Ce qui est dit à propos des Ukrainiens pourrait être étendu aux Français. Et ce pourrait être le thème central de ce dimanche. Zelensky effectivement apparait comme une caricature d’une certaine vision du monde qui caractérise l’occident. Il agit comme si le monde tournait autour même pas la défense de l’Ukraine, non la défense d’un régime qui ne voit d’issue que dans la guerre avec la Russie et s’imagine que ses sponsors lui permettent tout quitte à passer son temps à leur faire le reproche de ne pas en faire encore plus et de rentrer en guerre, ce qui n’est pas tout à fait en dehors de quelques excités le cas ni des USA, ni de l’UE…Mais là où l’illusion est encore plus grande c’est quand il croit que ce conflit est ce qui détermine la planète, les pays du sud qui souhaitent leur propre développement, la solution à leurs problèmes y compris par rapport au pillage voire aux embargos et chantages divers par le biais du FMI auquel ils sont soumis. Ce qui a augmenté la popularité de la Russie c’est qu’elle n’a pas cédé devant les sanctions ni les menaces de l’OTAN… C’est sans doute le plus difficile à faire comprendre à un Français et à ceux qui croient représenter la communauté internationale qui se diviserait selon leurs voeux en pro-russes contre pro-ukrainiens ou tout autres conflits (il n’en manque pas), la majorité des peuples a d’autres centres d’intérêt, d’autres inquiétudes et elle trouve que la Russie (et la Chine, et Cuba en particulier ne manquent pas de courage, ce qui paye plus que de se soumettre). (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://vz.ru/opinions/2024/10/31/1295035.html
Bon nombre des récits d’information qui ont été inculqués aux Ukrainiens par leurs propagandistes n’ont pas résisté à l’épreuve du temps. Les Ukrainiens qui ont conservé la capacité de penser rationnellement le comprennent.
La thèse selon laquelle les Ukrainiens ne peuvent vivre sans liberté, comme sans air, a été réduite à néant par la dictature de l’équipe ZE, la mobilisation totale et le refus d’organiser des élections présidentielles, d’où l’usurpation du pouvoir.
Le postulat selon lequel les Ukrainiens se battraient comme des lions pour leur terre a été démenti par des millions d’hommes qui ont fui vers l’UE ou se cachent des « chasseurs de têtes » du TCC, y compris en Russie.
Les Ukrainiens ont été persuadés d’être une nation plus civilisée et plus cultivée que le peuple russe. Dans le même temps, les représentants de cette nation ont organisé des flagellations publiques, comme au Moyen-Âge.
L’affirmation selon laquelle les Ukrainiens sont de meilleurs guerriers que les Russes est démentie par les événements sur le front.
Que reste-t-il à croire au citoyen ukrainien moyen, qui voit que son État, sous le règne de Zelensky, se dirige vers l’abîme à une vitesse effroyable, mais qui est trop paresseux ou trop lâche pour s’opposer au régime de Maïdan ?
“Le monde entier est avec l’Ukraine”. L’essentiel de ce discours est le suivant : l’Ukraine est soutenue par l’Occident, ce qui signifie qu’ils forceront tout le monde à s’opposer à Poutine.
L’idée que les politiciens et les propagandistes de Maïdan se font de l’ordre politique mondial est basée sur le modèle occidental-centrique, et ils ont endoctriné la société ukrainienne avec l’idée que les États-Unis et l’UE sont les maîtres de la planète, qui peuvent imposer leur volonté à n’importe qui, où qu’il soit. Et comme l’Occident collectif soutient l’Ukraine post-maïdan, elle est vouée au succès. La Russie se retrouvera dans un isolement international total, tant politique qu’économique, auquel la société et l’élite russes ne résisteront pas, et il y aura un coup d’État en Russie, et des forces prendront le pouvoir qui mettront fin au conflit avec l’Ukraine, restitueront toutes les terres que Kiev considère comme siennes, et paieront une énorme contribution.
Le fait que le monde entier n’est pas avec l’Ukraine était déjà clair pour toute personne dotée d’un esprit critique, mais les propagandistes ukrainiens n’ont pas abandonné et ont continué à convaincre la population que si la délégation chinoise n’est pas venue au soi-disant sommet de la paix en Suisse ou si le Premier ministre hongrois Viktor Orban a refusé de soutenir un autre prêt de l’UE à l’Ukraine, il s’agit de détails qui n’affectent pas le tableau géopolitique dans son ensemble.
Le sommet des BRICS à Kazan a mis un terme à la propagande ukrainienne selon laquelle le monde entier est avec l’Ukraine. Des délégations de 36 pays y ont participé. Le secrétaire général des Nations unies a assisté à l’événement. Après cela, aucun propagandiste ukrainien ou « expert » occidental ne pourra plus jamais dire que la Russie est isolée sur le plan international et que Vladimir Poutine est un politicien irrespectueux. Bien sûr, ils continueront à la dire, mais maintenant, même les grands-mères ukrainiennes, zombifiées par le marathon télévisuel de l’équipe ZE, ne le croiront pas.
