Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le directeur de la CIA affirme que les services de renseignement américains n’ont pas conclu que la Russie envahira l’Ukraine

Tous les démentis n’y feront rien, cela n’empêchera pas lapresse de déclarer comme le Nouvel observateur de cette semaine que c’est “le retour du goulag” sous-entendu l’URSS, le communisme… Je me souviens de ce chauffeur de taxi à Moscou qui était étonné que nous comparions Poutine à Staline, il protestait “avec Staline, tous les escrocs et parasites qui entourent Poutine seraient déjà en prison.”ce qui dans le fond correspond parfaitement à la réponse d’Andrei Dutslev à un communiste français qui lui demandait son opinion sur Poutine: “je le critique mais pas pour les mêmesraisons que vous… Pour vous c’est un dictateur, pour moi c’est un capitaliste”… Tant que la gauche fera de telles confusions on ne verra pas beaucoup sa différence avec la droite et l’OTAN dont elle défend les intérêts… puisque le haut commandement vient de repousser le veto russe à l’acceptation de l’Ukraine dans l’OTAN et que le seul àavoir dénoncé cette rupture d’engagement pris avec Gorbatchev lors de laréunification de l’Allemagne est Zemmour. Le sommet de la démocratie convoqué pour encercler la Russie et la Chine a été un bide,nous y reviendrons, mais Biden a remis ça avec sescopains du G7, enréalité l’OTAN soi-même pour menacer la Russie de nouvelles sanctions pour oser avoir à ses frontières des bases de l’impérialisme US Européen, c’esttragique et grotesque… (noteettraduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

10/12/2021

Les commentaires de William Burns contredisent les récents reportages des médias

Publié leCatégories

Le directeur de la CIA, William Burns, a déclaré lundi que les agences de renseignement américaines n’avaient pas conclu que le président russe Vladimir Poutine avait l’intention d’envahir l’Ukraine, contredisant les récents rapports des médias qui disaient le contraire.

« Nous ne savons pas si Poutine a décidé d’utiliser la force », a déclaré Burns au sommet du conseil des PDG du Wall Street Journal.

La semaine dernière, le Washington Post a rapporté que les services de renseignement américains avaient découvert que la Russie avait des « plans » pour envahir l’Ukraine au début de 2022. Les reportages des médias ont ajouté à l’hystérie sur la situation en Ukraine, qui pourrait être utilisée pour justifier plus d’aide militaire à l’Ukraine et plus de troupes américaines dans la région.

Burns a déclaré qu’il était toujours préoccupé par le positionnement militaire de la Russie dans la région. « Mais ce que nous savons, c’est qu’il place l’armée russe, les services de sécurité russes dans un endroit où ils pourraient agir de manière très radicale », a-t-il déclaré.

Pour sa part, la Russie nie planifier une invasion et a déclaré que tout mouvement de troupes à l’intérieur de ses propres frontières n’était pas une menace. Poutine a souligné l’augmentation de l’activité des États-Unis et de l’OTAN comme la raison des tensions et cherche des garanties que les forces occidentales ne se déplaceront pas plus à l’est.

Poutine a exprimé son désir que l’OTAN arrête son expansion vers l’est lors d’un sommet virtuel avec le président Biden mardi. Le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan a déclaré que Biden avait averti Poutine que si la Russie envahissait l’Ukraine, les États-Unis imposeraient des sanctions sévères à la Russie, enverraient plus de troupes sur le « flanc est » de l’OTAN et enverraient plus d’armes à Kiev.

Publié sur news.antiwar.com

Print Friendly, PDF & Email

Vues : 190

Suite de l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.