Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Conte de Noël: si vous êtes dignes de mon amitié , je vous brulerais comme un genièvre

D’abord malgré le titre, mon conte est joyeux et ce que je brulerais c’est le malheur qui peut vous atteindre… Soyez très attentif et vous découvrirez la signification des deux photos qui illustrent ce texte.

1945, Mairie d’Aix en Provence

Ce Noël, j’ai vu remonter toute une foule, il y avait ceux venus de loin, de l’Amérique latine, d’anciens étudiants, rencontrés au Venezuela; ou ailleurs qui me saluaient ‘bonjour camarade, bonjour prof” . Il y a eu Adlane, je vous en ai parlé. On dirait que ce retour a déclenché une sorte d’arrivée des rois mages., ils se sont hâtés en réalisant que c’était peut-être la dernière occasion, les gens de mon âge nous tombons en rafale. Ces derniers temps sont aussi les temps derniers d’une société qui meurt et dont le cadavre pourrit au milieu des vivants… moi j’ai appris en Afrique ce qu’est une épidémie. alors que la méningite faisait rage et qu’il n’y avait pas de masque, pas de gel et l’eau était rare..

Je ne peux pas dire exactement ce qui se passe mais c’est très étonnant, un défilé d’offrandes comme les santons de la crèche: les infirmières m’apportent un coffret de parfum et quand je leur demande si elles font ça à tous les patients… elles disent “non”, mais elles pensent que je le mérite parce que j’ai du coeur et que je m’intéresse aux autres. ma femme de ménage au bout de trois ans devenue une amie, qui me traite comme si j’étais sa mère et m’a amené 3 kilos de pommes et deux kilos de mandarines en m’expliquant que c’était pour mon Noël… Elle salue ma passion du moment, les tartes… Maria et ses enfants qui veulent que je vienne habiter Bruxelles, pour y jouer aux cartes… et se demandent comment agir. Il y a même eu mon neveu pour me dire qu’il voulait que je lui parle, que je lui raconte le grand père… l’arrière grand père auquel il ressemble. Etonnant c’est la première fois qu’un membre de la famille s’intéresse à moi, me demande si je vais bien… D’ailleurs si quiconque m’interroge à ce sujet je vais toujours bien.. En 2013, je suis allée bien quand successivement son morts mon meilleur ami puis mon enfant, en mars 2015 quand l’autre enfant a été arraché à nous, en septembre 2015 quand le deuxième homme que j’avais pu aimer est mort … et quand à partir de là j’ai veille jour après jours ma mère jusqu’à ce qu’elle aussi en 2016,. Mon corps est devenu un oedème généralisé, le moindre effleurement m’arrache un cri… Oui je vais très bien merci et on disait “elle a mauvais caractère!” C(est dur d’avoir bon caractère quand on a si mal et que l’on a pour toute aide des phrases qui s’enfoncent dans votre coeur comme un hameçon : “elle est folle parce que son fils est fou”… .

je n’attendais rien de ce Noël là…

D’abord j’ai toujours détesté les fêtes de la Noël. Le soleil est épuisé, il hiberne …. J’étais une petite fille solitaire dont on se moquait gentiment, plus ou moins gentiment d’ailleurs, parfois c’était féroce. On m’avait baptisé “la fille qui ne pleure jamais” et toute une classe a tenté de voir mes capacités de résistance, j’ai fini par pleurer trois jours d’affilé.. Un cousin disait de moi:”Dany est dans le même train, mais pas dans le même wagon”… On m’appelait professeur Nimbus et la famille de ma mère s’amusait à me faire réciter les définitions des mots du dictionnaire, les personnages célèbres… Et moi je passais mon temps à alimenter le jeu en lisant l’énorme Quillet en deux volumes dont j’avais hérité de dieu sait qui… Les planches de photos étaient mon délice, j’imaginais des contes autour des personnages…Mais honnêtement plus j’étais seule, plus j’étais tranquille,; aussi dès qu’Adlane m’a raconté qu’il fuyait la cour de récré, nous avons échangé nos impressions sur les mille et une manière de se soustraire aux autres… Nous n’étions pas ni lui , ni moi des enfant harcelés, simplement nous avions du mal à comprendre pourquoi ils étaient comme ça… sadiques par inadvertance…

Donc, J’aimais les cadeaux offerts le soir de Noël mais rien n’y faisait, je redoutais ce temps là, ce rassemblement festif dont je me sentais exclue, étrangère et cette nuit oppressante qui durait si longtemps, l’impossibilité de s’échapper… Seule la montagne, les nuits glacées et le ciel immense avec ses étoiles me réconciliaient avec ce temps où il fallait subir des gens à qui on ne savait que dire avec tous les attributs de la fête… . Ce n’étaient que des trouées de vie dans l’artificiel de la lutte contre la nuit.

