L’essentiel qui doit être retenu de cette communication concernant une mutation delta plus du virus indien delta, c’est le caractère universel que doit prendre la lutte contre le virus parce que ce qui est frappant c’est qu’y compris en Inde, les lieux d’alerte sont ceux où il existe une médecine digne de ce nom, en revanche il existe des zones en particulier rurales où les cas ne sont pas recensés. La vaccination de tous est une nécessité avant que se multiplient les variants qui rendent la dite vaccination moins efficace. (note et traduction de danielle Bleitrach)
Dans cet article:Coronavirus, COVID-19, États-Unis, Inde, Pandémie, Santé, SARS-CoV-2, Virus23 juin 2021 | 8 | Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur WhatsAppPartager sur Telegram
photo : Des proches d’une victime de covid-19 pleurent dans un crématorium à la périphérie de Bangalore, en Inde, le 13 mai 2021. Photo: Samuel Rajkumar / Reuters
La nouvelle variante du COVID-19 récemment détectée en Inde, appelée Delta Plus, est extrêmement transmissible et même marcher sans masque aux côtés d’un patient porteur de cette souche peut provoquer sa propagation,a averti Randeep Guleria, directeur de All India Institutes of Medical Sciences (AIIM).
L’expert a expliqué à India Today que, bien que suivre les recommandations visant à prévenir le COVID-19 peut aider grandement à contrer cette nouvelle mutation, le gouvernement indien est préoccupé par le mécanisme immunitaire du Delta Plus et sa résistance aux anticorps monoclonaux.
« Cette situation est actuellement étudiée par le Consortium indien de séquençage du génome du SRAS-CoV-2 (INSACOG), un réseau de laboratoires effectuant un séquençage génomique », a déclaré M. Guleria. « Nous devrions savoir au terme de cette étude si les vaccins sont efficaces contre cette variante ou non », a-t-il ajouté.
Le chef de l’AIIM a affirmé qu’il restait prudent même si la propagation de la nouvelle mutation dans le pays asiatique pour le moment était limitée, soulignant qu’ils n’excluaient pas d’imposer un nouveau confinement comme « mesure de confinement » si les cas de coronavirus se multipliaient .
Prochaines semaines, cruciales
Guleria a également assuré que les prochaines semaines entre six et huit semaines seront cruciales pour comprendre à quel point la nouvelle variante peut être grave,qui a émergé à un moment où la souche Delta est dominante en Inde.
Delta plus a également été trouvé dans neuf autres pays (États-Unis, Royaume-Uni, Portugal, Suisse, Japon, Pologne, Népal, Russie et Chine) par rapport à la souche delta originale très contagieuse, qui s’est maintenant propagée à 80 pays.
Mardi, le ministère indien de la Santé a classé Delta Plus comme une « variante préoccupante » qui a été trouvée dans des échantillons séquencés du génome des États du Maharastra (districts de Ratnagiri et Jalgaon), du Kerala (districts de Palakkad et Pathanamthitta) et du Madhya Pradesh (districts de Bhopal et Shivpuri).
Une mutation passe d’une « variante d’intérêt » à une « variante préoccupante » (COV) lorsqu’elle montre des preuves qu’elle répond à au moins l’un des nombreux critères : transmission facile, cause d’une maladie plus grave, neutralisation réduite par les anticorps ou réduction de l’efficacité des traitements et des vaccins.
Selon les experts de l’INSACOG, le delta plus, également connu sous le nom AY.1, est lié au delta, une variante considérée comme déjà « préoccupante » qui a été identifié pour la première fois en Inde l’année dernière et qui est censé avoir conduit à la deuxième vague mortelle d’infections en été.
Parmi ses principales caractéristiques, la nouvelle variante présente une plus grande transmissibilité, une plus grande liaison aux récepteurs des cellules pulmonaires et une réduction possible de la réponse des anticorps monoclonaux,une puissante perfusion intraveineuse d’anticorps pour neutraliser le virus.
Léger avantage
La variante delta plus contient une mutation supplémentaire appelée K417N dans la protéine de pointe du coronavirus, qui a été trouvée dans les variantes bêta et gamma, détectées pour la première fois en Afrique du Sud et au Brésil, respectivement (la bêta a été liée à une augmentation des hospitalisations et des décès lors de la première vague d’infections en Afrique du Sud, alors que le gamma a été estimé très transmissible).
Même avec 166 exemples de delta plus partagés dans GISAID, une base de données mondiale à échange ouvert, « nous n’avons pas beaucoup de raisons de croire que celui-ci est plus dangereux que le delta d’origine », a noté Jeremy Kamil, virologue au Louisiana State University Health Science Center à Shreveport, aux États-Unis.
« Delta plus pourrait présenter un léger avantage à l’infection et la propagation parmi les personnes qui ont déjà été infectées pendant la pandémie ou qui ont une immunité faible ou incomplète fournie par le vaccin, » a dit Kamil à la BBC.
« Il faut rester calme. Je ne crois pas que l’Inde ou quelqu’un d’autre dans le monde ait publié ou accumulé suffisamment de données pour distinguer le risque de delta plus comme plus dangereux ou inquiétant que la variante delta originale », a-t-il ajouté.
En vidéo, Variante Delta, un COVID dopé?:
(Avec des informations de RT et BBC)
Vues : 98
