Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Week-end de la gauche comme un malaise

Sur le fond, la candidature de Fabien Roussel est un acte qui va plus loin – heureusement – que cette catastrophe constitutionnelle que sont en train de devenir les élections en France, avec leur clé de voute effondrée: la présidentielle.

Les abstentionnistes désignent le problème et tentent de le résoudre à leur manière, qui est bien sûr tout sauf la bonne, mais on ne peut pas non plus contourner ce qu’ils disent ou plutôt le manque qu’ils dénoncent. L’épidémie semble avoir chassé tout ce qui s’est passé avant elle, mais il ne faudrait pas oublier les gilets jaunes et le fait que se sont multipliées les manifestations, les grèves, les protestations qui ont empêché Hollande d’oser briguer un nouveau mandat, que le capital et l’Institut Montaigne ont été contraints à improviser un candidat à la hâte, un “mouvement” pour imposer Macron. Tous les médias ont été mobilisés pour lancer un produit comme une marque de savonnette, sans parti, sans élus, un pur objet de désir populiste basé sur la toute puissance monarchique de la présidence.

Si on oublie ce passé proche qui a mis Macron au pouvoir, on peut entretenir des illusions sur le projet clair qui synthétiserait les valeurs incarnées par les anciens macronistes avec la gauche plus radicale, ne serait-ce que sur leurs positionnements politiques face à la Loi Travail par exemple. A titre d’illustration, comment l’électorat ouvrier et populaire pourrait-il s’y retrouver ?

Le pouvoir est déjà le produit de ce désaveu de la “gauche” qui a permis à des candidats comme Macron et Mélenchon d’affronter Le Pen dans des “mouvements” qui voulaient dépasser les clivages. Tout ce qu’ils ont produit c’est des directions ramassées sur elles-mêmes, un chef autoritaire et une classe ouvrière abstentionniste face à une petite mobilisation orientée vers les couches moyennes et qui n’obtient de rares résultats que par une abstention massive.

Etonnez-vous qu’un tel pouvoir, celui de Macron, multiplie les bévues en matière de gestion d’une épidémie et ne semble que savoir provoquer à force de servir les siens, tout leur tolérer. La phrase qui reçoit le plus d’assentiment dans les conversations collectives impromptues est : “s’ils dirigent tout comme ils dirigent l’épidémie ça ne m’étonne pas que ce soit la catastrophe”. Une autre phrase est: “nous sommes incroyablement patients et gentils, si nous étions comme eux, le pays serait à feu et à sang, on dirait d’ailleurs qu’ils le cherchent”. Quand je m’amuse à prononcer ces deux phrases, l’approbation est totale, une sorte de rire et de chaleur se répand, tout y passe. Le problème est que personne n’échappe à ce diagnostic ; pas un pour sauver l’autre.

C’est dans ce contexte qu’il faut situer les prestations politiques.

Quand hier quelques éclopés de la gauche se réunissent pour tenter de faire pression pour inventer un produit concurrent à Macron, mais selon les mêmes recettes, ils n’ont pas idée que l’on puisse agir autrement.

Alors ils suscitent les railleries, celles-ci sont partiellement injustes parce qu’elles masquent le fond du débat et prétendent faire de la seule gauche les pitres du jeu politicien, alors que c’est l’ensemble des forces politiques faute d’une alternative aux incapacités grotesques du pouvoir en place, qui se donne en spectacle. Ils ne sont pas ridicules pour autre chose que par la faiblesse de ce qu’ils représentent face aux graves problèmes auxquels les citoyens français, ceux des couches populaires sont dramatiquement confrontés. Plus encore puisque ceux auxquels ils sont censés s’adresser sont ceux qui ont le plus tendance à faire un diagnostic défavorable sur le jeu politicien, s’en désintéressent. Ils sont faibles parce qu’ils ont démontré ne serait-ce je le répète que face à la loi travail, aux politiques d’austérité, à l’Europe qui les promeut que leur union est dénuée de contenu. C’est pour cela qu’ensemble ils font moins que chacun seul.

Fabien Roussel a parfaitement raison de dire – et il frappe souvent juste – le problème de la gauche n’est pas sa division mais sa faiblesse. C’est cette faiblesse, celle d’une capacité de mobilisation des bonnes volontés pour résoudre ensemble les problèmes qui rend pitoyable ce jeu de personnalités. Toutes prétendent être des grenouilles voulant être aussi grosses que le bœuf… Mais le bœuf ou plutôt le veau d’or qui nous gouverne apparait lui aussi gonflé du même vent…

En ce qui concerne la gauche, ce week-end, Fabien Roussel a eu raison de ne pas se rendre lui-même en tant que candidat à la présidentielle soumis au vote définitif des adhérents du PCF à ce qui est devenu une mascarade, une tractation de sommet sans envergure. Il a raison sans agressivité d’inviter chacun à se ressaisir. Il y a le choix de la gravité, mais il a besoin d’un parti conscient de son rôle et capable de recréer ce besoin de coopération et le plus important dans un tel contexte est de récréer une force politique en qui avoir confiance, cela ne récupérera pas en six mois tant d’années de désaveu.