Mais quand enfin la Noël et le jour de l’an sont passés, quand je sens que je vais sortir de cette nuit trop longue, le miracle est là, je suis dans l’état d’esprit de Tristan Bernard arrêté par la gestapo et qui a dit à sa femme : nous avons vécu dans la crainte, nous allons vivre dans l’espoir…Je vais aller vers le soleil et enfin ma vitalité trouvera aliment dans chaque minute de gagnée…

Mais la véritable réconciliation avec la Noël, fut le résultat de la rencontre avec un magicien que j’ai aimé… Il était corse et il m’inventa une autre nuit de Noël à la mesure de ce que j’en espérais. Il était certes communiste, mais tendance animiste… Les soirs de Noël, nous partions seuls ou avec un groupe d’amis dans la campagne aixoise et là nous brulions l’année disparue en faisant un feu dans lequel nous jetions des petites branches en criant le nom de tous ceux dont nous consumions le mal pour qu’il renaisse à la vie avec le soleil qui demain commencerait sa course… Pascal, mon magicien s’appelait ainsi, prononçait des incantations en corse et moi j’alimentais le feu avec le malheur de ceux à qui je voulais du bien. Toute ma famille, mes amis, les collègues de l’université, les dirigeants communistes français, ceux du monde… tous je les libérais du mal et de la nuit qui les enveloppait…

Pascal ne prononçait pas mon nom, il disait ELLE de moi et en mourant il m’a dit “je ne me suis pas ennuyée une minute avec toi… Sa mort, toute la ville d’Aix défilait derrière son cercueil, la circulation était arrêté et moi j’avançais hagarde avec mon pauvre enfant qui commençait à perdre l’esprit… Pascal me disait “heureusement que tu as l’air impériale parce que s’ils savaient qui tu es il feraient de la charpie de toi… Il se trompait , j’ai appris dès l’enfance à fuir et comme Adlane je peux passer cinq ans dans une pièce de 7 m2, dans l’incompréhension, l’hostilité de tous et rester autre… La fuite, ils ne savent pas la nécessité et le pouvoir de la fuite… J’ai erre , erré, j’ai fini par rencontre un autre être humain et il m’a dit “qui sont tes ennemis, dis moi leur nom je les abattrai…

En souvenir, les nuits de Noël, toutes ces années là, je brulais des allumettes en prononçant le nom de ceux que j’aimais, que j’estimais, ceux dont le vie était digne tout simplement. Je suis tellement rationaliste que je n’imagine même pas que vous puissiez penser que ces pratiques avaient le moindre effet, elles étaient simplement l’occasion de méditer sur la richesse de mon entourage, de savoir combien je tenais, ils étaient ma constellation, des gens que je côtoyais et ceux qui me paraissaient enrichir ma vie. Je prononçais un nom et il illuminait notre vie.

Depuis 2013 et ce deuil dont on ne sort jamais, je n’ai plus brulé personne, tous ceux dont dépendaient mon bonheur n’existaient plus et ce monde était horrible.. Il fallait serrer les dents, ne pas leur faire le plaisir de me voir souffrir… Même ceux ou plutôt celles dont j’étais un peu assurée de l’amitié pouvait du jour au lendemain disparaître, j’en avais l’habitude…quand j’allais voir Adlane je guettais sur son visage notre résistance commune et il y a eu cet envoi de carte, une trouée de lumière… j’avais tenté un retour vers le parti… ce fut une erreur pour moi, je sais me batte contre un adversaire pas contre un autre moi-même, je n’ai jamais appris cela… et je e veux pas avoir un tel savoir.