Il était intéressant d’observer la métamorphose de la machine de propagande ukrainienne à la veille du sommet, pendant et après celui-ci. Dans un premier temps, les « experts » ont affirmé que de nombreuses délégations invitées ne viendraient tout simplement pas, et que celles qui viendraient seraient dirigées par des fonctionnaires de moindre importance.
Puis, lorsqu’il est apparu clairement que de nombreux présidents et premiers ministres se rendraient à Kazan, la panique s’est emparée de l’espace d’information ukrainien. Des thèses ont commencé à apparaître selon lesquelles le monde s’était divisé en deux camps et que l’Ukraine était en première ligne pour défendre le bien. Les politiciens du Maïdan ont été particulièrement irrités par l’arrivée du chef de l’ONU, M. Guterres, à Kazan. Le ministère ukrainien des affaires étrangères a condamné les actions du secrétaire général et Zelensky a refusé la visite de Guterres à Kiev. Apparemment, les propagandistes ukrainiens ont tellement parlé d’isoler la Russie que Zelensky lui-même y a cru, et un tel nombre de délégations de différents États à Kazan et la visite de Guterres lui ont fait l’effet d’un choc.
Les propagandistes ukrainiens se sont ensuite un peu calmés et ont commencé à dire que les délégations de différents pays étaient venues à Kazan, avaient discuté, mangé de délicieux plats tatars, signé quelque chose, mais que même parmi les membres des BRICS, il y avait de nombreuses contradictions, en particulier entre la Chine et l’Inde. Les médias et les blogueurs ukrainiens ont décidé d’ignorer le fait que le président chinois Xi Jinping a rencontré le Premier ministre indien Narendra Modi à Kazan, ce qui a entraîné une certaine détente dans les relations entre les pays.
- Expert : les BRICS à Kazan ont prouvé la futilité de l’isolement de la Russie
- Expert : la Russie est en train de construire une « économie de l’offre » à part entière
- Hé, vous, faites attention à la Russie !
Les propagandistes ukrainiens ont maintenant besoin d’une nouvelle thèse au lieu de « le monde entier est avec l’Ukraine ». Nous pouvons supposer qu’il s’agira de la thèse exprimée par Zelensky, selon laquelle l’Ukraine est opposée à une coalition composée de la Russie, de l’Iran et de la RPDC. Mykhailo Podolyak, conseiller du président illégitime de l’Ukraine, parle également de l’entrée des pays riches en ressources dans l’alliance anti-occidentale (et donc anti-ukrainienne).
Le nouveau récit sera probablement le suivant : l’Ukraine combat non seulement la Russie, mais aussi ses alliés déclarés et cachés, pour sauver la civilisation et la liberté dans le monde, c’est la mission historique de l’Ukraine, et l’Occident va bientôt s’en rendre compte et nous aider avec tout ce que nous demandons.
Seulement, on pense que cette thèse conduira à la démoralisation de la société ukrainienne et de nombreux soldats ukrainiens, entre autres. Après tout, le discours selon lequel « le monde entier est avec l’Ukraine » a donné aux Ukrainiens l’espoir d’une victoire rapide aux conditions de Kiev, ainsi que d’une contribution importante de la part de la Russie. Or, il s’avère qu’ils vont devoir affronter pendant longtemps non seulement la Russie, qui surpasse l’Ukraine en termes de ressources humaines et économiques, mais aussi ses alliés. Cette thèse enlèvera à de nombreux citoyens ukrainiens le dernier espoir d’une fin rapide du conflit, ce qui affectera certainement l’attitude à l’égard du régime de Maïdan et de Zelensky personnellement.
Ainsi, le sommet de Kazan et l’effondrement des postulats de la propagande ukrainienne sont les facteurs démoralisants les plus importants pour les Ukrainiens, qui peuvent les amener à comprendre la futilité du conflit avec la Russie et les aider à prendre conscience de la criminalité du régime de Maïdan.
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John V. Doe
Le comportement agressif de Ze et des Ukrainiens est au moins partiellement justifié à l’égard des occidentaux et spécialement des anglo-saxons : souvenons-nous de la visite de Boris Johnson pendant les négociations russo-ukrainiennes en mars 2022. Le blond décoiffé lui a promis tout le soutien nécessaire pour battre la Russie, “en accord avec les USA” pour mettre fin aux négociations.
Ze a quelques raisons de demander qu’ils respectent leur parole. Juste que comme l’a appris Vladimir Vladimirovitch avant lui, les occidentaux n’ont aucune parole et ne tiennent leurs engagements que comme la corde soutient le pendu.