Il y a d’incontestables divergences entre les “candidats” à la candidature, mais le principal problème est que l’invitation ne convainc personne et sur l’expérience accumulée de décennies.

Ainsi l’argument qui dénonce les risques de fascisation pour inciter à une candidature unique d’une gauche dans un tel état méconnait me semble-t-il les enjeux de l’heure. Oui les capitalistes occidentaux et leur personnel politique sont dans une crise si profonde qu’ils sont entrés dans une logique de répression et de guerre. Le fascisme ne concerne pas la seule Marine Le Pen, déjà au plan international chacun voit bien que comme le disait Lénine” le capitalisme à ce stade-là ne prétend à la paix que comme un entracte entre deux massacres” qu’il justifie au nom de l’exportation de la démocratie. Les divisions, les concurrences, le désordre qu’il engendre font partie de son être incapable d’œuvrer au bien collectif.

Le paradoxe est que la majeure partie de la gauche sous l’influence à la fois de l’UE et de l’atlantisme et d’une vision néo-coloniale de leur droit à la suprématie suit le bellicisme, l’agressivité des politiques capitalistes et militaristes, appuie les sanctions, cautionne en fait par pur anti-communisme la catastrophe vers laquelle nous nous dirigeons.

Il y a et c’est un phénomène nouveau, embryonnaire, dans toute l’Europe une prise de conscience d’une faillite de la gauche sous direction social démocrate qui nous mène à la catastrophe, là aussi la saignée des couches populaires; cela se traduit en démission militante, dans ce sentiment de ne pas être parti prenante, et ce n’est pas un hasard s’il s’est exprimé de manière positive au PCF, l’exigence d’un changement.

Il y a quelque chose de comparable à la faillite de la deuxième internationale où malgré les proclamations on a assisté à l’appui de la guerre par les social démocraties. C’est ce que recouvre l’abstention, les jacqueries… C’est un danger parce que cela peut contribuer à la fascisation et être l’occasion de provocations, mais il y a là aussi un signe qui conforte l’abstention.

Cette année, nous avons célébré le centenaire de la naissance des partis communistes partout, en Europe, mais aussi dans le tiers monde où ils ont donné leur élan aux luttes de libération nationale, ils ont entraîné les masses opprimées. Il n’y a pu y avoir de rassemblements vraiment en faveur des conquêtes sociales, de la paix, que dans ce contexte d’un renouvellement profond où chaque peuple a lutté contre sa propre classe dirigeante au lieu de pratiquer l’union sacrée, les compromis politiciens qui s’harmonisent si bien avec l’anarchosyndicalisme. Il ne s’agit pas de sectarisme, au contraire, il s’agissait de donner un contenu de masse, de classe au rassemblement pour ne pas en faire l’instrument des capitalistes, l’occasion de division permanente. C’est la leçon du congrès de Tours et de la fondation du PCF.

Beaucoup de camarades l’ont compris et d’autres ne font que le soupçonner. Le passé sert à éclairer les enjeux du présent mais il faut aussi ne pas s’enfermer dans les recettes de ce passé, les dogmatiser. Il faut voir quels possibles nouveaux offre la période dans laquelle nous sommes. Nous pouvons être frappés par l’analogie avec les enjeux du Congrès de Tours, ceux-ci sont à la fois les mêmes avec les lois de la concurrence monopoliste impérialiste, mais aussi différents.

Nous allons continuer ici dans ce blog à la fois à soutenir la candidature communiste, celle de Fabien Roussel parce qu’elle ouvre des possibles qui ne se présentent nulle part ailleurs et à travailler cet enjeu que selon nous à leur manière les abstentionnistes désignent : qu’est-ce que c’est le socialisme, celui qui profite d’une impulsion en train de naître mais qui se développe en France au XXIe siècle. Les élections en font partie mais elles rentrent dans un processus beaucoup plus large dans lequel la nécessité d’un parti communiste est une des conditions de réussite.

Bref je n’ai pas envie de m’acharner sur la gauche dont le spectacle réjouit de manière indécente toute la droite et certains éditorialistes mais de réfléchir à la manière dont on peut créer une alternative face aux périls de l’heure. Honnêtement je trouve que le choix des communistes s’il était confirmé serait une sacrée chance pour tous: repolitiser le débat et vaincre le découragement qui s’est emparé des couches populaires.