Il me restait les livres, le travail, le cinéma, la marche, un dialogue avec le meilleur… mais j’avais perdu l’habitude de recenser la lumière apportée par autrui.

Et puis il y a ce Noël 2020, étrange comment dire le confinement socialise ma solitude, je ne suis pas la seule à être seule, c’est la norme, mieux se multiplient les marques d’affection, ils ont l’air vraiment désireux de savoir si je vais bien et est-ce qu’ils vont enfin m’accorder le quitus… je vais pouvoir m’arrêter de les fuir…

Voici parmi d’autres ce que j’ai reçu ce matin et dont le souvenir m’a fait pleurer de bonheur et plus de la perte … Deux photos et ce petit mot, c’est un camarade d’Aix en provence…

.‌Bonjour Danielle,

Comme tu vas pouvoir le constater, la première photo (06.06.1964) inaugure le 20e anniversaire du débarquement normand et se déroule en haut du cours Mirabeau, avec, en tête de cortège, un grand brun toujours aussi élégant, en fait la classe, mais pas que dans les défilés, quand l’on connait son parcours et son implication aixois, c’est effarant, quel militant.
La seconde photo (1945) est en mairie d’Aix, en pleine salle des Etats de Provence, qui fut exécutée entre 1716 et 1732 avec des portraits des Comtes de Pce et rois de France, la banderole et les 2 portraits qui l’encadre sont “savoureux”. Inutile de te dire que j’ai fait un forcing énorme pour que ces 2 clichés, historiques, soient insérés dans notre expo du centenaire sur Aix.

Evidemment, cela ne vaut pas le panier d’Adlane, mais je suis sur que ça va te donner une pêche d’enfer pour passer de joyeuses fêtes; je n’ai pas osé insérer tout ça dans les commentaires de la rubrique “Poètes vos papiers”.rire

A nouveau, merci pour les articles de ton blog, indispensables compléments, pour notre réflexion face à la bataille quotidienne à menée contre au capitalisme mais aussi face aux liquidateurs du Parti qui commencent à tomber leurs masques, la lutte s’annonce féroce et comme tu le rappelles avec raison, nous aurons besoin de tous, actuels et ex communistes.
Amitiés.

Pascal Fieschi, Charles Tillon 1964

La photo m’a émue aux larmes et que ce camarade ait pensé à me l’envoyer plus encore…Le grand brun, celui qui dépasse les autres sur la photo, le seul dont le costume soit impeccable comme un seigneur et comme un mac, c’est mon magicien, celui avec qui j’allais dans la campagne aixoise bruler le mauvais sort… Celui qui torturé par la gestapo n’a pas parlé (c’est ma spécialité, les hommes torturés et qui ne parlent pas, le second c’était pareil…) Cette photo est celle du moment où nous choisissons de vivre ensemble ce qui provoque un grand scandale… comme je le raconte dans mes mémoires. Il m’a dit “heureusement que tu as l’air impériale parce qu’autrement ils feraient de la charpie de toi, s’ils te connaissaient”…Il était comme un grand fauve silencieux ne supportant pas que l’on me fasse le moindre mal et en riant il me disait “pauvre pioupiou” quand je perdais comme d’habitude au poker et que lui raflait la mise… Quand un jeune adhérait au parti il lui faisait un discours grave et chaleureux en lui expliquant, le choix que tu as fait est un des plus importants de ta vie, il pourra te conduire à la mort… si un jour tu as envie de descendre dans les près, va mais ne laisse pas la charrette disparaitre, guette là du coin de l’oeil et reprends ta place…

Tu ne peux pas abattre mes ennemis… Et si je me trompais ai-je dit à celui que j’ai rencontre à Chandighar et qui m’a proposé: dis moi qui sont tes ennemis et je les abattrais… Laisse-moi juger m’a-t-il répondu…Tu manques de malice, de picaresque… Lui il était le seul qu’au bout de dix ans j’avais trouvé digne de Pascal, modeste, désintéressé, impitoyable et bienveillant…

Hier, sur la place Sebastopol, la même que celle de mon enfance, celle où je m’asseyais derrière le kiosque à journaux pour feuilleter les périodiques qui étaient accrochés, j’avais alors une dizaine d’années et j’étais alors abonnée à Vaillant mais aussi la semaine de Suzette, les deux extrêmes. Mes parents étaient très éclectiques, le jeudi j’allais au talmud thora, le samedi et le dimanche aux fêtes du parti et le reste de la semaine j’étais dans un cour religieux catholique. j’étais abonnée, mais il y avait aussi lisette que je tentais de lire sur le kiosque pendant que ma mère faisait son marché.

