Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le monde n’est plus dirigé par un “petit groupe de pays”, dit la Chine au G7

OUI! c’est bien là la réalité nous sommes déjà dans une nouvelle ère. La capacité de nuisance des USA et de leurs alliés existe mais un véritable front est en train de se constituer. Ce qui est inquiétant pour nous peuples occidentaux est l’incapacité dans laquelle on nous maintient de comprendre ce qui se joue. Pourtant devait nous alerter l’insondable médiocrité de nos gouvernants, les querelles entre l’anglais et le français et le choix de prétendre concurrencer la route de la soie en investissant massivement dans des infrastructures ce que nous sommes incapables de réaliser dans nos pays et d’organiser une lutte contre l’épidémie dans laquelle nous témoignons des mêmes carences. Non seulement il n’y a rien de concret et le G7 est divisé mais le peu qui se réalisera sera pour l’unique profit des multinationales et à un coût exorbitant pour les peuples.L’immense problème et dont le peuple français n’a pas la moindre conscience est que cette logique est celle d’une guerre déjà déclarée et dont nous subissons la propagande de guerre. (Note de Danielle Bleitrach histoire et société)

G7-SOMMET/CHINE:Le monde n’est plus dirigé par un “petit groupe de pays”, dit la Chine au G7

CARBIS BAY, Angleterre, 13 juin (Reuters) – L’époque où un “petit groupe de pays” décidait du sort du monde est finie depuis longtemps, a déclaré la Chine dimanche, en réplique à la volonté affichée par les membres du G7 réunis en sommet en Angleterre d’adopter une position unie face aux ambitions de Pékin.

“L’époque où les décisions mondiales étaient dictées par un petit groupe de pays est révolue depuis longtemps”, a déclaré un porte-parole de l’ambassade de Chine à Londres.

“Nous avons toujours pensé que les pays, grands ou petits, puissants ou faibles, pauvres ou riches, sont égaux et que les affaires du monde devraient être traitées via des consultations entre tous les pays”, a-t-il ajouté.

A l’occasion du sommet de Carbis Bay, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a animé samedi un débat au sujet de la Chine et il a appelé les autres dirigeants du G7 à parvenir à une approche unifiée face aux défis posés par Pékin, a dit une source.

Les membres du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon) se sont entendus samedi pour proposer aux pays en développement un vaste programme en faveur de leurs infrastructures afin de concurrencer l’initiative chinoise de nouvelle “Route de la soie”. (Guy Faulconbridge version française Bertrand Boucey)

Les membres du G7 réunis en sommet en Angleterre se sont entendus samedi 12 juin pour proposer aux pays en développement un vaste programme en faveur de leurs infrastructures afin de contrer l’influence grandissante de la Chine.

Si tous sont d’accord sur le fond du problème, certains pays redoutent de s’attirer l’hostilité de Pékin.“C’est la première fois que les pays les plus riches du monde discutent de la création d’une alternative directe au projet chinois de nouvelle ‘Route de la soie”’, note le New York Times.

Réunis samedi en sommet en Cornouailles, les membres du G7 se sont entendus pour proposer aux pays en développement un vaste programme en faveur de leurs infrastructures afin de contrer l’influence grandissante de la Chine à travers le monde.

Lancé par le président chinois Xi Jinping en 2013, le projet de nouvelle “Route de la soie” consiste à financer des investissements et des projets de développement de l’Asie à l’Europe et jusqu’en Afrique. Dans ce cadre, plus de 100 pays ont déjà signé des accords avec Pékin pour développer des liaisons ferroviaires, des ports, des autoroutes ou d’autres types d’infrastructures. Mais les projets chinois sont notamment accusés d’endetter lourdement les pays en développement ce qui les paralyse et les laisse politiquement redevables à la Chine, note The Guardian.

“La contestation de l’hégémonie chinoise, pièce maîtresse de la politique étrangère” de Biden

Le contre-projet du G7 baptisé “Build Back Better World” (B3W) doit lui permettre de conclure des partenariats transparents en matière d’infrastructures pour combler d’ici 2035 des besoins estimés à 40 000 milliards de dollars dans les pays à revenus faibles et intermédiaires. Il a été présenté à l’initiative de Joe Biden qui a fait de “la contestation de l’hégémonie chinoise, la pièce maîtresse de sa politique étrangère”, note le New York Times.

Selon la Maison Blanche, le programme B3W vise à mobiliser des fonds privés dans des domaines tels que le climat, la santé et la sécurité sanitaire, le numérique et l’égalité entre les sexes. Les membres du G7 se sont aussi entendus samedi sur la nécessité de trouver une approche concertée pour répondre à la concurrence déloyale exercée par la Chine et aux violations des droits de l’homme observés dans le pays.

Les hauts responsables du G7 “veulent prouver que les valeurs occidentales peuvent prévaloir”note le journaliste de la BBC Jon Sopel. Mais l’administration Biden a été vague concernant la contribution de l’Occident à ce plan d’infrastructure mondial ainsi que les délais dans lesquels il pourrait être mis en place.”

Interviewé par Al-Jazira, l’expert américain Ryan Patel a estimé que la mise en place du B3W “pourrait prendre du temps”, “même si les puissances du G7 ont les capacités de créer une alternative” à la Route de la soie chinoise. “Ce que la Chine et les pays du G7 cherchent à faire actuellement”, explique-t-il, “c’est de devenir plus indépendants”, en diversifiant leurs partenaires commerciaux, surtout à la lumière du ralentissement économique provoqué par la crise du Covid-19.

UN G7 DIVISE

Des divergences sont néanmoins apparues samedi entre les pays du G7, selon le Washington Post. D’après un haut responsable américain qui s’est exprimé samedi sous le sceau de l’anonymat, la Grande-Bretagne, le Canada et la France ont rapidement soutenu le point de vue de Biden tandis que d’autres pays se sont montrés plus hésitants sur la manière d’agir, par peur de s’attirer l’hostilité de Pékin.

L’Allemagne, qui exporte chaque année des millions de voitures vers la Chine, fait partie des alliés qui craignent qu’une position ferme contre la Chine ne se retourne contre elle”, remarque le Washington Post. Le Japon, proche voisin et partenaire commercial de la Chine, s’est également montré méfiant. […] Quant à l’Italie, elle a elle-même signé en 2019 un protocole d’accord avec la Chine pour rejoindre son projet de nouvelle Route de la Soie que le G-7 essaie maintenant de contrer.”Noémie Taylor-Rosner

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