En commençant j’ai souligné le fait que -fort heureusement- la candidature de Fabien Roussel allait plus loin que la catastrophe institutionnelle que sont les élections en France, avec leur clé de voute, les présidentielles. Nous avons vu la catastrophe imminente et comment l’appel à l’union de la gauche ne saurait y répondre en l’état. Si le retour vers les abstentionnistes est un premier pas, iln’a rien d’automatique, aller sur le terrain à la rencontre de ceux pour qui le vote est inutile est indispensable, mais le véritable problème est de répondre au vide que cette abstention désigne.

Là encore il faut être attentif aux raisonnements assez étonnants qui ont accompagné de la part de ces leaders d’une gauche en déshérence la proposition actuellement en discussion des communistes 1) le PCF ne représente rien mais il est la clé de l’union de la gauche qui sans lui va perdre. 2) le PCF de ce fait devrait limiter son utilité à être la force d’appoint dans un électoralisme où rien ne changerait. Le caractère illogique de ces démonstrations occulte ce qui justifie un parti communiste et lui donne son utilité, ce qui en filigrane dit la crise institutionnelle électorale : être le parti qui pose la question d’un changement nécessaire de societe et qui fait des élections un élement parmi d’autres du mouvement populaire, de masse, de classe capable d’impulser ce changement de societe.

Danielle Bleitrach

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10 Commentaires

  • DRON
    DRON

    Je te suis dans ton raisonnement. En avant, toujours en’avant!

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  • PacoB
    PacoB

    avec leur clé de voute effondrée: la présidentielle

    les abstentionnistes désignent le problème

    être le parti qui pose la question d’un changement nécessaire de société

    Un grand merci pour cet éclairage.

    Je rajouterai qu’avec des banques centrales en roue libre et des dettes toutes aussi ingérables les unes que les autres, le PCF doit être le parti qui annonce la tempête et indique le cap. Les classes populaires ne paieront pas la crise finale du capitalisme.
    Capitalisme incapable on le voit bien, de gérer les crises économiques, écologiques, sanitaires, sociales, démocratiques, humanitaires.
    Capitalisme tout juste capable de créer ces crises,de gaver à mort une poignée de voraces morbides, et de monter les pauvres victimes les unes contre les autres pour les conduire encore une fois vers l’abattoir. Le sang de dizaines de millions de russes, allemands ou français sans oublier tous les les autres ne les rassasieront jamais.

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  • etoilerouge commune
    etoilerouge commune

    pas tt à fait d’accord. La démission social démocrate, exact mais que tte la gauche fuit ds l’anticommunisme manque de fortes nuances me semble-t-il. Au sein du PCF il est clair qu’existe un clan anticommuniste qui rassemble LAURENT, la direction de l’humanité Marie georges BUFFET, quelques autres élus. Mais la majorité sent bien qu’il faut un VRAI PARTI COMMUNISTE. Ils st empégués ds l’UE pour changer les traités, vulgate sans issue. Mais..les gilets jaunes ont montré que le peuple peu organisé mais se souvenant des luttes de la République a agi avec courage et globalement a isolé les militants du RN. Jusqu’à voir M LE PEN soutenir la police plutôt que les gilets jaunes. Quant à LFI ils n’ont pas cédé au vote du 19/09/2019 criminalisant et l’histoire et le présent des forces communistes au contraire des verts de gris et des socialistes sans parler des sociaux fascistes comme le flic GLUCKSMANN, une ordure comme il y en a peu. Aucun communiste ne doit s’allier avec ces bandits là. Mais on voit bien une gauche cependant qui existe sans parler des groupes communistes dt le PRCF. Il faut que ds le PCF s’ouvre aussi la nécessité dt parle le PRCF: l’issue c’est l’alliance du drapeau rouge et bleu blanc rouge ds le cadre du socialisme à la française( certes à préciser je dirais même à gagner).. Peut-on amener le PCF a décrété la nécessité des cellules et d’une philosophie analysant le monde propre aux militants? Le retour au marxisme? Je pense que cela est possible! Donc écarter comme n’étant pas de gauche des verts de gris pestilentiels, des socialistes faillis, traitres à la classe ouvrière, des glucksmann vendu aux USA et à la police. Isoler ds le parti le gros des sociaux démocrates, ceux qui s’allient au PS, aux verts de gris, qui refuse l’idée communiste et son nom même Celle là de clarification me semble possible.

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    • Danielle Bleitrach

      voilà ce que vient de déclarer Fabien Roussel… moi je suis d’accord et toi ?
      https://www.facebook.com/Particommuniste/videos/210461670487583

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      • etoilerouge commune
        etoilerouge commune

        D’accord aussi, c’est clair, rassembleur, l’UE égratignée, mais l’UE cela nécessite un combat ds le parti, ds le pays. Quant à MGB tu me permettras de penser qu’elle n’est plus communiste et que si elle a un peu d’honnêteté comme dit ROUSSEL, ce qui manque aux politiques, elle devrait quitter le parti d’elle même, LAURENT aussi.