Hier, 23 décembre 2020, était aussi jour de marché, nous avons discuté assises sur un banc humide avec une amie. Elle me disait “mais nous ne savions pas ce qui se passait”. Au dernier congrès, elle a encore voté Pierre Laurent. Mais elle découvre peu à peu l’ampleur du mal, qui sont les gens à qui elle a fait confiance. Je lui ai dit “Vous ne vouliez pas savoir! Imagine la manière dont vous avez traité ceux qui osaient vous prévenir. Ce que j’ai pris en dévoilant simplement la pointe de l’iceberg”… Maintenant c’est de vous que ça dépend et plus de moi…” Il y a deux mois encore elle me disait on ne peut pas diviser, aujourd’hui elle me demande ce que ces gens là font encore au parti…

Ne vous trompez pas, il ne s’agit pas seulement d’en vouloir à des mauvais dirigeants, ça c’est sans intérêt, le meilleur n’est pas là mais dans ce besoin de prendre place dans les starting blocks pour l’élan, parce qu’il faut que ça change, c’est urgent… C’est la vie qui se joue… et il faut changer d’orientation et de but…

De partout, monte le même constat, au téléphone on me dit “continue, ne nous parle pas seulement de l’international, donne-nous des informations pour que nous leur disions notre colère devant tant de mensonges, tant de duperie…” A tous je dis que c’est à eux d’agir, moi j’ai fini par fuir une fois de plus pour rester ce que j’ai choisi comme Adlane. Et dans le fond il y a ces rois mages du quotidien qui viennent me dire que c’est bien.

Il y a plusieurs manière de fuir, la mienne c’est de rire aux larmes devant cette photo de cette salle de la mairie d’Aix en Provence, je la connais avec ses portraits de l’aristocratie de robe, des comtes de Provence, et du décor que les résistants, ceux qui comme Pascal avaient subi la torture avaient imposé à ces vestiges de la royauté, l’apologie du maréchal Staline. C’était l’exercice d’une Terreur locale, la menace de la guillotine Staline, face à des notables frais émoulus de la collaboration et qui reviendront à l’oAS avec l’approbation des grands ancêtres royaux, les rouges contre les blancs jusqu’à ce que les roses s’en mêlent et brouillent les cartes avec Mitterrand, l’ami de Bouquet qui inventa que nous menacions la liberté, alors que lui se rangeait avec Gattaz, derrière les vainqueurs du Chili et de la révolution néolibérale … Pascal me racontait la pendaison des soldats soviétiques à Dachau, le camp défilait , un orchestre jouait “viens poupoule!’ et les soldats se jetaient dans le licol en criant “Vive l’union soviétique, Vive Staline”. Alors moi j’assume d’être stalinienne en leur nom à tous… face à ces minables, ces médiocres, ces vendus qui ont tout trahi… Moi qui suis si peu disciplinée, moi qui déteste la censure, moi qui suis incapable de la moindre violence physique… simplement parce que je fuis ce qu’ils sont. Cette photo leur dit la grandeur et la cocasserie de l’héroïsme. Ce que j’aime…

Vous et moi avons connu ce lieu étonnant où chacun avait sa place, tous des héros, tous des chefs, de la base au sommet, tous responsables et prêts à tout donner sans compter, sans l’espoir d’une récompense et ils ont bradé tout cela, nous ont vendu comme l’énorme patrimoine… Certains se sont tu conscient que l’individu n’a jamais raison contre un collectif, moi je me suis entêtée d’une manière déraisonnable…

Il n’y a qu’à Cuba, où l’on peut s’arrêter de fuir, prendre un peu de repos en sachant que personne ne vous déchirera, ne vous trahira, l’île de la liberté, c’est pour cela que nous irons enfin nous y reposer Adlane et moi… Pourvu qu’ils aient la force de tenir, les avions d’air caraïbe hier ont arrêté le transport…

