dimanche 18 octobre 2020
par Edité par Francisco Rodríguez Aranega
– Cuba a dénoncé ce jeudi devant les Nations Unies le blocus comme le principal obstacle pour la pleine réalisation des droits des femmes dans notre pays.
La secrétaire générale de la Fédération des Femmes Cubaines (FMC), Teresa Amarelle, est intervenue au nom de notre pays et au moyen d’une visioconférence au segment de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies Beijing + 25 qui siège un quart de siècle après la 4e Conférence mondiale des Nations unies sur la femme.
La política hostil de Washington resulta la forma de violencia más lesiva contra las féminas cubanas.
«Le blocus imposé par le gouvernement des États-Unis contre l’île, férocement intensifié en période de pandémie, en raison de son impact négatif sur tous les aspects de la vie du peuple cubain, et de ses femmes en particulier, constitue le principal obstacle à la réalisation de leurs droits fondamentaux et la forme de violence la plus néfaste à leur encontre».
Malgré les difficultés découlant du blocus, la société cubaine montre aujourd’hui des acquis dans le domaine de l’égalité de la femme.
Notre société, sans être parfaite, est un exemple d’inclusion. La nouvelle Constitution de la République de Cuba entérine son engagement envers le principe d’égalité et de non-discrimination.
Nous, les Cubaines, nous percevons un salaire égal pour un travail de valeur égale. Une législation du travail avancée garantit nos droits dans les secteurs public et non public, y compris le congé de maternité payé, une prestation offerte aux pères et aux autres membres de la famille.
Nous avons accès aux programmes de sécurité sociale et bénéficions de services d’éducation et de santé gratuits et de qualité.
Au Parlement, nous détenons 53,22% des sièges; et nous sommes 50,3% des dirigeants de l’État et du gouvernement.
Nous sommes majoritaires dans les brigades médicales qui prêtent des services dans diverses régions du monde, celles que le gouvernement étasunien s’obstinent à lier injustement à la traite des êtres humains, ce que nous dénonçons et rejetons fermement».
La secrétaire générale de la FMC s’est référée à l’œuvre perfectible de la Révolution cubaine en ce qui concerne les droits des femmes.
Nous ne sommes pas satisfaites de ce qui a été réalisé et nous devons continuer à aller de l’avant, pour surmonter les écarts entre les sexes qui existent encore.
Le Plan de développement économique et social jusqu’en 2030 et le processus de mise à jour de la législation du pays renforcent la volonté de Cuba d’éliminer toutes les formes de discrimination et de violence qui persistent, de parvenir à une pleine égalité des droits et des chances, conformément à la Déclaration et au Programme d’action de Pékin et à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes».
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
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