Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Nouvelles de l’Inde: une situation “déchirante” mais qui est le “monstre”?

C’est ainsi que L’OMS a qualifié la situation indienne de “déchirante”…

Effectivement ce qui se passe en Inde est terrible mais qui est le monstre ?

LE PREMIER MONSTRE : LE GOUVERNEMENT FASCISTO-LIBERAL INDIEN

Le virus, ou celui qui laisse un pays sans structures hospitalières, avec un mode de vie miséreux pour beaucoup… L’Inde, c’est 1,5 milliard de gens. Donc, le même taux de contamination fait des milliers de morts chaque jour – et les conditions sanitaires globales, la surpopulation, la misère, le manque d’hygiène, le médical quasi-impuissant avec des structures médiocres – la question est comme toujours : pourquoi et comment.

Pourquoi la Chine arrive-t-elle avec la même population à soigner, endiguer l’épidémie et propose-t-elle même son aide aux indiens, alors que les États-Unis continuent à mettre l’embargo sur des produits indispensables tant qu’ils considèrent que leur propre population n’a pas plus qu’il ne lui en faut ?

PARCE QUE LE MONSTRE EN CHEF, LES ETATS-UNIS, SONT ASSIS SUR UN STOCK QUI FAIT DÉFAUT AUX AUTRES

Les États-Unis sont l’un des quatre principaux producteurs mondiaux de vaccins contre le coronavirus — avec la Chine, l’Inde et l’UE — et le seul qui n’a pas exporté un nombre important de doses. En plus de stocker presque toutes les doses produites aux États-Unis, l’administration Biden a également utilisé la Loi sur la production de défense pour assurer un accès prioritaire aux matières premières nécessaires à la production de vaccins.

Cette loi extraterritoriale qui lui permet blocus, embargo touche jusqu’à ses alliés…

Alors que l’Inde lutte actuellement contre la deuxième vague catastrophique, les États-Unis ont interdit les exportations de 37 matières vitales pour la production de vaccins en Inde. L’administration Biden n’a levé que partiellement l’interdiction, sous la pression croissante des producteurs de vaccins.

Les États-Unis ont le monopole absolu sur la technologie de l’ARNm. C’est pourquoi ils appliquent l’interdiction d’exportation en ce moment d’urgence pour s’assurer que les producteurs américains comme Pfizer obtiennent un approvisionnement abondant en matériaux.

Ils organisent une espèce de taylorisation de la production :

Ils divisent la procédure de production et délèguent chaque étape à différents fabricants tout en conservant la technologie de base. Les entreprises américaines ont également divisé la procédure de production de vaccins et travaillent avec différents fabricants dans différents pays ou régions pour accroître l’efficacité de la production. Selon la BBC, il est maintenant la norme pour les entreprises américaines d’avoir leurs vaccins COVID-19 fabriqués dans un endroit, mais « remplis et finis » et préparé pour l’exportation dans un autre. Par exemple, le vaccin Moderna est produit en Suisse et mis dans des flacons en Espagne. Et la société britannique Croda fournit un composant à Pfizer pour fabriquer son vaccin, et une usine en Normandie, en France, remplira des flacons. Selon un rapport du Bureau of Investigative Journalism publié en partenariat avec STAT, les pays d’Amérique latine ont accusé Pfizer d’« intimidation de haut niveau » lors des négociations sur le vaccin COVID-19. Pfizer aurait forcé l’Argentine, le Brésil et d’autres pays d’Amérique latine à promettre des actifs souverains tels que des missions diplomatiques, des réserves bancaires fédérales et des bases militaires en garantie pour protéger ses compagnies pharmaceutiques contre les poursuites liées aux vaccins.

Des experts mondiaux, y compris ceux des États-Unis, ont suggéré à l’administration américaine d’abandonner le nationalisme vaccinal et d’aider à promouvoir la distribution mondiale de vaccins par des mesures telles que la rupture du monopole, l’exemption des droits de propriété intellectuelle et l’accélération de la capacité de production. Mais il semble que l’administration Biden n’a pas l’intention d’accepter aucune de ces suggestions, a déclaré Zhang Tengjun, chercheur adjoint à l’Institut chinois d’études internationales. Il a noté que l’administration Biden maintient toujours absolument le principe « l’Amérique d’abord », car aider d’autres pays pourrait conduire à des réactions intérieures, qui peuvent ne pas être propices à sa gouvernance, quelque chose que Biden ne veut pas voir au début de sa présidence.

Dans ce conditions où l’UE est elle-même otage-complice du système, l’aide apportée par la France, par l’UE à l’inde est une plaisanterie tant que ce système-là n’est pas dénoncé…

Croire que Biden va appliquer un new deal aux États-Unis et va faire payer les riches alors que partout dans le monde, il continue de poursuivre la politique de Trump et la clé de voûte d’un système qui comme aux Indes ne peut que détruire les travailleurs est une escroquerie…

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