finlande, géopolitique, Militaire, OTAN, Politique, Relations diplomatiques, Relations internationales, Russie, Suède, Ukraine28 mai 2022 | |+Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur WhatsAppPartager sur Telegram
Le président finlandais Sauli Niinisto et la Première ministre suédoise Magdalena Andersson avec Joe Biden à la Maison Blanche, le 19 mai 2022. Photo : RS/MPI/Capital Pictures/Legion-Media.
Bien avant le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN a commencé à être discutée avec le président américain Joe Biden, a révélé l’analyste politique David Ignatius dans un article du Washington Post.
Le journaliste soutient que le secrétaire d’État Antony Blinken et d’autres hauts responsables de l’administration américaine lui ont fourni des détails cette semaine selon lesquels, en avril 2021, une série de réunions en coulisses ont commencé sur la création d’une coalition internationale pour l’aide à l’Ukraine au cas où la Russie viendrait envoyer des troupes dans le pays voisin.
« Très vite, Biden est arrivé à la conclusion que le meilleur moyen de contrecarrer l’espoir de Poutine de diviser l’OTAN serait l’adhésion de deux nouveaux membres forts, la Finlande et la Suède », a déclaré Ignace.
Biden a cherché à attirer le président finlandais Sauli Niinisto, l’appelant en décembre puis en janvier pour discuter de la menace russe, a déclaré Blinken. Le président américain a ensuite invité Niinisto à se rendre à la Maison Blanche en mars et, alors qu’ils étaient assis dans le Bureau ovale, Biden a proposé d’appeler la Première ministre suédoise Magdalena Andersson, la contactant tard dans la nuit. En mai, les deux dirigeants européens se sont rendus ensemble à la Maison Blanche pour discuter des projets de leurs pays pour rejoindre l’OTAN.
Ignatius a fait remarquer, citant Blinken, que grâce à une planification aussi précoce de la Maison Blanche, une fondation pour les livraisons d’armes et le soutien financier collectif à l’Ukraine était déjà préparée peu de temps après le début de l’opération russe en Ukraine le 24 février.
Les deux pays nordiques ont officiellement demandé à rejoindre l’OTAN la semaine dernière, prétendument motivés par le développement du conflit en Ukraine. Depuis lors, la Turquie a imposé des obstacles à leurs candidatures, dénonçant qu’Helsinki et Stockholm tolèrent ou soutiennent les groupes « terroristes » kurdes.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que son pays « n’a aucun problème » avec la Finlande et la Suède, mais « une expansion de l’infrastructure militaire [de l’OTAN] dans ces territoires provoquerait certainement une réponse » de Moscou.
(Avec des informations de RT)Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur WhatsAppPartager sur Telegram
Vues : 96
etoilerouge
L’institut de la paix se trouve à Stockholm. L’adhésion de la Suède à un ensemble guerrier ayant mené des guerres illégales comme en Yougoslavie , diffusant en Europe les armes nucléaires et thermo nucléaires contrairement aux accords de limitation et aux volontés des peuples du monde doit voir cet institut quitter la Suède pour un pays pacifique et humain Comme Cuba.