Alors, aujourd’hui j’ai acheté une boîte d’allumettes et ce soir je vais allumer le chandelier de hanouca avec ses neuf branches. Ca me fera penser à ce que Pascal me racontait de Dachau, au milieu de l’apocalypse du bombardement, un autre déporté juif lui avait proposé un chapeau et avec gravité lui avait dit: “je fais les meilleurs prix du camp” . Il l’avait trouvé grandiose… Etre soi-même au coeur de l’apocalypse, continuer à accomplir les gestes du quotidien, ceux qui vous unissent aux autres et soulagent la peine mutuelle, c’était ça être communistes et qui nous distinguait des autres, de ceux qui donnent des ordres: il n’y a qu’à… Il n’y a qu’à, oui mais encore faut-il faire… Et cette année, des amis connus et inconnus sont venu me dire “tu fais”… parce qu’eux aussi veulent faire.

Alors dans un récipient je brulerai tout ce qui va mal comme nous le faisions jadis et je penserai très fort le temps d’une lueur à ce qui en vaut la peine . Toi l’ami qui m’a envoyé ce mot et ces photos qui résument tant de choses, les décalages d’une vie autant que le temps qui s’efface, je brulerai ton mauvais sort parmi les premiers.

Je suis tout à fait consciente de ma chance et ce rituel que m’avait transmis Pascal, le dit et le répète, même si je n’ai plus envie de me mêler de ce qui me parait perte de temps et babillage inutile. Il est merveilleux d’avoir tous ces gens qui viennent me dire leur estime et que je leur apporte un peu. La petite fille solitaire de jadis, le professeur nimbus, la fille qui ne pleure jamais vous dit que demain les jours recommenceront à croître et qu’il y aura encore et toujours des occasions de joie. Même si comme le disait ce grand stratège corse , ce despote héritier de la Révolution: “En amour, il n’y a qu’une victoire, la fuite”… et nous nous sommes tant aimés…

Danielle Bleitrach

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4 Commentaires

  • LEGRAND
    LEGRAND

    Je te lis cette nuit, je te lis… Merci Danielle , je lis aussi ton dernier livre et je veux te dire comme je ressens fortement tout ce que tu exprimes alors que je ne t’ai jamais rencontrée … Je le ressens comme communiste et je veux te redire merci. Tu m’aides à comprendre beaucoup de notre histoire ma chère camarade. Nous continuons le combat. Tu peux en être certaine.

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    • Danielle Bleitrach

      je le sais mon camarade, et je sais , je m’en suis réjouie, que tu as repris ta carte et qu’à Albi cette ville de résistance cathare, dans le Tarn tu as repris le combat, tu as recommencé à faire relire Marx à exiger une formation… et tu es un de ceux qui a rendu ce Noel différent des autres, un de ceux qui porte un autre idéal et qui le dit avec fougue et un total désintéressement… Tu es un de ceux dont l’allumette brulera cette nuit avec tant d’autres, j’ai pris une grosse boîte et je me demande si cela suffira…

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      • Toni De Gennaro
        Toni De Gennaro

        Merci Danielle,

        J’en ai encore le frisson, une leçon, une magnifique preuve d’Amour, une mise ” à nue”.
        Merci Pascal, le magicien, le grand fauve au coeur généreux, intemporel.
        Un vrai conte de Noël révolutionnaire et pas que pour minots.
        Oui, les amis, connus et inconnus, membres et anciens-futurs membres du Parti, faisons, faisons, le peuple a tout à y gagner, la lutte continue.
        Amitiés.

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  • pedrito

    Quel courage !! Quelle magistrale leçon d’amour, de fidélité à tes amours, – et celui à notre Parti n’est pas le plus facile, tellement les renégats, les tricheurs, les traitres, continuent d’occuper l’espace qu’ils usurpent au nom d’un idéal qui ne les effleure même pas,- de clairvoyance, d’abnégation….Merci pour tout et pour toujours, Danielle, j’aimerais pouvoir te lire encore longtemps…longtemps. C’est un grand bonheur de compter près de nous et de les lire des amis camarades de cette trempe…..Admiratifs et affectueux sentiments

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