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  • Smiley
    Smiley

    Bel article mais qui semble oublier sauf erreur que les communistes participaient eux aussi à cette ‘ réunion d éclopés de la gauche ‘ etanr représentés par Ian Brossat adjoint de la Maire PS de Paris ce qui est en soi symbolique de nos alliances
    Si Fabien Roussel a eu raison de ne pas s y rendre Melenchon ne s y est pas rendu non plus.
    Une absence du Parti à cette mascarade aurait été remarquée et remarquable .

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    • etoilerouge commune
      etoilerouge commune

      ian BROSSAT n’est pas communiste mais trotskiste, variante social démocrate. C’est un allumé de l’université” française” où comme le dit TODD de ces élites la connerie gagne du terrain. Le secrétaire général c’est ROUSSEL pas BROSSAT. Cela confirme qu’au sein du parti il y a une bataille sérieuse. Les anticommunistes st le probleme jusqu’au coeur du parti, ce st eux qui hier pleurait pour l’eurocommunisme. Il faut que les communistes entrent ds le parti qui est leur parti et en sortent cette clique.

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      • Danielle Bleitrach

        oui ça sera dur et la bataille n’est pas gagnée, mais la seule bataille que l’on soit sur de perdre… cela ditfaire deIan Brossat un trotskiste me parait un peu rapide même si ses parents le sont, son grand père dont il souligne l’influence sur lui serait plutôt un stalinien… Je crois qu’un certain nombre des dirigeants du PCF sont devenus trotskistes en particulier comme je le dis dans mes mémoires quelqu’un comme Guy Hermier. J’ai été alertée par la promotion sous Robert Hue, de profils invraisemblables : ainsi Christine Mendhelson qui pour tout pedigree était une militante trotskiste de la CFDT et qui dès son adhésion s’est retrouvée au comité nationale.Il fallait qu’elle soitappelée “d’en haut”.. et c’était partout alors que des cadres comme Gisèle Moreau et tant d’autres étaient renvoyés même de leurs comité fédéral parisien. La destabilisation du Parti quand Georges marchais a pris ses distances avec l’eurocommunisme a été bel et bien organisé mais le maître d’oeuvre étaitMitterrand et avec lui lepatronat, l’atlantisme… Les trotskistes n’étaient que ceux que l’on envoyait fairele boulot. Mais cette influence trotskiste dominante dans le PCF n’est pas uniforme… quand tu as étéà Cuba et en Amérique latine tu découvres une palette que l’on peut classer entre ceux qui sont anti-impérialistes et ceux qui en fait soutiennent l’impérialisme. En général ils partagent ce qui m’énerve prodigieusement un certain antisoviétisme mais ils peuvent se rallier à la Chine (toujours mon expérience d’Amérique latine) . En fait la véritable appartenance de certains c’est la social démocratie et son ralliement à l’atlantisme le plus débridé… je crains que du côté de l’humanité et de certains des dirigeants ante-fabien Roussel nous ayons eu affaire non seuelement à des trotskistes mais à ceux directement liés à la maison mère, la cIA… voir le dernier exploit de l’huma : en contrebande soutenir les “dissidents” cubains… Bref il faut reconstruire tout ça :il y a des gens honnêtes qui croient à ce qu’ils font , à la stratégie qu’ils défendent, et il y en a d’autres dont je suis sure l’exploitation d’archives futures révéleront qui ils sont. Pour le moment inutile de traquer telle ou telle influence il fautvoir le processus.

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  • Charpentier norbert
    Charpentier norbert

    Je suis d’accord avec vous,comme le plus souvent,d’ailleurs.Il nous faut,avançant sous nos propres couleurs ,reconstruire un parti qui a vocation à être au cœur du mouvement populaire.je ne sais pas toujours ce qu’il faut faire,mais je sais une chose qu’il nous faut désormais eviter:cesser de servir de point d’appui à la social-démocratie, sans bien sûr que cela exclue les alliances nécessaires.
    Enfin,nous devons,comme vous le soulignez, développer notre réflexion propre sur les problèmes internationaux.
    Merci pour vos éclairages dont je partage très souvent le contenu

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    • Luc
      Luc

      Cambadélis,Sauvageot,Mitterand ont travaillé pour la CIA.
      Ne soyons pas naîfs,d’autres encore rémunérés ou pas , consciemment ou inconsciemment actuellement et dans le futur.Souvent ce sont ceux qui prennent les postures les + extrèmes ‘en bolchévisme’ ou ‘internationalisme,anachroniques’..
      certains salonards derrière leur écran..
      Alors,quand je lis certains commentaires actuels refusant de soutenir F.Roussel par’ fines bouches de bolchéviks en charentaise’,pas étonnant que le vote interne pour la non disparition du PCF,puisse se traduire dans un sens qui ravira les pro-cia…

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