Il est à noter que les circuits des trafics de drogue, d’armes et de l’esclavage tel qu’il est décrit ici sont les mêmes. Les guerres au nom de “droits de l’homme” développées par l’occident entraînant dans leur sillage ces fructueux commerces. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
# 32 (31092) 30-31 mars 2021 (la Pravda)
https://kpu.ua/uk/98589/grymasy_kapytalyzma_kupljaprodazha_ljudej_protsvetaet
Auteur: Elena MOROZOVA.
La proportion d’enfants parmi les victimes de la traite des êtres humains dans le monde a triplé au cours des 15 dernières années, et les femmes restent la principale cible de cette activité criminelle, rapporte Reuters en référence au Rapport mondial présenté en février par l’Office des Nations Unies contre la drogue et Crime (ONUDC). …
SELON le dernier rapport, en 2018, environ 50 000 personnes ont été identifiées comme des objets d’achat et de vente de biens vivants dans 148 pays, cependant, étant donné la nature cachée de ce commerce illégal, il pourrait y avoir beaucoup plus de victimes. Les catégories les plus vulnérables de la population sont: les migrants, les chômeurs, ainsi que les enfants. Les filles sont principalement victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle; les garçons sont utilisés pour le travail forcé.
Pour 10 personnes touchées dans le monde par ces ventes, on trouve en moyenne cinq femmes adultes et deux filles. Environ 20% des victimes sont des hommes adultes et 15% sont des garçons. Au cours des 15 dernières années, le nombre de cas détectés de traite des êtres humains a augmenté, avec une croissance de la proportion d’enfants (d’environ 10% à plus de 30%), ainsi que d’hommes adultes (de 10% à 20%). La demande de femmes adultes, au contraire, a baissé: de 70% à 50% en 2018.
Selon les statistiques, 50% des victimes identifiées le sont à des fins d’exploitation sexuelle, 38% pour le travail forcé, 6% pour la participation à des activités criminelles, 1% pour la mendicité, le reste pour le mariage forcé ou le prélèvement d’organes pour la transplantation.
Les représentants de groupes criminels organisés sont principalement impliqués dans la traite des êtres humains. Un «produit» adapté se trouve souvent sur les réseaux sociaux où les utilisateurs recherchent de nouvelles connaissances ou des offres d’emploi.
Selon la Directrice exécutive de l’ONUDC, Geda Fathi Wali, des millions de femmes, d’enfants et d’hommes dans le monde n’ont pas d’emploi, pas d’éducation et pas de soutien social au milieu de la crise sanitaire, c’est pourquoi ils sont plus menacés par les trafiquants. Afin d’empêcher les criminels de profiter de la pandémie du COVID-19 pour exploiter les groupes vulnérables de la population, des «actions ciblées» sont nécessaires, a-t-elle déclaré. Plus tôt, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré qu’actuellement, plus de 40 millions de personnes dans le monde sont soumises à des formes modernes d’esclavage, dont 71% sont des filles et des femmes. Il a appelé tous les membres de l’organisation à «tout mettre en œuvre pour mettre fin à ces pratiques odieuses»
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